Le Magic sous coté ? Dwight Howard le pense et Superman s’en accommode parfaitement.
Le pivot d’Orlando le clame: « J’aime bien être dans le peau de l’outsider« .
Dans une interview accordée à nos confrères de Hoopsworld, le All Star candidat au titre de MVP ne cache pas que le sceau « underdog » sied à une équipe aussi imprévisible qu’inconstante.
A quelques jours du début de la série face aux Hawks, Howard fait le point.
« Nous sommes toujours scrutés mais on entend rarement autre chose que le fait que nous ne soyons pas une assez bonne équipe. Mais ça me va car dans un sens, ça nous force à travailler encore plus et à rester sur nos gardes, sans aucun excès de confiance. Si on ne parlait que de nous en bien, certains en deviendraient trop complaisants et pour réussir, il faut rester humble« , analyse Howard, archi favori pour le trophée de Defensive Playe of The Year.
Le Franchise player du Magic a parfaitement diagnostiqué le mal de son équipe, et l’inconstance des Floridiens lui donnent raison.
Sur les six derniers matches, le Magic affiche un piètre 50% après avoir connu un semblant de montée en puissance. Orlando joue au yo-yo depuis le début de saison et les transferts de décembre n’ont pas guéri un malaise récurrent. Chez Disney, la victoire rime bien trop vite avec gloire et aussitôt monté, le soufflé retombe. Un coup c’est trois défaites de rang dans la foulée des arrivées d’Arenas, J-Rich et Turkoglu ; un autre c’est neuf succès consécutifs.
« On prend trop vite de mauvaises habitudes » confesse Jameer Nelson. « On doit juste jouer notre jeu sans se soucier de qui on a en face, il reste deux matches et il faut développer un basket plus juste et plus consistent. »
L’ultime rencontre doit-elle servir à mettre en branle une machine trop vite fragile ?
« D’un côté il est important de reposer les gars, de l’autre il ne faut pas perdre le rythme« , assure Howard. »En fin de saison, il faut se concentrer sur ce qui doit être amélioré. J’ai dit aux gars qu’on devait mieux s’aider en défense. Il n’y a pas de changements majeurs à apporter, juste des ajustements. Ce sont ces détails qui compteront en playoffs.On a l’effectif et le talent pour être champion, il ne reste plus qu’à bosser dur. »
En attendant le début des hostilités en playoffs, Orlando peut se féliciter de sa quatrième campagne de rang à plus de 50 victoires. Seuls San Antonio et Dallas font mieux.