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Preview Play-in | LA Clippers (8) – New Orleans (9)

NBA – Qui va affronter les Suns au premier tour des playoffs ? C’est tout l’enjeu de cette rencontre entre les Clippers et les Pelicans.

Update : évidemment, le forfait de dernière minute de Paul George change totalement la donne…

Jusqu’à présent, l’avantage du terrain a profité aux formations qui disputent le « play-in », et c’est au tour des Clippers de recevoir après leur défaite face aux Wolves. C’est peut-être la dernière occasion pour la Crypto.com Arena de vibrer puisque les Lakers sont déjà en vacances. Face aux troupes de Tyronn Lue, des Pelicans qui n’ont plus rien à perdre. Les coéquipiers de Brandon Ingram avaient débuté la saison par 12 défaites en 13 matches, et personne ne les imaginait capable de renverser la situation.

Pour les Pelicans, chaque rencontre est du bonus, et la pression sera donc sur les Clippers, finalistes de conférence la saison passée, mais durement touchés par les blessures cette saison puisque Kawhi Leonard n’a pas joué de la saison, et que Paul George a manqué quasiment trois mois de compétition. Mais les Clippers, c’est d’abord un collectif, comme ils l’avaient prouvé en playoffs la saison passée. Tyronn Lue parvient à tirer le meilleur d’un groupe amoindri, mais très expérimenté. Paul George, Nicolas Batum ou encore Marcus Morris et Reggie Jackson ont l’habitude de ces matchs couperets, et ça pourrait peser dans ce « win or go home ».

En face, c’est plus jeune, et il y a aussi un grand absent : Zion Williamson. Mercredi, il a fait le show à l’échauffement, mais il n’est toujours pas autorisé à jouer. Sans lui, ce « play-in » tient du miracle, et les dirigeants ont eu le nez fin. D’abord en optant pour Willie Green comme coach. Puis en allant chercher CJ McCollum aux Blazers. Son leadership et son expérience ont donné un vrai coup de fouet à l’équipe.

Présentation des Pelicans

Les titulaires : C. McCollum, B. Ingram, H. Jones, J. Hayes, J. Valanciunas.
Les remplaçants : L. Nance Jr, N. Marshall, D. Graham, T. Murphy III, J. Alvarado.
Absents : Zion Williamson et Kira Lewis.
Le coach : Willie Green.

Sans vrai meneur de jeu de formation, les Pelicans ont trouvé une formule qui fonctionne après le All-Star Weekend. Avec CJ McCollum et Brandon Ingram en porteurs de balle principaux, entourés d’un très bon défenseur (Herb Jones) et d’un duo d’intérieurs Hayes – Valanciunas qui limite le « spacing » mais qui est assez complémentaire des deux scoreurs sur « pick-and-roll », le cinq majeur des Pelicans a trouvé son rythme de croisière.

En sortie de banc, les profils sont variés et face aux Spurs, Willie Green a donné des pistes sur sa rotation raccourcie. Devonte’ Graham a été peu utilisé, tandis que Jose Alvarado lui a piqué du temps de jeu par son activité et sa défense. Il aura un rôle important face à Reggie Jackson et Terence Mann. À l’aile, Larry Nance Jr. n’est pas revenu à son meilleur niveau mais il apporte aussi de la défense et des rebonds. Il manque par contre une vraie troisième rotation intérieure pour soulager Valanciunas.

Le point fort

Le duo McCollum – Ingram. Comme face aux Spurs, et quelle que soit la physionomie du match, le duo fort des Pelicans va jouer un rôle essentiel. À eux deux, c’est entre 50 et 60 points assurés, et c’est du velours pour Willie Green, mais aussi leurs coéquipiers. Ils n’ont pas peur de prendre leurs responsabilités et ils ont une énorme confiance en eux. À l’instar du duo Irving-Durant, ils permettent aussi aux Pelicans de varier leurs attaques et d’empêcher les défenses de se resserrer ou de se focaliser uniquement sur un des deux. Ils sont complémentaires, forts avec ou sans ballon, et c’est tellement précieux en playoffs, et pour l’instant en « play-in ».

