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Preview Playoffs 2023 | Cleveland (4) – New York (5)

NBA – Quatrièmes et cinquièmes au terme de la saison régulière, les Cavaliers et les Knicks offrent sûrement la série la plus équilibrée, sur le papier, du premier tour dans la conférence Est.

Preview Cleveland New YorkAssurés de finir respectivement quatrièmes et cinquièmes dans la conférence Est avant même la fin de la saison régulière, les Cavaliers et les Knicks se préparent à s’affronter depuis deux bonnes semaines maintenant.

Liés indirectement depuis l’été dernier, quand la franchise de Cleveland doublait au dernier moment celle de New York dans les négociations avec le Jazz pour le transfert de Donovan Mitchell, les deux clubs se retrouvent donc près de six mois plus tard, comme un symbole, pour en découdre dans une série de playoffs.

Avec « Spida », la troupe de l’Ohio s’est cette saison définitivement imposée comme une force de la conférence Est, après une saison 2021/22 prometteuse, grâce notamment à une défense de fer. Quand celle de New York, malgré l’échec du recrutement du natif de la ville, s’en est aussi particulièrement bien sortie, surpassant les attentes de pré-saison après un début de saison poussif pour se hisser de manière convaincante dans le Top 6, sous l’impulsion d’une grosse attaque et d’un super duo Jalen Brunson – Julius Randle.

La série s’annonce disputée, et il est assez difficile de désigner un favori. Si les Cavaliers, de prime abord, semblent l’être de part leur classement et donc l’avantage du terrain, les Knicks semblent dans le même temps capables d’exploiter leurs faiblesses, notamment avec leur attaque, même si la santé de Julius Randle est un point d’interrogation.

Les deux équipes pourraient ainsi se neutraliser et se pousser dans leurs retranchements respectifs, et en conséquence la série pourrait durer. Une chose est en tout cas sûre : celle-ci sera nerveuse et intense.

PRÉSENTATION DES CAVALIERS

Les titulaires : D. Garland, D. Mitchell, I. Okoro, E. Mobley, J. Allen.
Les remplaçants : C. LeVert, R. Rubio, C. Osman, L. Stevens, D. Wade.
Les absents : aucun.
Le coach : J.B Bickerstaff.

Agréable surprise dans la conférence Est la saison passée, les Cavaliers ont franchi un cap et confirmé leur montée en puissance cette saison. L’arrivée de Donovan Mitchell a ainsi placé le groupe dans l’élite de la conférence Est, l’ancien arrière du Utah haussant considérablement le plafond collectif de l’équipe.

L’équilibre, c’était justement le point fort des Cavaliers cette saison, dangereux en attaque sous l’impulsion de l’excitante (bien que gourmande) paire d’arrières Darius Garland – Donovan Mitchell (neuvième meilleure évaluation offensive de la ligue), mais encore meilleurs en défense (meilleure évaluation défensive de la ligue), avec les tours jumelles Evan Mobley – Jarrett Allen impitoyables dans la protection du cercle, mais aussi Isaac Okoro, très précieux dans l’aile. Aux dernières nouvelles en provenance de Cleveland, l’ailier devrait d’ailleurs être en tenue pour le Game 1 après une petite alerte au genou en fin de saison.

Au complet, ces Cavaliers ont fière allure, et ils semblent taillés pour réussir en playoffs. Mais aucune baisse de régime ne sera possible contre une coriace équipe de New York qui ne leur a pas réussi en saison régulière.

POINTS FORTS

La meilleure défense de la ligue. On l’observe tous les ans : si l’attaque est bien souvent souveraine en saison régulière, les choses changent quand vient l’heure des playoffs, et c’est la défense qui devient alors l’ingrédient principal du succès d’une équipe pour gagner une série. Du côté de Cleveland, il se trouve que les Cavaliers brillent particulièrement dans ce domaine puisque Donovan Mitchell et ses coéquipiers ont tout simplement bouclé la saison régulière avec la meilleure défense de la ligue, aussi bien à la moyenne de points encaissés par match (106.9 points) qu’à l’évaluation défensive (110.6 points encaissés sur 100 possessions). Rien que ça ! Dans le contexte des matchs couperets des playoffs, quand le rythme offensif se ralentit et que les possessions sont moins nombreuses, particulièrement dans les fins de matchs disputés, c’est clairement un très gros point fort, et il est certain que les Cavaliers, comme ces six derniers mois, centreront une nouvelle fois ces prochaines semaines tous leurs espoirs de qualification pour le second tour autour de cette défense en béton armé dans leur moitié de terrain.

