Pour sauver sa peau, Brooklyn s’est mis en mode playoffs

« On est arrivé avec l’état d’esprit d’un match de playoffs. » Avec cette phrase, Cameron Johnson a tout résumé. Les Nets avaient bien besoin d’aborder un match avec cette volonté car les derniers jours avaient été très rudes.

Déjà parce que la franchise restait sur cinq revers de suite. Ensuite parce que, faute de victoire, les Nets avaient perdu leur sixième place, la dernière directement qualificative pour les playoffs.

Il fallait donc réagir, et vite. Dès lors, quoi de mieux que de le faire face aux nouveaux propriétaires de cette sixième place, le Heat, et à Miami en plus ?

« On devait gagner ce match », assure Cam Johnson au New York Post. « C’était ce qui ressemblait le plus à un match de playoffs, avec des conséquences importantes, à ce stade de la saison. C’était une rencontre capitale pour nous. On s’est efforcé de la gagner. »

Les Nets vont faire la différence en seconde période, qui sera totalement dominée sur le score de 64-31 ! Max Strus et ses coéquipiers avaient régalé en première mi-temps, mais la défense de Brooklyn va ensuite les étouffer.

« On est resté calme et serein à la mi-temps. On n’a pas tremblé et c’est bien », commente Jacque Vaughn. « On est resté soudé et c’est le plus important », insiste Mikal Bridges. « On a fait un remarquable travail pour repartir de l’avant. On a besoin de chaque match et de celui-ci en particulier. On s’est battu, on a tout donné. »

Brooklyn, la bête noire du Heat

Par conséquent, ce succès autoritaire des Nets permet de briser la série noire et de reprendre la sixième place.

L’écart est encore faible (0.5 victoire) avec Miami mais Brooklyn est devant, et en cas d’égalité avec la franchise floridienne, les Nets auront le « tiebreaker », avec un bilan de trois victoires en trois matches face au Heat.

Mais Jacque Vaughn ne veut pas encore penser à tout ça… « On a besoin d’une dynamique, de confiance, de l’assurance qu’on peut y arriver », liste-t-il pour SNY. « Pas la peine de compliquer plus les choses que ça. »

Comme Darvin Ham peut le soutenir du côté de Los Angeles, le coach des Nets ne se projette pas. Il ne vise que le prochain match, pas plus loin. « C’est comme la March Madness : un match et c’est tout. Je ne discute pas du classement avec mon groupe. On prend les jours les uns après les autres. »