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Après quinze ans comme assistant, Jamahl Mosley veut saisir sa chance au Magic

NBA – Loué de tous ceux qui l’ont côtoyé pour son relationnel et ses qualités de formateur, Jamahl Mosley veut saisir la « superbe opportunité » qui lui a été offerte en Floride.

Sur le circuit NBA depuis 2006, quand il est entré dans le staff de George Karl à Denver, Jamahl Mosley aura donc dû patienter une quinzaine d’années avant de décrocher une place de « head coach ». Ce sera à Orlando où le Magic cherche désespérément à retrouver le succès depuis l’ère Van Gundy à la fin des années 2000.

Entraîneur surtout réputé pour son côté formateur et son relationnel avec les joueurs, Jamahl Mosley est pour le moment pris dans un tourbillon après sa récente nomination et un déménagement à gérer, en plus de tout un tas de nouvelles responsabilités.

« Je fais beaucoup de médias, beaucoup d’interviews. Je me présente à beaucoup de monde », explique-t-il dans le Woj Pod. « Je communique avec le management pour compléter notre staff. Je vois aussi les gars à la salle pour discuter et créer des liens. Ma femme est avec moi pour nous trouver une nouvelle maison. Il y a beaucoup de choses à gérer mais on prend les choses au jour le jour. On essaie d’avancer petit à petit. »

Assistant NBA depuis un bail, entre Denver, Cleveland et Dallas, Jamahl Mosley se rend désormais bien compte, même s’il le savait déjà, de la différence importante entre faire force de proposition et trancher pour prendre une décision irrémédiable. « En tant qu’assistants, on suggère beaucoup de choses sans savoir jusqu’où elles iront ensuite. Mais quand c’est à toi de prendre la décision finale, il faut assumer. »

Pour définir son style de coaching, Jamahl Mosley reconnaît tout de go qu’il est un mélange de toutes les influences qu’il a pu croiser durant son long parcours d’assistant. Formateur avant tout, il a « piqué » des qualités à tous les entraîneurs en chef qu’il a côtoyés.

Un disciple de « Grg »

« Je pense avoir pris un peu de tous les coachs avec qui j’ai travaillé. J’ai pris les parties qui fonctionnaient avec ma vision des choses et ma personnalité. Et ça m’a donné des habitudes quotidiennes et une éthique de travail. Et de ne jamais me projeter trop loin dans l’avenir. Quand j’étais à Cleveland avec Byron [Scott], j’ai vu sa dureté et son leadership, toujours égal dans son comportement. Et puis, avec George [Karl], le type d’ajustements qu’il faisait en match et sa collaboration avec ses assistants qu’ils laissaient vraiment s’exprimer. Ensuite, avec Mike Brown, l’attention aux détails et l’enseignement du jeu qu’il a hérité de Grg (Tim Grgurich), en qui je vois vraiment un mentor. Et au final, j’arrive chez Rick [Carlisle] qui réunit un peu tout ces éléments. Il permet à ses assistants de coacher. Il enseigne le jeu. Il fait beaucoup d’ajustements et essaye des choses. »

Ancien d’UNLV, puis de Seattle lors des années de gloire du duo Kemp – Payton, puis à Denver dans les valises de George Karl, avant d’aider les Bucks en coulisses, Tim Grgurich est définitivement une figure tutélaire dans le parcours de Jamahl Mosley. C’est lui qui lui a mis le pied à l’étrier en 2006. Lui et Scott Brooks apparemment…

« C’est un mélange de Grg et de Scottie Brooks. Tim Grgurich m’a permis d’y arriver en me montrant comment faire, mais Scottie Brooks m’a fait basculer définitivement dans le coaching dans une de nos discussions quand j’hésitais à continuer à jouer ou repartir à zéro dans le coaching. »

À son arrivée dans le Colorado, qui était en fait un retour aux sources pour lui qui y avait fait ses études à la fac éponyme, Jamahl Mosley était surtout un observateur attentif. L’essentiel de son premier contrat d’assistant au développement des joueurs a été d’apprendre au contact de Tim Grgurich mais aussi George Karl.