Le meilleur joueur de la série dans leurs rangs. Parfois, quand on réfléchit aux points forts d’une équipe, il ne faut pas chercher bien loin mais plutôt savoir être tout simplement pragmatique. Et dans le cas des Cavaliers, le constat est très simple : Donovan Mitchell porte le maillot de Cleveland, et c’est un point fort à part entière. Car si côté Knicks, Jalen Brunson et Julius Randle ont réalisé un superbe exercice et seront assurément deux des grosses têtes d’affiche de cette série, le débat n’est pas particulièrement ouvert : « Spida » est la meilleure individualité dans cette opposition entre Cleveland et New York. Pour sa première année dans l’Ohio, l’ancien de Louisville et du Jazz pratique le meilleur basket de sa carrière (28.3 points à 48% aux tirs, 4.3 rebonds, 4.4 passes et 1.5 interception), avec un niveau de jeu qui pourrait lui assurer une place dans la « All-NBA First Team », et sera évidemment la colonne vertébrale du jeu de son équipe en attaque. Surtout qu’il va jouer contre l’équipe de sa ville natale, et sa motivation de briller encore plus qu’en saison régulière n’en sera que décuplée. Capable de plier un match serré à lui seul, Donovan Mitchell est l’atout sérénité pour Cleveland dans cette série.

POINTS FAIBLES

Le rebond. Malgré les « twin towers » Evan Mobley et Jarrett Allen, les Cavaliers ne pointent qu’à la 25e place de la ligue au rebond (22e au rebond offensif, 25e au rebond défensif), avec seulement 41.1 prises par match. En cela, cette opposition face au club de New York leur est assez défavorable dans ce domaine en particulier, puisque, nous le verrons plus en détails par la suite, les Knicks figurent eux parmi l’élite de la ligue dans l’activité au rebond. Rien de bien alarmant pour les Cavaliers, dont l’excellente défense compense bien largement ces lacunes au rebond, mais c’est assurément un facteur X pour la troupe de l’Ohio, qui se faciliterait grandement la tâche contre cette coriace équipe new-yorkaise si elle maitrise la bataille du rebond.

La « second unit ». Déjà pas particulièrement étendue durant la saison régulière, la rotation de J.B. Bickerstaff en playoffs devrait se résumer à huit joueurs : le cinq majeur, puis Caris LeVert, Lamar Stevens et Cedi Osman. Peut-être neuf joueurs si Ricky Rubio est aussi intégré. Dans tous les cas, c’est une « second unit » assez limitée sur le plan offensif, et comme durant la saison régulière ce banc devrait donc être accompagné d’un voire deux titulaires, pour ne pas trop affaiblir le « momentum ». La solide défense des Cavaliers devrait permettre de maintenir un plancher collectif important durant les minutes de cette « second unit », mais dans la bataille des bancs, les Knicks semblent tout de même avoir un léger avantage, particulièrement grâce au niveau de jeu actuel d’Immanuel Quickley.

PRÉSENTATION DES KNICKS

Les titulaires : J. Brunson, Q. Grimes, RJ. Barrett, J. Randle, M. Robinson.
Les remplaçants : M. McBride, I. Quickley, J. Hart, O. Toppin, I. Hartenstein.
Les absents : Incertitude autour de Julius Randle.
Le coach : T. Thibodeau.

Mal embarquée après le premier mois, la saison des Knicks a trouvé son déclic au début du mois de décembre, quand Tom Thibodeau, alors sur un siège éjectable, a raccourci sa rotation pour tenter d’apporter un électrochoc au sein de son groupe. Un choix payant puisque les New-Yorkais sont montés par la suite en puissance, enchainant notamment une série de 8 victoires au cours du mois de décembre, puis une autre série de 9 victoires au mois de février, à cheval sur le All-Star Weekend.

