Si le problème de la barrière de la langue ne se pose pas pour la grande majorité des joueurs étrangers draftés, il existe tout de même pour Alperen Sengun. Tout juste débarqué du championnat turc, le pivot des Rockets n’a jamais été vraiment confronté à la langue de Britney Spears.
Résultat, le rookie ne comprend pas toutes les consignes dispensées par l’entraineur Will Weaver. Heureusement, Houston compte dans ses rangs Barbara Turner, une ancienne pensionnaire du championnat turc. « J’ai joué en Turquie pendant 15 ans » explique Turner pour le Houston Chronicle. « Par respect pour la culture et le pays, j’avais décidé d’apprendre la langue. Cela s’est avéré précieux pour moi. »
Un poids en moins pour Sengun
Surtout quand il s’agit de comprendre les propos du coach. « C’était très utile. Cela a rendu le basket plus facile car si vous ne connaissez pas la langue, vous pouvez mélanger certaines choses. Nous avions un entraineur ou une coéquipière qui traduisait tout. Ça rendait les choses beaucoup plus faciles » se souvient l’ancienne joueuse de Fenerbahçe.
Aujourd’hui dans le rôle de mentor, Turner joue les intermédiaires entre Weaver et le Turc. « C’est beaucoup plus facile » dixit Sengun. « Peut-être que dans 3-4-5 mois, je maitriserai davantage l’anglais. Avoir quelqu’un qui parle turc, c’est plus facile pour moi. »
Avec cette « relation qui s’est créée facilement » selon Turner, l’ancien meilleur joueur du championnat turc peut exprimer son potentiel. Face aux Cavs, l’ancien du Besiktas a noirci la feuille de stats avec 15 points, 15 rebonds et 4 contres.
Si son pourcentage avait laissé à désire, Sengun avait démontré toutes ses qualités dans l’art de provoquer des fautes puisqu’il s’est présenté 15 fois sur la ligne.
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