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Qui sont les anciens meilleurs marqueurs de l’histoire en NBA ?

NBA – LeBron James va succéder à Kareem Abdul-Jabbar dans les prochains jours et devenir le meilleur marqueur de l’histoire de la ligue. Mais qui étaient les prédécesseurs du pivot des Lakers ?

Depuis presque 40 ans, c’est un nom indéboulonnable, une information qui se passe de génération en génération et qui ne bouge pas : Kareem Abdul-Jabbar est le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA et dans l’histoire, personne n’a inscrit plus de points que l’ancien pivot des Lakers.

Mais cette phrase va se conjuguer au passé d’ici quelques jours puisque LeBron James va prendre cette première place cette semaine et sans doute la garder pendant un long moment. Comme ces deux prédécesseurs d’ailleurs, car l’identité du roi des points en NBA ne change évidemment pas tous les jours.

Entre 1966 et 2023 donc, avant James, seuls Wilt Chamberlain et Kareem Abdul-Jabbar ont occupé ce sommet. Et avant eux, dans les premiers temps de la ligue, quelques autres joueurs seulement. Retour sur l’identité des meilleurs marqueurs de l’histoire, tous entrés au Hall of Fame depuis.

Joe Fulks : entre 1946 et le début des années 1950 avec 8 003 points

Celui qui était surnommé « Jumpin Joe » fut un précurseur du basket, trop oublié désormais. Joe Fulks a en effet démocratisé le shoot en suspension. Il fut le premier à s’en servir de manière si létale et cela explique en partie ses chiffres offensifs dans les premières années de la NBA naissante (qu’on appelle encore la BAA). La preuve : pour son huitième match seulement, il inscrit 37 points. Quelques jours après, il dépasse déjà les 40 unités puis monte même à 47 points à la fin de l’année 1948.

Pas étonnant donc de le voir être le premier meilleur marqueur de la saison de l’histoire de la ligue avec 23.2 points de moyenne en 1946-1947, puis avec 22.1 points la saison suivante. Il monte même à 26 points par match en 1948-1949, mais George Mikan le devance. Le 10 février 1949, il réussit notamment un des plus grands matches de l’histoire avec 63 points, alors que le chronomètre des 24 secondes n’existe pas encore.

Champion NBA la première saison de l’histoire avec les Warriors de Philadelphie, il terminera sa carrière en 1954 avec 8003 points inscrits, avant d’entrer au Hall of Fame en 1978, deux ans après sa mort tragique, tué par son beau-fils d’un coup de carabine dans le cou, à 54 ans seulement.

George Mikan : début des années 1950 au 11 janvier 1958 avec 10 156 points

Honoré par les Lakers en début de saison, avec son fameux #99 retiré, George Mikan reste la première grande star de la NBA. Avec ses 2m08, il est le premier joueur dominant. Pour ses dix premiers matches, il dépasse les 30 unités à cinq reprises et monte même une fois à 53 points sa première année. Le joueur des Lakers de Minneapolis termine sa première saison avec 28.3 points de moyenne, devant Joe Fulks et ses 26 points donc.

Mikan écrase la ligue dès son arrivée en remportant trois fois de suite le titre de meilleur marqueur (28.4 points par match, puis 27.4 et 28.4) et surtout cinq trophées de champion NBA, avec des statistiques en playoffs également très impressionnantes. Le tout en sept saisons seulement. Celui qu’on surnommait « Mr. Basketball », disparu en 2005, prend donc les commandes des meilleurs marqueurs de l’histoire lors de son départ à la retraite, en 1956.

Dolph Schayes : du 12 janvier 1958 au 7 février 1964 avec 18 438 points

« Un grand moment dans l’histoire du basket », annonce le journal Post-Standard le 12 janvier 1958. Ce jour-là, Dolph Schayes n’avait besoin que de 18 points pour dépasser George Mikan et ainsi devenir le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA. Il en marquera 23 face à Detroit, pour offrir un souvenir mémorable aux 2 572 spectateurs présents.

Légende des Sixers décédée en 2015, Schayes a notamment battu le record de l’ancien pivot des Lakers grâce sa longévité, par rapport à Mikan et Fulks qui n’ont pas dépassé les huit saisons dans la ligue. Car sa moyenne en carrière ne fut pas la plus haute (18.5 points) mais il a disputé quinze saisons (le record est tombé durant sa neuvième) et surtout 91 % des matches de son équipe.

Bob Pettit : du 8 février 1964 au 13 février 1966 avec 20 880 points

Premier MVP de la saison régulière de l’histoire en 1956 – un trophée qu’il gagnera à nouveau en 1959 -, premier joueur à dépasser les 20 000 points en carrière, All-Star chaque saison sans exception, troisième meilleure moyenne au rebond de l’histoire ou encore champion NBA en 1958… Sans doute trop éclipsée par la domination collective des Celtics et celle de Bill Russell, la carrière de Bob Pettit reste néanmoins remarquable.

Il a accumulé les saisons à plus de 25 points par match puis dans sa dixième, le 8 février 1964, et paradoxalement dans un de ses plus mauvais matches au scoring de son exercice 1963/1964, l’intérieur des Hawks (qui évoluent à Saint Louis à l’époque) inscrit 18 points et double Dolph Schayes, qui coache alors les Sixers, dans une défaite face aux Warriors.