« Une grande partie était simplement de regarder et de ne pas faire de bruit, d’apprendre en observant Grg et George [Karl] aux entraînements. Comment ils voient les choses. Et tout partait du joueur, en leur faisant faire des choses qu’ils ne savaient pas qu’ils avaient besoin de faire. Des habitudes quotidiennes. En les mettant dans des situations difficiles en défense, en jouant ultra physique. Et ça, avec une attention aux détails qui était incroyable ! Il pouvait enseigner les petites nuances du jeu parce qu’il a étudié le jeu pendant si longtemps. »

Un « players coach » par excellence

Nourri de ces différentes influences, et promu au point de devenir le véritable bras droit de Rick Carlisle à Dallas, Jamal Mosley a été le témoin d’une évolution impressionnante en NBA. Il s’en frotte les mains d’ailleurs…

« Il y a eu un retournement de situation sur les coachs qu’on dit proches de leurs joueurs, qui savent utiliser leur relationnel avec leurs joueurs. Avant, c’était plutôt mal vu, ça voulait dire que tu n’étais pas un bon entraîneur, tactiquement parlant. Maintenant, c’est ce qui fait tourner les équipes. Il faut avoir un coach qui sait communiquer, qui comprend ses joueurs, qui voit les choses comme eux et peut les responsabiliser. Mais aussi discuter et se faire comprendre du management et des propriétaires. »

Unanimement loué pour ses qualités de communicant, avec ses joueurs comme avec ses collègues ou supérieurs hiérarchiques, Jamahl Mosley a donc coché toutes les cases pour le Magic qui dispose d’un effectif très jeune. Avec les Fultz, Isaac (qui vont revenir de blessures), Bamba, Carter Jr., Hampton ou encore Anthony, Orlando a du talent à revendre. Il n’y a plus qu’à mettre tout ça en place. Plus facile à dire qu’à faire…

« Je vois ça comme une superbe opportunité. Et l’équipe le voit comme ça aussi. C’est un jeune groupe talentueux qui vit bien ensemble et qui bosse bien. C’est déjà la moitié du chemin. Chaque jour, on vient travailler, on vient prendre les bonnes habitudes et on apprend. Il faut célébrer les petites victoires du quotidien, sur les exercices, sur les oppositions en un-contre-un, deux-contre-deux, trois-contre-trois. C’est comme ça qu’on avance. »

Avec trois qualifications en playoffs seulement sur les dix dernières années, toutes trois rapidement conclues au premier tour, le Magic doit entamer un nouveau virage dans son histoire. Avec Jamahl Mosley au volant.

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Paolo Banchero 46 34.4 45.2 32.0 72.7 1.1 6.4 7.5 4.8 3.0 0.8 0.6 2.1 25.9
Franz Wagner 61 33.2 46.3 29.5 87.1 0.9 4.7 5.6 4.7 2.3 1.2 0.3 2.4 23.8
Jalen Suggs 35 28.6 41.0 31.4 88.2 0.7 3.4 4.0 3.7 2.9 1.5 0.9 2.8 16.2
Moe Wagner 30 18.8 56.2 36.0 71.8 1.3 3.6 4.9 1.4 1.6 0.8 0.4 1.8 12.9
Anthony Black 78 24.2 42.3 31.8 76.1 0.7 2.3 2.9 3.1 1.8 1.1 0.6 2.1 9.4
Cole Anthony 67 18.4 42.4 35.3 82.3 0.7 2.4 3.0 2.9 1.5 0.7 0.5 2.3 9.4
Wendell Carter, Jr. 68 25.9 46.0 23.4 73.7 2.2 5.0 7.2 2.0 1.1 0.8 0.6 2.9 9.1
Kentavious Caldwell-pope 77 29.6 43.9 34.2 86.3 0.4 1.8 2.2 1.8 0.8 1.3 0.4 1.8 8.7
Tristan Da Silva 74 22.0 41.2 33.5 87.3 1.0 2.3 3.3 1.5 0.8 0.4 0.2 1.3 7.2
Goga Bitadze 70 20.4 61.1 10.7 63.9 2.4 4.2 6.6 2.0 1.0 0.7 1.4 2.1 7.2
Jonathan Isaac 71 15.4 41.4 25.8 68.2 1.7 2.7 4.4 0.6 0.5 0.9 1.1 1.3 5.4
Trevelin Queen 31 13.9 38.1 28.6 85.7 0.8 0.9 1.7 1.2 0.7 1.0 0.3 1.2 4.9
Jett Howard 60 11.7 37.4 29.6 69.6 0.3 0.8 1.2 0.7 0.6 0.2 0.2 1.1 4.5
Caleb Houstan 58 13.6 42.1 40.0 88.2 0.3 1.0 1.3 0.6 0.2 0.4 0.1 1.1 4.1
Cory Joseph 50 12.2 40.3 36.4 77.8 0.3 1.1 1.5 1.4 0.4 0.5 0.1 1.0 3.5
Gary Harris 48 14.8 38.3 35.6 58.3 0.4 0.9 1.3 0.6 0.4 0.5 0.3 0.9 3.0
Mac Mcclung 2 5.1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.5 0.5 1.5 0.0 0.0 0.0 1.0 0.0

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