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Edwards/Towns, un duo de choc pour remettre les Wolves sur le devant de la scène

NBA – Tous deux premiers choix de Draft, Karl-Anthony Towns et Anthony Edwards tentent de faire gagner les Wolves. Ils sont à une victoire de la 6e place.

Si l’on excepte la parenthèse de 2018, avec Jimmy Butler et Tom Thibodeau aux commandes, les Wolves n’ont pas connu les playoffs depuis 2004. Une fois en 17 ans, ça ne fait pas bien lourd.

Surtout si on remonte plus loin et qu’on dénombre seulement neuf apparitions seulement en 32 ans d’existence ! Moins critiquée que les Clippers parmi les risées historiques de la Ligue, les Wolves ne sont quand même pas très loin devant…

Mais le vent semble enfin prêt à tourner dans le Minnesota, avec l’association de plus en plus prometteuse de Karl-Anthony Towns, le premier choix de Draft en 2015 et Anthony Edwards, le premier choix de Draft 2020.

Une alchimie naissante

Après une première année d’adaptation, lentement mais sûrement, ce qui lui a probablement coûté le titre de rookie de l’année aux dépens de LaMelo Ball, Edwards confirme tout son potentiel de scoreur fou avec 22 points de moyenne (plus 6 rebonds et 4 passes), après en avoir cumulé 19 pour sa première campagne.

A ses côtés, Towns a retrouvé de sa superbe après deux saisons bien maussades, voire déprimantes, minées notamment par la mort de sa mère causée par la pandémie (ainsi que d’autres membres de sa famille).

S’il produit un peu moins statistiquement, de 25 points, 11 rebonds et 4 passes à 24 points, 9 rebonds et 3 passes, KAT a retrouvé de l’adresse (51% aux tirs dont 42% à 3-points, contre 49% et 39% respectivement l’an passé) et surtout le sourire. Et la joie de jouer.

Ses difficultés surmontées, aussi bien sur le plan personnel que sur le terrain, Towns est revenu revigoré en début de saison. Et ça se sent sur le bilan des Wolves, à 15 victoires et 17 défaites cette saison, bien calé dans la course aux playoffs à l’Ouest en 9e position. Pour comparaison, Minnesota avait dû attendre le 57e match de la saison l’an passé avant d’atteindre sa 13e victoire…

« J’avais la sensation que je pouvais faire beaucoup de choses tout seul. Je suis prêt à accepter de grosses responsabilités. Mais je me suis rendu compte aussi que tu ne pouvais pas y arriver par toi-même », concède Towns. « Tu as besoin de tes coéquipiers. Tu peux accumuler toutes les stats que tu veux mais ça ne se concrétisera pas en victoires. »

Un match record à Denver

Ça tombe bien, car cette année, KAT a du renfort un peu partout, pour la première année complète de Chris Finch au poste d’entraîneur en chef. Prenez ce match récent face à Denver par exemple, face à un concurrent direct donc, et aux débuts de la série de 4 victoires de rang de Minnesota.

Edwards a marqué 38 points, devenant au passage le plus jeune joueur de l’histoire de la Ligue à inscrire 10 tirs à 3-points dans un match. Dans la même rencontre, Towns a planté 32 points face au MVP en titre, Nikola Jokic, pour rejoindre Kevin Garnett dans le club très fermé (de deux joueurs) à avoir inscrit 10 000 points pour la franchise du Minnesota. Entre KAT et Ant, le chat et la fourmi, il y a de l’espoir à Minny !

« C’est seulement ma deuxième année, donc je ne suis pas encore complètement au point », explique Edwards dans The Athletic. « Mais globalement, si le coach arrive à trouver un moyen de nous dire à KAT et moi : « Hey, c’est ça que vous devez faire, faites le ». Il m’avait dit de faire du ‘passe et suis’ avec KAT [de lui faire la passe puis de poser un écran sur lui avant de s’ouvrir, ndlr]. Depuis, j’ai le sentiment que l’on monte en puissance. »

Bien entourés avec des joueurs de devoir comme Pat Beverley dans son rôle préféré de meneur aboyeur (et leader de vestiaire), Taurean Prince voire Malik Beasley en solides vétérans, Jaden McDaniels et Jarred Vanderbilt (mais aussi Naz Reid) qui s’acquittent très bien du sale boulot en défense et aux rebonds, les deux nouvelles stars de ‘Sota peuvent aussi compter sur D’Angelo Russell en meneur scoreur. Et puis d’un staff aux petits soins aussi.

« On continue à se battre », salue KAT. « C’est la preuve, d’abord du caractère des gars dans ce vestiaire, mais aussi du travail du coaching staff pour nous tenir disciplinés et concentré sur le match. Ils mettent vraiment toutes les chances de notre côté pour gagner des matchs. »

Towns hausse le ton

Encore trop inconstants pour prétendre à davantage qu’un strapontin en queue de peloton des playoffs, ou une place au play in dès cette saison, les Wolves commencent néanmoins à se construire une identité de jeu. Aussi bien capable d’enchaîner six défaites de suite début novembre que cinq victoires à la fin du même mois, la troupe de Coach Finch souffle le chaud et le froid. Mais se crée aussi des atomes crochus autour de son nouvel axe extérieur – intérieur.

