Ancien sixième homme de l’année en 2003 chez les Kings, Bobby Jackson a marqué de son empreinte la franchise californienne. Désormais, l’entraîneur de 48 ans pourra se vanter d’avoir remporté la célèbre Summer League de Las Vegas. Remporter est même un faible mot tant les Kings ont survolé les débats.
Pourtant, leur été n’a pas commencé de la meilleure des manières. Accueillant les Warriors, les Lakers ainsi que le Heat pour la California Classic Summer League, l’équipe de Jackson a mordu la poussière sur ses deux matchs.
Cependant, l’actuel assistant de Luke Walton est resté optimiste quant aux chances de briller dans le Nevada.
« Bobby (Jackson) a vraiment fait du bon boulot au camp d’entraînement en martelant que nous devions jouer dur, rester unis et que si on faisait ça, on aurait du succès », explique le rookie Davion Mitchell. « Même lors de la California Classic, quand nous avons perdu nos deux matchs, il n’était pas défaitiste, il a continué de nous faire confiance pendant la Summer League. »
Une véritable forteresse
Et il a bien fait. En cinq matchs, les Kings ont dominé la compétition avec seulement 71,4 points concédés en moyenne. Autour de la révélation Davion Mitchell et de Neemis Queta, Sacramento a gagné chaque rencontre avec un écart moyen de 17,6 points.
Un écart s’expliquant par l’excellente défense californienne qui a limité ses adversaires à 40% de réussite au shoot sur la compétition, en étouffant les snipers adverses à 3-points. Avec Louis King et Mitchell en chiens de garde, aucune formation n’a dépassé les 26% de réussite à 3-points. Parmi elles, trois n’ont même pas atteint les 20% dans ce domaine. Une domination due en partie au mantra défensif instauré par Jackson.
« Je leur ai dit que le camp d’entraînement allait être difficile mais j’ai continué à prêcher le travail d’équipe, l’alchimie, l’entraide et la défense. L’attaque vient naturellement tant que l’on a la bonne approche », pense Jackson pour NBC Sports. « On s’est défié tous les jours à l’entrainement et je voulais créer un climat de compétition qui permettrait aux joueurs de réussir. »
Et l’apothéose de tout ça est arrivé face aux Celtics. Une victoire nette 100-67, avec 28 ballons perdus provoqués, 39% de réussite aux tirs et 19,4% à 3-points pour une équipe de Boston dépassée.
« Je ne savais pas à quoi m’attendre sur ce match », avoue Jackson. « Je savais que ça allait être une belle opposition parce qu’ils jouent vite et tirent beaucoup à 3-points. Mais j’ai dit aux joueurs qu’ils (les Celtics) n’avaient jamais rencontré une défense comme la nôtre et que si on se soutenait dans notre moitié de terrain, ça irait. C’était juste une question d’effort défensif. »
De quoi donner des idées aux hommes de Luke Walton qui ont terminé la saison passée avec la pire efficacité défensive (points encaissés sur 100 possessions) de la ligue, avec 117.2 points de moyenne.