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Julius Randle regrette que les Knicks aient oublié leur force défensive

NBA – C’était leur force la saison passée, et la raison majeure pour laquelle ils étaient revenus au premier plan. Mais les Knicks ne sont plus la citadelle défensive qu’ils étaient cette saison. Loin de là !

À +16 en première mi-temps, les Knicks pensaient bien pouvoir gâcher les débuts de James Harden à domicile. Mais, dans un Wells Fargo Center en ébullition, le nouvel arrière des Sixers a fait le show avec 26 points, 9 passes, 9 rebonds pour renverser la vapeur et infliger un sixième revers consécutif à New York (123-108).

Après coup, Tom Thibodeau pointait du doigt la piètre prestation défensive de son équipe, passée de la 4e place (107.8 points encaissés sur 100 possessions) à la 17e place des meilleures défenses cette année (110.8 points encaissés sur 110 possessions). Et, une fois n’est pas coutume, c’est Julius Randle qui reprenait plus ou moins ce langage en regrettant la perte d’identité défensive des Knicks, de la saison passée à cette saison.

« Je crois simplement qu’on doit se battre davantage en défense« , avance l’ailier fort dans le New York Post. « Le coach a été obligé de prendre un temps-mort dans les premières minutes de la deuxième mi-temps parce qu’on ne se battait pas suffisamment. Ça commence par nous. On n’a pas réussi à obtenir les stops dans les moments importants. Nos adversaires arrivent à faire des séries. Quand on se souvient de qui on était la saison passée… On faisait partie des meilleures équipes défensives de la Ligue et on se vantait de pouvoir faire des stops à des moments-clés. On arrivait à enchaîner trois, quatre stops défensifs d’affilée. Une des choses que le coaching staff nous montre après les matchs, c’est le nombre de fois où on parvient à enchaîner trois stops consécutifs. On ne le fait pas assez. »

À l’image de sa propre performance, marquée par 12 points dès le premier quart et 12 points sur les trois périodes suivantes, Julius Randle a sombré, comme ses Knicks. Dans ce qui était sensé être la soirée souvenir du match à 100 points de Wilt Chamberlain, New York a subi la loi d’un autre pivot dominant avec Joel Embiid (27 points, 12 rebonds, 4 passes).

Les Knicks en crise de confiance

Encore frappés du syndrome du troisième quart, durant lequel ils encaisseront 38 points (contre 19 marqués seulement), les Knicks n’ont pas été de taille à lutter face à des Sixers en pleine lune de miel avec leur nouvelle superstar. Pire, New York continue sa dégringolade avec trois victoires seulement sur leurs 19 derniers matchs.

De quoi perdre confiance…

« Personnellement, je n’y crois pas, mais peut-être qu’il y a un manque de confiance dans l’équipe en général [en dernier quart] », reconnaît à demi-mots Julius Randle. « Quand tu commences à perdre quelques matchs d’affilée, ça tue un peu l’esprit d’équipe. Je dois peut-être prendre les choses en mains et inspirer notre jeu, donner des mots d’encouragement. Mais c’est une ligue très rude. C’est pour ça que gagner est si précieux. On doit trouver un moyen de gagner un match. »

Malgré 30 points et 7 passes de RJ Barrett, un des rares rayons de soleil dans la grisaille new-yorkaise, les Knicks restent parmi les pires équipes de la Ligue en termes de passes décisives. Et en termes de jeu collectif, tout simplement. Mais Tom Thibodeau se contrefiche de l’attaque, tant que la défense n’est pas au point…

« On a encaissé 68 points en deuxième mi-temps. On doit trouver un moyen de gagner. On fait de bonnes choses, mais pas suffisamment pour aller gagner un match. »

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