« Ils ne peuvent pas défendre sur toi », a ainsi dit Edwards à Towns à la mi-temps d’une défaite de 32 points face au Jazz. « Je lui dis à chaque match, à chaque entraînement. Personne ne peut te tenir. Tu peux shooter, tu peux dribbler, tu as du toucher, la totale. Ils ne peuvent pas t’arrêter. S’il arrêtait d’attendre la prise à deux, on serait une bien meilleure équipe. Parce qu’on ne peut pas faire prise à deux sur lui, ou alors le faire dès qu’il reçoit la balle. Maintenant, ça va mieux. »

A 27 points, 9 rebonds et 4 passes de moyenne sur le mois de décembre, Towns a effectivement haussé le ton, se montrant plus entreprenant balle en main, ou faisant tout simplement admirer son sens du jeu à la passe depuis le poste haut. Tour de contrôle du jeu offensif des Wolves, KAT est aussi bien motivé par ses coéquipiers qu’encensé par son coach. Le climat de confiance ultime en somme.

« Je suis le meilleur intérieur shooteur de l’histoire. C’est un fait »

« C’est un joueur incroyablement doué en attaque », apprécie Chris Finch. « Il peut marquer à toutes les distances sur le terrain. Il a un jeu de jambes incroyable. C’est l’un des meilleurs shooteurs de la Ligue, pas simplement parmi les intérieurs. Vraiment bon passeur en plus. C’est un bonheur de l’avoir. Un luxe en attaque. »

Dans ce contexte, Towns se sent logiquement pousser des ailes. De là à s’auto nommer meilleur intérieur shooteur de l’histoire, il y a un pas que l’on ne saurait franchir. Pour se comparer à des Dirk Nowitzki, Kevin Love voire Chris Bosh ou Arvydas Sabonis, Towns doit encore prouver qu’il peut emmener son équipe en playoffs.

« Honnêtement, je n’ai pas besoin de jouer comme un autre. Je suis moi. Je suis le meilleur intérieur shooteur de l’histoire. C’est un fait », clame KAT. « Tu peux aller voir les stats. Je n’ai pas à jouer comme un autre. Tout le monde cherche quelle deuxième version je suis mais je suis ma propre première version. Je n’ai pas à être la deuxième version de quelqu’un d’autre. Je suis déjà original. Je ne veux pas être le double d’un autre joueur. »

Le bon casting

En tout état de cause, Towns ne se sent pas important au point de réclamer toute l’attention chez les Wolves. Au contraire, il a bien compris qu’il avait besoin de ses coéquipiers pour gagner sur la durée, et viser enfin les playoffs. Et il a bien compris qu’avec Anthony Edwards, il avait un talent brut entre les mains.

« Ant et moi, on parle. On est proche. Je comprends ce que Ant a voulu dire. Je pense simplement qu’on est tous en train de comprendre comment s’aider les uns les autres pour gagner. J’essaye de l’aider et de le mettre en situation pour réussir. Pour qu’il soit le meilleur joueur possible. »

Avec douze joueurs à 25 ans ou moins, Towns faisant partie des vétérans avec Pat Beverley et Taurean Prince notamment, les Wolves disposent d’une équipe prometteuse. On adorerait d’ailleurs voir davantage de minutes pour Leandro Bolmaro, le jeune arrière argentin passé par le Barça. Mais les places sont chères dans le Minnesota, il y a du monde.

Dans sa septième saison dans le Minnesota, Towns n’a connu qu’une seule et unique fois les playoffs (5 matchs pour 15 points et 13 rebonds de moyenne). Mais dans une ambiance délétère entre intimidations, insultes et intransigeance. Désormais assisté d’un de ses grands amis (Russell) et d’un jeune arrière en plein boom, Towns a l’occasion de refaire le film avec les bons acteurs. Avec une bonne ambiance pour ne rien gâcher.

« Je pense que j’ai encore beaucoup de choses à accomplir sous le maillot des Wolves », affirme Towns. « Je suis heureux aussi de pouvoir le faire avec ce groupe de gars dans les vestiaires. C’est vraiment le plus important d’avoir ce type de camaraderie et d’ambiance. »

Un duo à voir en playoffs

Evoluant à un niveau All Star dès sa deuxième saison, et toujours plus explosif sur ses attaques du cercle, Edwards n’en reste pas moins un gamin de 20 ans qui n’a encore que 85 matchs NBA au compteur. Un diamant brut qui démarre tout juste sa deuxième saison à vrai dire. Il y a encore des imperfections, mais lui-même les reconnait. Un bon point de départ.

