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Preview Play-In | Toronto (9) – Chicago (10)

NBA – Les Raptors et les Bulls jouent leur survie et leur saison sur un match. Malheur au perdant.

La saison régulière à peine terminée ce dimanche, les affaires reprennent sans transition avec le « play-in » qui a démarré dès mardi soir pour les équipes concernées. Dans la conférence Est, Toronto et Chicago, respectivement 9e et 10e du classement, sont deux de ces équipes, et vont donc croiser le fer dans un match « win or go home ».

Contrairement au Heat et aux Hawks, 7e et 8e respectivement, les Raptors et les Bulls se retrouvent en effet face à l’obligation de gagner deux fois de suite pour accrocher la 8e place de la conférence Est. Le perdant sera éliminé et en vacances, quand le gagnant devra donc enchainer contre Miami. Toute la saison des Raptors et des Bulls, et leur survie dans cette « postseason », se joue donc sur ce seul match…

Sur le papier, l’affiche est très indécise, peut-être la plus indécise de tous les matchs du « play-in » dans les deux conférences. Car les deux formations sont très proches dans le niveau de jeu, après une saison régulière relativement semblable… dans la déception. Tant en ce qui concerne le ressenti visuel sur le terrain que le bilan comptable, quasiment le même (41-41 pour Toronto, 40-42 pour Chicago).

TORONTO RAPTORS

Les titulaires : F. VanVleet, O. Anunoby, S. Barnes, P. Siakam, J. Poeltl.
Les remplaçants : G. Trent Jr, P. Achiuwa, W. Barton, C. Boucher.
Les absents : aucun.
Le coach : N. Nurse.

Fade. Voilà comment on pourrait résumer la saison des Raptors, qui ont bouclé la saison régulière avec un bilan on ne peut plus représentatif de l’adjectif utilisé : 41 victoires pour autant de défaites. Un équilibre parfait mais pas particulièrement rassurant, qui illustre bien l’exercice de la bande de « Jurassic Park » : jamais au niveau pour le Top 6, mais jamais larguée non plus. Une saison régulière entière passée dans le ventre mou, autrement dit.

Entre les pépins physiques réguliers chez les joueurs majeurs (11 matchs manqués par Pascal Siakam, 13 par Fred VanVleet, 15 par OG Anunoby et 16 par Gary Trent Jr.) et les rumeurs de transferts durant la première partie de la saison, jusqu’à la « trade deadline » qui a vu le retour au retour au bercail de Jakob Poeltl, la saison des Raptors fut ainsi poussive et laborieuse pendant six mois.

Clairement, on a eu le sentiment, au fil des semaines de la saison régulière, que ce groupe a atteint un plafond de verre à titre collectif. En cela, cette qualification au « play-in » semble davantage relever d’un baroud d’honneur avant un probable gros remaniement cet été, qu’une véritable étincelle vers un « run » ambitieux en playoffs…

Le point fort

Un bon équilibre des forces. En effet, aussi poussive fut-elle tant au niveau du jeu proposé que des résultats, la saison des Raptors a au moins offert une certitude : si le plafond collectif de la troupe de Nick Nurse n’est pas particulièrement élevé, son plancher a le mérite de lui l’être, des deux côtés du terrain. Car sans être transcendant, le jeu de la formation canadienne présente tout de même la 11e meilleure évaluation offensive de la ligue au terme de la saison régulière (115.5 points marqués sur 100 possessions), et la 12e meilleure évaluation défensive (114 points encaissés sur 100 possessions). En d’autres termes, les Raptors ont bouclé la saison régulière dans la plus haute moitié du classement de la ligue. De quoi relativiser les galères de la saison régulière, même s’il est certain qu’une 9e place dans le « play-in » est indigne d’une équipe qui présente ces moyennes des deux côtés du terrain. Mais toujours est-il, avant de jouer ce match couperet, que Toronto a quelques certitudes sur son jeu. Probablement un peu plus que son adversaire…

Le point faible

L’apport offensif du banc. C’est bien simple : à l’exception de Portland, aucune équipe dans la ligue n’avait un banc moins efficace que celui de Toronto en saison régulière. Avec seulement 28 points marqués en moyenne par match par les remplaçants, les Raptors sont effectivement très limités par l’apport de leur « second unit »… Nick Nurse, durant toute la saison ou presque, a donc opté pour une rotation à huit joueurs, plaçant une grande partie des responsables offensives sur les épaules de ses titulaires. Hormis Gary Trent Jr, ancien titulaire, personne sur le banc de Toronto ne peut créer son propre tir ni même créer tout court, et c’est un gros problème pour l’attaque, quand les créateurs Fred VanVleet, Pascal Siakam ou Scottie Barnes seront sur le banc. Même si le coach de Toronto laisse bien souvent au moins un des trois cadres avec les remplaçants.

CHICAGO BULLS

Les titulaires : P. Beverley, A. Caruso, Z. LaVine, D. DeRozan, N. Vucevic.
Les remplaçants : C. White, A. Dosunmu, P. Williams, D. Jones Jr.
Les absents : L. Ball.
Le coach : B. Donovan.

Au même titre que les Raptors, et peut-être même dans des proportions plus importantes encore, les Bulls ont proposé une saison régulière particulièrement décevante, sans relief ni saveur, n’apparaissant jamais en position de se battre avec le haut de la conférence Est pour sécuriser une place dans le Top 6.