« Je me souviens plus s’ils avaient arrêté le match ou pas », commente l’ancien joueur à 90 ans pour Sports Illustrated. « C’était un événement comme un autre dans l’histoire de la NBA, important pour personne sauf pour moi. Pour moi, c’était énorme. »

Le match fut bien interrompu au moment du record, en début de seconde période et l’une des légendes des St. Louis Cardinals en MLB, Stan Musial, avait alors offert un trophée et le ballon du match à Pettit. En face, ce soir-là, un de ses adversaires a inscrit 30 points. Son nom ? Wilt Chamberlain…

Wilt Chamberlain : du 14 février 1966 au 4 avril 1984 avec avec 31 419 points

Le record de Bob Pettit n’aura tenu que deux ans. Comment résister davantage au raz-de-marée Wilt Chamberlain ? Quand il débute la saison 1965-1966, le pivot des Warriors tourne à 40.6 points de moyenne en carrière, après 464 matches ! Les records tombent ainsi les uns après les autres à une vitesse folle et, en mars 1962, « Wilt The Stilt » réalise l’impossible et marque 100 points dans un match. La question n’était donc pas de savoir si Chamberlain allait oui ou non faire tomber ce record, mais quand allait-il le réussir.

Ce sera pour le 14 février 1966, face à Detroit. Chamberlain fait un match classique pour lui et ses standards avec 41 points et 23 rebonds, sans oublier 13 passes. Une photo de lui est prise dans le vestiaire avec un ballon sur lequel est inscrit le nouveau record de points (20 844 points, alors). Un cliché bien moins célèbre que celui avec l’affiche « 100 » quelques années auparavant.

Après la rencontre et ce nouveau record pour lui, il fait cette prévision. « Les scoreurs s’améliorent et je pense qu’un jour, quelqu’un marquera 100 points, peut-être plus. Mais celui-ci pourrait durer un moment. Il est important pour moi car il symbolise une performance qui s’étend dans la durée. Je le voulais vraiment. » 60 ans après, Chamberlain s’est trompé de sens dans sa déclaration : ses 100 points restent intouchables, ils n’ont pas été approchés, alors que son record de points est tombé et six joueurs sont désormais passés devant lui.

Kareem Abdul-Jabbar : du 5 avril 1984 à février 2023 avec 38 387 points

Wilt Chamberlain gardera donc son record pendant un peu plus de 18 ans. Le 5 avril 1984, face au Jazz, c’est le grand jour pour Kareem Abdul-Jabbar. Le pivot des Lakers a besoin de 21 points pour devenir le meilleur marqueur de l’histoire de la ligue et déloger son ancien adversaire au début des années 1970. Et comme pour son prédécesseur, le record tombe sur un terrain neutre. Le Jazz, pour des raisons économiques, évoluait à domicile au Thomas & Mack Center de Las Vegas à l’époque, quand Chamberlain avait battu le record à Charleston en 1966, et non à Detroit.

Abdul-Jabbar, qui va alors sur ses 37 ans, fait le minimum et ne force rien avec 22 points. C’est évidemment sur une passe de Magic Johnson et sur un « sky hook » que le record est immortalisé. Mais autre temps, autre époque, les journalistes ne s’étaient pas bousculés pour couvrir ce match historique. « Je pense que c’était un peu sous-estimé », juge notre confrère Thomas Bonk, qui avait couvert la rencontre pour le Los Angeles Times. « Ce n’était pas un énorme événement, la ligue était encore à ses débuts en matière de marketing. »

L’ancien des Bucks n’avait pas non plus attaché une grande importance à ce record sur le moment comme dans les semaines précédentes. La saison régulière touchait à sa fin, la franchise visait surtout le titre (les Californiens avaient été battus en 1983 en Finals) et Abdul-Jabbar était un personnage très discret. « Il n’aimait pas parler de lui. Je pense qu’il voulait en finir avec ça », se souvient son coéquipier Mitch Kupchak, futur dirigeant des Lakers, pour le New York Times.

Car si David Stern, nouveau patron de la NBA, s’était déplacé et si le joueur avait aussi reçu quelques cadeaux (la NBA lui avait offert une bague, adidas une voiture, Jerry Buss du matériel audio…), l’engouement médiatique n’était pas aussi important qu’aujourd’hui. « C’était en mode : on met le panier, merci au basket et on repart au boulot », résume James Worthy puisque le sextuple MVP avait terminé la rencontre sur le banc, après avoir été ovationné par toute la salle et entouré par ses coéquipiers.

Wilt Chamberlain, avec lequel les relations n’étaient pas parfaites (comme LeBron James et Abdul-Jabbar aujourd’hui), n’était pas venu à cette passation de pouvoir, mais sera invité à une cérémonie le lendemain à Los Angeles, avant le match contre Kansas City. Le temps pour l’ancien recordman d’envoyer une petite pique à son successeur : « Si j’avais reçu la moitié de la fanfare que Kareem reçoit en ce moment, je ne sais pas comment j’aurais fait. Je dois être un monde à part car, si ce record est si génial que ça, ce n’est qu’un seul des 90 que je possède. »

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