« Je ne peux pas sortir des matchs comme celui-là [à 38 points], et puis ensuite me déchirer complètement. Je ne peux pas faire ça à mes coéquipiers. Parce que maintenant, ils s’attendent à un certain niveau de jeu à chaque match. Certains soirs, je suis vraiment moyen. Mais à partir de maintenant, comme Finchy l’a dit, je dois essayer d’empiler les bons matchs et enchaîner. »

Malheureusement, la pandémie s’est emmêlée pour Edwards qui est placé à l’isolement actuellement, lui qui réussissait jusque-là un mois de décembre très intéressant en termes d’efficacité offensive, à 45% au global dont 41% à 3-points. Forcément tenté de dégainer rapidement quand on lui donne autant de tickets shoot, Edwards semble trouver son équilibre dernièrement avec de l’agressivité vers le cercle pour varier les menaces. La polyvalence de Towns aide aussi…

« Si KAT et moi, on se lie ici l’un à l’autre, on va pouvoir gagner beaucoup de matchs »

Si tout ce petit monde fait preuve de bonne intelligence, le jeu de l’un bénéficiant l’autre, et vice versa, Minnesota pourrait redevenir une équipe qui compte à l’Ouest. Comme avec Kevin Garnett entre 2002 et 2004 surtout, avec cette qualification pour la finale de conférence sur les épaules d’un KG MVP, au sommet de son art, à 24 points, 15 rebonds, 5 passes et 2 contres de moyenne en playoffs (défait par les Lakers en 6 matchs).

« Je pense que si KAT et moi, on se lie ici l’un à l’autre, on va pouvoir gagner beaucoup de matchs », conclut Edwards. « Parce que si je commence à prendre de la vitesse, la défense n’a plus qu’à choisir son poison. Et, si j’étais eux, je ne laisserais pas KAT shooter toute la soirée. Vous lui donnez quinze tirs ouverts, il va en rentrer douze. Mais je ne voudrais pas non plus qu’un intérieur défende sur moi, parce que je vais le passer. KAT est dominateur. Il peut tirer, partir en dribble, passer, il peut tout faire. Jouer à ses côtés me facilite énormément le jeu. »

Avec Towns et Edwards, Minnesota a deux jeunes stars légitimes. Qui ont notamment planté 83 points en cumulé à Phoenix la saison passée, ce qui avait fait dire à Robert Horry qu’ils était des « Kobe et Shaq en miniature« . Un duo en devenir qui ferait bien d’aller grapiller de l’expérience en playoffs dès cette saison. Pour passer au format maxi. Pour forger leur alliance à l’épreuve du feu.

Karl-Anthony Towns Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2015-16 MIN 82 32 54.3 34.1 81.1 2.8 7.7 10.4 2.0 3.0 0.7 2.2 1.7 18.3
2016-17 MIN 82 37 54.2 36.7 83.2 3.6 8.7 12.3 2.7 2.9 0.7 2.6 1.3 25.1
2017-18 MIN 82 36 54.5 42.1 85.8 2.9 9.4 12.3 2.4 3.5 0.8 1.9 1.4 21.3
2018-19 MIN 77 33 51.8 40.0 83.6 3.4 9.0 12.4 3.4 3.8 0.9 3.1 1.6 24.4
2019-20 MIN 35 34 50.8 41.2 79.6 2.7 8.1 10.8 4.4 3.3 0.9 3.1 1.2 26.5
2020-21 MIN 50 34 48.6 38.7 85.9 2.7 7.9 10.6 4.5 3.7 0.8 3.2 1.1 24.8
2021-22 MIN 74 34 52.9 41.0 82.2 2.6 7.2 9.8 3.6 3.6 1.0 3.1 1.1 24.6
2022-23 MIN 29 33 49.5 36.6 87.4 1.7 6.5 8.1 4.8 3.8 0.7 3.0 0.6 20.8
2023-24 MIN 62 33 50.4 41.6 87.3 1.5 6.8 8.3 3.0 3.3 0.7 2.9 0.7 21.8
2024-25 NYK 72 35 52.6 42.0 82.9 2.9 9.8 12.8 3.1 3.5 1.0 2.7 0.7 24.4

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

Anthony Edwards Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2020-21 MIN 72 32 41.7 32.9 77.6 0.8 3.8 4.7 2.9 1.8 1.1 2.2 0.5 19.3
2021-22 MIN 72 34 44.1 35.7 78.6 0.9 3.9 4.8 3.8 2.3 1.5 2.6 0.6 21.3
2022-23 MIN 79 36 45.9 36.9 75.6 0.6 5.2 5.8 4.4 2.4 1.6 3.3 0.7 24.6
2023-24 MIN 79 35 46.1 35.7 83.6 0.7 4.8 5.4 5.1 1.8 1.3 3.1 0.5 25.9
2024-25 MIN 79 36 44.7 39.5 83.7 0.8 4.9 5.7 4.5 1.9 1.2 3.2 0.6 27.6

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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