Le point faible

Le « spacing ». On l’avait déjà dit avant la rencontre face aux Spurs, et c’est toujours valable. Avec le trio Jones – Hayes – Valanciunas en couverture derrière CJ McCollum et Brandon Ingram, La Nouvelle-Orléans a trouvé un équilibre lors de la deuxième partie de saison. Sauf que ça a forcément limité le secteur du tir à 3-points puisque Hayes et Valanciunas ne sont pas des spécialistes du « pick-and-pop » et plus généralement du tir à 3-points. Depuis le All-Star Break, l’équipe est ainsi 28e au nombre de tirs extérieurs tentés, et 25e au niveau de l’adresse, vu que ce n’est pas non plus le point fort d’Herb Jones, et que Brandon Ingram n’est pas particulièrement adroit (33%) cette saison. Face aux Spurs, seulement 20 tirs pris de loin, pour huit réussites.

PRÉSENTATION DES CLIPPERS

Les titulaires : R. Jackson, P. George, M. Morris Sr, N. Batum, I. Zubac.
Les remplaçants : T. Mann, R. Hood, L. Kennard (incertain – ischios), R. Covington, A. Coffey, N. Powell, I. Hartenstein.
Les absents : K. Leonard.
Le coach : T. Lue.

Les Clippers ont réussi une saison exemplaire au regard des problèmes, et Tyronn Lue y est pour beaucoup. Depuis les playoffs, le coach californien a réussi à insuffler un état d’esprit « commando » à son groupe qui a su se réinventer pour rester compétitif. Comme certains de ses joueurs, il a l’habitude et la maitrise des matches à enjeu en playoffs.

Les retours de Paul George et de Norman Powell dans la foulée ont regonflé le moral des troupes. En l’état, cette équipe peut dominer les Pelicans par son expérience des playoffs, des matches couperets et de ses joueurs, mais aussi avec le soutien de son public.

Le point fort

L’expérience. Même s’ils ont perdu face à la fougue des Wolves, les Clippers possèdent une expérience inestimable des playoffs, et des matches à enjeu. Leur superbe parcours en 2021 a provoqué un déclic, et Tyronn Lue a créé une véritable identité de « cols bleus » chez une formation de vétérans. Cette équipe ne renonce jamais, même lorsqu’elle est largement menée. Mentalement, difficile de les faire douter.

Le point faible

L’absence d’un deuxième scoreur fiable. Après la défaite face aux Wolves, Norman Powell a fait son mea culpa, regrettant de ne pas avoir été assez agressif en attaque. Paul George, seul, ne pourra pas faire de miracles et les Clippers ont besoin d’un joueur régulier à 15-20 points par match pour l’épauler, le soulager et ainsi éviter qu’il ne soit le centre d’attention de la défense.

LA CLÉ DU MATCH

La défense sur Paul George. Après avoir limité Dejounte Murray, Herb Jones va s’occuper de Paul George. Le leader des Clippers est à la fois le « playmaker » et le finisseur des Clippers, et le rookie peut avoir un rôle décisif s’il parvient à le freiner. Mais Herb Jones aura beaucoup de travail puisqu’il devra aussi surveiller Reggie Jackson pour éviter que CJ McCollum soit pénalisé par les fautes. Il pourra compter sur le duo Hayes – Valanciunas pour l’aider en couverture, mais pas trop car George est un très bon passeur, et il est entouré de joueurs capables de marquer entre 15 et 20 points, qu’il s’agisse de Jackson, Morris, Zubac ou même Mann, Covington et Powell en sortie de banc. Lors de la dernière confrontation, le 4 avril dernier, les Clippers avaient terminé la rencontre avec sept joueurs à 11 points et plus, et un George à 5 sur 15 aux tirs.

SAISON RÉGULIÈRE

New Orleans 3-1

20 novembre : Pelicans – Clippers 94-81

30 novembre : Clippers – Pelicans 104-123

14 janvier : Pelicans – Clippers 113-89

4 avril : Clippers – Pelicans 119-100

VERDICT

LA CLIPPERS. On l’a vu dans ce « play-in », l’avantage du terrain est essentiel, et les Clippers partent avec un avantage. Il ne faut pas sous-estimer non plus leur expérience des playoffs, et leur expérience tout court. À New Orleans, l’effectif reste jeune, notamment le banc, et ce sera dur de résister à la pression et au métier des Clippers. Surtout s’ils décident de durcir le jeu. Autre point fort des Clippers : une rotation plus large et plus homogène.

HORAIRE

À 04h00, ce vendredi soir.


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