Richard Hamilton n’aura pas eu la même chance que Ben Wallace. L’an passé, pour la « lottery » de la Draft 2021, le pivot avait porté chance aux Pistons, qui avaient hérité du premier choix, et donc de la possibilité de sélectionner Cade Cunningham quelques semaines plus tard.
Cette année, l’arrière masqué n’a pas réédité « l’exploit », puisque les Pistons, qui avaient pourtant un des quatre plus mauvais bilans de la ligue, ont dû se contenter du cinquième choix.
Les aléas des balles de ping-pong, alors que « Rip » Hamilton assure qu’il a pourtant tout fait pour que la chance tourne en sa faveur. « Je me devais de l’amener pour un moment pareil » explique-t-il pour The Athletic, en référence à son fameux masque, son porte-bonheur pour la soirée. « Normalement, je le garde en hibernation, mais pour une soirée comme celle-ci, avec une grande pression, je devais le sortir. »
Le mentor de Devin Booker
L’an passé, lors de la finale de conférence Ouest entre Suns et Clippers, Devin Booker s’était fracturé le nez après un choc avec Patrick Beverley. Pour repousser l’opération et continuer à jouer, il utilisait un masque pour se protéger.
Natif de Grand Rapids, dans le Michigan, « Book » a grandi en idolâtrant le célèbre arrière des Pistons. En contactant son idole de jeunesse au sujet du fameux masque, l’ancien pensionnaire de Kentucky bouclait la boucle.
« Il m’avait dit qu’il avait pour habitude, quand il était jeune, de découper un masque en papier et de l’enfiler. Le fait qu’il en porte un en NBA, c’est vraiment sympa. Il m’a même envoyé ce masque, il l’avait signé pour moi. C’était génial » ajoute Rip Hamilton. « Je le connais depuis qu’il est gamin, depuis qu’il a 16 ans. Je l’ai vu grandir, comme personne et comme joueur. Je l’ai vu aller à Kentucky, devenir une star en NBA. C’est assez magique. Je fais en sorte de lui transmettre mon savoir, le plus possible. »
Un futur au sein de la franchise ?
Le champion NCAA en 1999 avec Connecticut entre ensuite dans le vif du sujet, et évoque bien sûr les Pistons. Interrogé sur ses futurs plans de carrière, l’arrière tend d’abord une grande perche à la franchise.
« Nous verrons ce que l’avenir réserve. Je suis un Piston pour la vie. S’ils ont besoin de moi, je serai là. Ce club a eu une telle importance sur ma vie, j’ai grandi ici, comme personne et comme joueur. Je suis là pour eux, mon téléphone est toujours à proximité. »
Avant de livrer son point de vue sur l’état actuel du club, en pleine reconstruction. « Je pense que Troy [Weaver] a fait du bon boulot depuis qu’il est arrivé. Je prêche la patience. On ne peut pas griller le étapes, surtout quand il y a autant de gamins dans l’équipe. Ils essayent de rebâtir une culture, ça prend du temps. »
« Quand je suis arrivé à Detroit, Ben [Wallace] avait déjà établi la culture. Aujourd’hui, ils essayent de repartir à zéro et d’établir à nouveau cette culture. Les joueurs le comprennent. Pour gagner, pour que les fans des Pistons les soutiennent tous les soirs, ils doivent bosser et jouer dur. Il faut se donner à 100%, tout le temps. Si c’est le cas, de belles choses les attendent à l’avenir. » conclut-il ainsi.