Pas toujours très constants en défense, les Knicks n’ont en revanche eu aucun mal à cartonner en attaque, malgré par moments des difficultés à exécuter dans le « money-time ». En cela, l’adversité proposée par Cleveland et leur défense de fer sera un sacré challenge. Pas forcément les « outsiders » dans cette série (ni les favoris), les Knicks sont dans une position confortable puisqu’ils n’ont pas grand chose à perdre, face à un club qui détient l’avantage du terrain et dont la défaite serait alors considérée comme un « upset ».

POINTS FORTS

Une attaque historiquement productive. Avec une moyenne de 117.8 points marqués sur 100 possessions cette saison, les Knicks affichent en effet la troisième meilleure évaluation offensive de la ligue, et même la quatrième meilleure de tous les temps (!), derrière les Kings et Celtics de cette saison et les Nets de 2020/21. Une moyenne évidemment à relativiser puisqu’il faut la contextualiser dans l’ère actuelle de la NBA, marquée par une inflation des performances offensives de plus en importante chaque saison, mais une moyenne qui en dit quand même beaucoup sur cette équipe des Knicks : son attaque peut faire de très gros dégâts. Sous l’impulsion évidemment de Jalen Brunson (24 points à 49% aux tirs et 6.2 passes) et Julius Randle (25.1 points, 10 rebonds et 4.1 passes), proches d’un niveau All-NBA cette saison. Autour d’eux, un très bon Immanuel Quickley en sortie de banc (14.9 points, 4.2 rebonds et 3.4 passes), sélectionné pour le trophée de « Sixth Man Of The Year », et une petite armée de solides « role players » tous capables d’apporter leur pierre à l’édifice. Ainsi, à l’inverse de Cleveland dont la colonne vertébrale sera la défense, les Knicks tenteront eux de rejoindre le deuxième tour en usant d’une importante productivité offensive. Un vrai duel de styles opposés.

La domination au rebond offensif. Un des volets explicatifs de la très bonne attaque des Knicks cette saison, c’est la capacité du groupe à dominer les rebonds offensifs : 12.6 prises par match, la troisième meilleure moyenne de la ligue. Au centre de cet effort collectif sous les panneaux, il y a évidement Mitchell Robinson, qui avec ses 4.5 rebonds offensifs en moyenne par match est le deuxième joueur le plus productif de la ligue dans l’exercice cette saison, derrière seulement Clint Capela. Enfin, on note aussi que les Knicks, grâce à cette maitrise du rebond offensif, inscrivent 16.2 points sur secondes chances par match, la troisième meilleure moyenne de la ligue derrière Houston et Toronto. En somme, New York est une équipe très difficile à dominer dans l’exercice du rebond offensif, et face à des Cavaliers qui n’excellent pas franchement dans ce domaine (22e de la ligue), il y a fort à parier qu’il s’agira d’un point clé de la série. Sur le papier, en faveur des Knicks, en tout cas.

POINTS FAIBLES

Les pertes de balle. Qui dit grosse cadence offensive dit aussi du déchet et donc des pertes de balle. Les Knicks n’y coupent pas cette saison, et leur attaque très productive y laisse à chaque match des plumes : 13 pertes de balle en moyenne par match, la quatrième plus haute moyenne de la ligue. Pourtant, quand on regarde les chiffres bruts, ces ballons perdus ne sont dans l’absolu pas particulièrement préjudiciables aux hommes de Tom Thibodeau, qui n’encaissent que 15.3 points par match sur leurs pertes de balle, soit la quatrième meilleure défense de la ligue cette saison sur ce type de défense précisément. Le potentiel danger pour les Knicks est plutôt leur « matchup » : les Cavaliers, cette saison, sont la troisième équipe la plus efficace de la ligue pour punir sur les pertes de balle adverses, avec 19.4 points marqués sur les munitions adverses gâchées. Les Knicks ont donc plutôt intérêt à bien sécuriser le cuir dans la moitié de terrain de Cleveland, et le cas échéant à très vite se replier pour empêcher Donovan Mitchell et sa bande de galoper en contre-attaque.

L’incertitude autour de Julius Randle. Stoppé dans son élan fin mars à Miami, où il se tordait la cheville gauche, le All-Star des Knicks, meilleur marqueur et deuxième meilleur rebondeur de son équipe, pourrait être en tenue pour le début de la série, mais dans quel état ? Aux dernières nouvelles en provenance de la « Big Apple », le n°30 a repris l’entraînement individuel, mais sans contact. Alors que le Game 1 est prévu pour ce samedi soir, il est considéré comme « incertain ».