Ainsi, après une saison 2021/22 convaincante, Billy Donovan et ses hommes ont fortement régressé cette saison et se retrouvent alors en position de louper les playoffs, en cas de défaite à l’issue de ce match couperet…

La raison principale de ce constat est sans doute la blessure de Lonzo Ball, dont l’absence interminable s’est faite terriblement ressentir en attaque, domaine dans lequel les Bulls ont stagné dans les bas-fonds du classement de la ligue. Car sans véritable meneur de jeu pour organiser les phases offensives durant toute la saison, les Bulls sont bien trop souvent tombés dans le prévisible, avec du « hero-ball » à outrance pour Zach LaVine et DeMar DeRozan, dont l’entente sur le parquet n’a d’ailleurs jamais été vraiment optimale.

Plus largement, les Bulls ne sont jamais apparus réglés collectivement, à l’image de Billy Donovan qui n’a cessé tout au long de la saison de pianoter avec ses rotations, dans l’espoir de trouver la bonne formule autour du trio DeRozan – LaVine – Vucevic. C’est notamment Patrick Williams qui en faisait d’abord les frais, le jeune ailier rejoignant le banc en cours de saison, remplacé par Alex Caruso. Puis Ayo Dosunmu, remplacé par Patrick Beverley après la « trade deadline »…

En somme, cette équipe de Chicago navigue à vue depuis six mois, et n’aborde clairement pas le « play-in » dans les meilleures dispositions psychologiques.

Le point fort 

Une grosse défense… Dans une saison décevante en bien des points, la défense des Bulls fut effectivement leur bouée de sauvetage dans des eaux agitées. À titre collectif, c’est peut-être bien la seule vraie satisfaction indiscutable de l’exercice, bouclé avec la cinquième meilleure évaluation défensive de toute la ligue (112.5 points encaissés sur 100 possessions), sous l’impulsion notamment du trio d’arrières Alex Caruso – Patrick Beverley – Ayo Dosunmu qui imposent la cadence sur les porteurs de balle adverses. Sans certitude en attaque, les Bulls s’en remettront une nouvelle fois à leur défense, face à une équipe de Toronto grande et athlétique.

Le point faible

…gâchée par une attaque aléatoire. La défense des Bulls fut en effet cette saison autant un point fort que leur attaque fut un point faible (113.5 points marqués sur 100 possessions, 24e sur 30). On l’a dit, l’absence de Lonzo Ball a fait très mal de ce point de vue puisqu’elle a obligé les Dosunmu, Caruso et Beverley, clairement pas des organisateurs naturels, à jouer contre-nature. Mais surtout, la conséquence de l’absence de Lonzo Ball fut le recours quasiment systématique, mais sans grand succès, aux isolations de Zach LaVine et DeMar DeRozan sur demi-terrain, alors que les Bulls n’ont pas non plus particulièrement brillé en transition (14 points en moyenne par match, 15e sur 30). Un dernier point à mettre en lumière, qui pourrait faire très mal à la troupe de la « Windy City » contre Toronto : les rebonds offensifs. Un domaine dans lequel les Bulls, avec seulement 8.4 prises par match, sont 28e de la ligue, pour seulement 10.6 points marqués sur secondes chances, la plus mauvaise moyenne de la ligue. Alors qu’en face, les Raptors, avec un groupe très grand et athlétique, pointent à la deuxième position de la ligue, aussi bien à la moyenne de rebonds offensifs captés par match (12.7), que de points marqués sur secondes chances (16.4)… « Cette saison, le plus gros challenge face à eux, pour nous, était leur taille » reconnaissait d’ailleurs Billy Donovan, ce vendredi en conférence de presse.

La clé du match

La défense sur DeMar DeRozan. Cette saison, lors des trois confrontations entre Chicago et son ancienne équipe, l’ailier, à chaque fois, a peiné à peser offensivement : 20 points en 9 tirs seulement au premier match (avec 5 pertes de balle), 9 points à 2/6 aux tirs au second match puis 13 points à 5/11 aux tirs (avec 3 pertes de balle). Pas un hasard, puisque Toronto, dès le premier match entre les deux formations, avait brillamment exposé la « DeRozan-dépendance » des Bulls, appliquant une stratégie simple mais efficace : multiplier les prises à deux pour forcer l’ancienne vedette du club à lâcher le cuir, et notamment l’empêcher de trouver sa zone de confort à mi-distance. Une stratégie qui à deux reprises en trois matchs s’était ponctuée par une victoire de Toronto, ce qui laisse logiquement penser que Nick Nurse optera une nouvelle fois pour ce système défensif. Il est aussi certain que les Bulls, dont la prévisibilité en attaque est le gros point faible, s’y préparent à l’avance…

En saison régulière

Raptors 2-1

– 06 novembre : Toronto – Chicago (113-104).
– 07 novembre : Chicago – Toronto (111-97).
– 28 février : Toronto – Chicago (104-98).

Verdict

Toronto. Si l’affiche est ouverte, entre deux équipes animées par l’instinct de survie mais sans grande certitude affirmée, il nous semble tout de même que Toronto est la meilleure équipe. Ou du moins la plus stable et constante des deux côtés du terrain, avec des joueurs habitués depuis plusieurs années à jouer ensemble des matchs couperets (Fred VanVleet, Pascal Siakam, OG Anunoby…). Les Bulls, dans leur deuxième année ensemble seulement, ne peuvent pas en dire autant. Alors, à dynamique récente similaire (9 victoires et 6 défaites sur les 15 derniers matchs), le solide plancher collectif des Raptors semble capable de maitriser l’escouade de Chicago, dont les lacunes offensives pourraient être handicapantes, dans un match qui devrait surtout se jouer sur demi-terrain. Sans compter que les Raptors jouent à domicile, dans une des ambiances les plus chaudes de la ligue.

Horaire

Dans la nuit de mercredi à jeudi, à 01h00.


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