Il y a du avoir du bruit dans le vestiaire du Jazz… Comme lors du Game 6 des demi-finales de conférence, le Jazz a mené de 25 points face aux Clippers. Et comme au Game 6, ils ont perdu. C’est la cinquième défaite de suite, et l’équipe glisse au classement, au point d’être désormais sous la menace des Nuggets et des Wolves. L’équipe rêvait de la 2e ou 3e place, et désormais elle doit éviter d’aller au « play-in » !
« Ça fait mal. Je déteste perdre. Je ne peux pas parler pour tout le monde, mais personnellement, ça fait mal » lâche d’abord le Français. Le « Je ne peux pas parler pour tout le monde » montre bien qu’il y a une cassure dans le groupe. Comment le Français peut imaginer que certains de ses coéquipiers ne sont pas touchés par cette défaite ?
« On s’est désunis, et de plus en plus. On perd notre équilibre, on ne fait plus circuler la balle, et c’est en défense que ça pèse » poursuit-il. « Les bonnes équipes savent comment en profiter. C’est toujours la même chose, encore et encore. Toujours de la même façon. C’est l’essence même de notre jeu. C’est ce qui nous punit. C’est comme si on laissait tomber. »
Pour le Français, ce Jazz ne va pas au combat et au charbon. On ne sait pas si la blessure et le départ de Joe Ingles et l’absence de Bojan Bogdanovic y sont liés, mais Utah a perdu sa « grinta ».
« Je me fais défoncer tous les soirs. Chaque soir, je prends des coups et c’est normal. Le basket est un sport physique. Il faut qu’on parvienne à le faire comme les adversaires. Je ne vois pas une équipe qui se salit pas les mains. On ne s’est jamais sali les mains ! »
Qu’en pense Donovan Mitchell ? « Je ne sais pas quoi dire. C’est toujours la même merde. Comme l’an passé… »
Et Quin Snyder ? « Je ne vois pas une équipe fragile. Je vois une équipe qui ne fait pas ce qu’il faut faire. Dans le dernier quart-temps, on perd la balle huit fois. On leur donne 12 ou 14 points sur des tirs en seconde chance. Si on avait évité ces deux choses, il ne se serait rien passé.«