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Sorti de l’alcoolisme, Vin Baker sert désormais de modèle

NBA – L’ancien pivot et actuel assistant des Bucks a connu une descente aux enfers, perdant sa fortune et tombant dans l’alcool. Son combat est un exemple pour les joueurs de Milwaukee.

Cela transpirait dans les mots des membres de la franchise sans être dit clairement. En rendant hommage à Vin Baker et en soulignant son impact au quotidien, au début des Finals, les Bucks et Mike Budenholzer étaient surtout admiratifs du parcours de l’ancien pivot. De sa renaissance même.

All-Star dans les années 1990, Vin Baker avait réussi une très bonne carrière en NBA, récompensée de presque 100 millions de dollars de salaire. Une jolie fortune pour vivre des jours apaisés à la retraite. Sauf que, comme d’autres avant et après lui, il a tout perdu et connu une brutale descentes aux enfers.

« J’attendais que le train se crashe »

Une dépendance à l’alcool a brisé sa fin de carrière et engendré d’autres problèmes : prise de poids, consommation de cannabis avant les matches, des médicaments aussi. Mais surtout de l’alcool et encore de l’alcool.

« J’étais arrivé à un moment où j’attendais que le train se crashe », reconnaît-il pour le Los Angeles Times. « On sait comment ça se passe, ce genre de situations comme la mienne, quand on perd tout. La suite de l’histoire, c’est : Vin Baker, boom. Un truc est arrivé. »

Pourtant, avant l’université, ce solide pivot n’avait jamais touché à une goutte d’alcool et sa peur de la drogue, notamment la cocaïne après le traumatisme de Len Bias, lui a permis d’en rester éloigné. Paradoxalement, c’est la mauvaise gestion de sa réussite sur les parquets, à Seattle, qui va le faire plonger.

« Je ne m’étais jamais senti aussi important et invincible dans le monde du basket de toute ma vie. Je suis All-Star dans une des meilleures équipes de la ligue et on est en pleine période Michael Jordan. Je me suis dit alors que la prochaine étape, c’était de faire la fête et de sortir. J’avais réussi, donc je pouvais célébrer ça. J’ai fêté ça encore et encore, presque tous les jours. »

Capable de boire du rhum pendant les matches, Vin Baker bascule totalement et doit le reconnaître en 2003 : « Je suis alcoolique. »

« Je n’avais plus rien à sauver si ce n’est ma vie »

Sa gestion de l’argent n’est pas un modèle non plus. Il perd par exemple un million de dollars en une soirée à Las Vegas et ses placements sont mauvais. Bien qu’il parvienne à arrêter le cannabis et les médicaments, la chute est entamée, avec la perte de ses maisons. Plus d’argent ni de travail, son image médiatique se transforme (des sommets à la déchéance…) et les relations avec sa famille sont compliquées…

« Le fond du problème, ce n’était pas forcément de savoir que ma place dans la ligue avait disparu. C’était plus profond que ça. Je le pense sincèrement : j’avais l’impression, je le savais même, que j’avais été abandonné par Dieu. J’étais prêt à changer et je n’avais rien à perdre. C’est l’ironie de l’histoire : quand tout est parti, les contrats, la carrière, je n’avais plus rien à sauver si ce n’est ma vie. »

Vin Baker va retrouver des couleurs, de l’argent et un cadre de vie avec un travail au Starbucks. Un ancien All-Star et champion olympique (en 2000 à Sidney) se met à vendre du café. Puis, quelques années après, en janvier 2018, la franchise de Milwaukee l’engage pour être assistant coach.

Retour à la case départ, où il avait commencé sa carrière de joueur, avec une nouvelle chance. Il sert désormais d’exemple, après dix ans sans boire un verre.

« La façon dont mon histoire a changé, c’est un miracle. Un soir, j’ai parlé avec Giannis Antetokounmpo pendant un dîner. Il m’a dit que mon histoire l’avait impressionné, qu’il ne pouvait pas y croire et que c’était difficile pour lui d’imaginer ce que j’avais vécu. C’est une chance qui m’a été donnée de ne pas me louper. Il ne s’agit même pas de moi, c’est surtout pour les autres, si quelqu’un me voit ainsi. Avec ma fondation, des gens m’appellent pour me parler, que je dise un mot à un ami, un cousin. Ce sont les appels les plus importants que je peux passer. Je n’ai pas oublié les coups durs, ni le Starbucks. Je ne vis pas dans les nuages, j’ai l’absolue responsabilité de donner de l’espoir aux gens qui ne sont pas dans une situation saine en matière de dépendance. »

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