LES CLÉS DE LA SÉRIE

Sur demi-terrain, The Winner Takes It AllD’un côté, la meilleure défense de la ligue. De l’autre, la troisième meilleure évaluation offensive. Au centre, un dénominateur commun : une « pace » particulièrement lente. Les Cavaliers, 30e de la ligue dans ce domaine avec seulement avec 96 possessions en moyenne par match, les Knicks pas bien loin à la 26e place avec 98 possessions. En d’autres termes : ce Cleveland – New York sera une série de demi-terrain, marquée par un duel de styles entre une grosse défense et une grosse attaque. Tous les ingrédients sont là pour une âpre bataille.

La santé de Julius Randle. A priori, il n’y a pas de raison que le niveau d’inquiétude soit particulièrement élevé pour les New-Yorkais, puisque SNY rapportait ce jeudi que l’ailier-fort observait une guérison sereine. De là à être disponible pour le Game 1 ? C’est envisageable, et c’est même l’ambition du jour. Mais qu’il revienne au Game 1 ou Game 2, l’interrogation sera en tout cas la même : dans quel état physique sera le MIP 2021 après près de trois semaines d’arrêt, et combien de temps mettra-t-il à retrouver ses meilleures sensations ? Une chose est sûre : les Knicks peuvent batailler et tenir tête aux Cavaliers un temps sans lui, mais ils n’ont aucune chance de remporter la série sans un « Ju » à son niveau de la saison régulière. Pour le bien des Knicks, et pour le spectacle de cette série qui sur le papier est très alléchante, on ne peut qu’espérer un retour le plus rapide possible.

EN SAISON RÉGULIÈRE

Knicks 3-1

30 octobre : Cavaliers – Knicks (121-108).
04 décembre : Knicks – Cavaliers (92-81).
24 janvier : Knicks – Cavaliers (105-103).
31 mars : Cavaliers – Knicks (116-130).

VERDICT

Dans la conférence Est, c’est sûrement la série la plus équilibrée sur le papier. Les deux formations, séparées au classement par quatre victoires seulement à l’issue de la saison régulière, présentent chacune des points forts qui se trouvent être des points faibles, ou en tout cas des failles exploitables, de l’adversaire.

L’attaque des Knicks et leur domination du rebond offensif, si Julius Randle revient bien, va faire souffrir les Cavaliers, mais ces derniers ont de toute façon de quoi ralentir la cadence offensive de leurs adversaires avec leur défense, la meilleure de la ligue. Deux styles de jeu qui pourraient se neutraliser, et un « momentum » qui pourrait alors basculer à chaque match d’un côté comme de l’autre sur des petits détails ou des facteurs X possiblement différents à chaque rencontre.

On devrait observer une série jouée avant tout sur demi-terrain, très physique et rugueuse, et il y a fort à parier que la série soit la seule de la conférence Est à se décider en six matchs ou plus.

Au final, le plafond collectif des Cavaliers semble tout de même un brin supérieur à celui des Knicks, notamment grâce à leur défense, la base du succès en playoffs, mais aussi grâce au facteur Donovan Mitchell, jeune « vétéran » déjà habitué aux playoffs dans une équipe inexpérimentée au mois d’avril. Sans compter que la troupe de l’Ohio a l’avantage du terrain, pour commencer la série et dans le cas d’un potentiel Game 7…

Cavaliers 4-3

CALENDRIER

Game 1 : dans la nuit de samedi 15 à dimanche 16, à 00h00, à Cleveland.
Game 2 : dans la nuit de mardi 18 à mercredi 19, à 01h30, à Cleveland.
Game 3 : dans la nuit de vendredi 21 à samedi 22, à 02h30, à New York.
Game 4 : dimanche 23 à 19h00, à New York.
*Game 5 : dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27, horaire à déterminer, à Cleveland.
*Game 6 : dans la nuit de vendredi 28 à samedi 29, horaire à déterminer, à New York.
*Game 7 : dimanche 30, horaire à déterminer, à Cleveland.

*si nécessaire 


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