« Évidemment, comme tout joueur, on imagine probablement être choisi un peu plus haut. » Moussa Diabate a pourtant dû se contenter de la 43e position lors de la dernière draft. Déçu ? Frustré ? « En fin de compte, je savais quelles équipes étaient intéressées par moi. Même si je ne savais pas qui allait me choisir, je savais quand même qui était intéressé », décrit le Français dans une interview pour Basketball News.
Les Clippers, qui ont fini par mettre la main dessus, étaient particulièrement intéressés. Direction Los Angeles donc pour l’ancien intérieur de Michigan qui avoue qu’il n’avait pas vraiment de destination favorite question vie hors des terrains.
« Je m’en fiche un peu, ça aurait pu être Minnesota, Cleveland ou Sacramento, ça n’a pas vraiment d’importance. Pour moi, il s’agissait simplement de pouvoir intégrer une équipe et, à partir de là, d’essayer de m’améliorer. Mais évidemment, L.A. est incroyable et le temps est génial. Comparé au Michigan, c’est vraiment mieux ! », en rigole le joueur de 20 ans.
Quatre joueurs l’ont influencé
Au-delà des températures favorables, le Frenchy découvre une franchise très ambitieuse où évoluent quelques grands noms de la ligue (Kawhi Leonard, Paul George, John Wall…). Le jeune homme n’a pas encore eu l’occasion de rencontrer tous ses nouveaux coéquipiers mais voit déjà comme une « bénédiction » le fait de pouvoir évoluer à leurs côtés. « Je dois juste continuer, continuer à travailler, et évidemment apprendre des plus grands », assure-t-il, en estimant que les Clippers n’avaient pas un profil comme lui jusqu’ici.
Il en profite pour dévoiler les quatre joueurs qui ont ou ont eu le plus d’influence sur son jeu : Bam Adebayo, Pascal Siakam, Jaren Jackson Jr. et Kevin Garnett. « Ce sont quatre joueurs que j’ai vraiment admirés », formule-t-il en citant également un ancien joueur comme Tim Thomas ainsi que Serge Ibaka. En somme, que des postes 4 ou 5 très mobiles, plutôt à l’aise balle en main, et capables de s’écarter du cercle.
L’avenir dira s’il sera un jour en mesure de se rapprocher du niveau de tous ceux-là. On rappelle que Lawrence Frank voit en lui « un projet de développement » qui se fera en marge des ambitions à court terme de la franchise. « Les Clippers essaient vraiment de construire quelque chose et de faire en sorte que quelque chose se passe, donc c’est vraiment un type d’environnement différent, alors qu’une équipe comme OKC (évoquée dans l’interview) n’a peut-être pas le même environnement », constate le Français, lucide.
Ce dernier, malgré ses premiers pas, a encore du mal à réaliser : « Je ne sais pas quand, intérieurement, je vais me dire : ‘Bon, tu es un joueur NBA maintenant’. Je ne sais pas ! (rires). Je dois juste continuer à travailler et à progresser. »