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Mondial U19 : coup de projecteur sur dix graines de stars

Prospects – La phase de poules est déjà dans le rétroviseur et les huitièmes de finale s’ouvrent aujourd’hui en Lettonie, l’occasion de placer les projecteurs sur dix joueurs plein d’avenir.

Avec trois matchs disputés par équipe, la phase de poules de la Coupe du monde des moins de 19 ans est déjà terminée en Lettonie. Place dès aujourd’hui aux huitièmes de finale dont un France – Mali et un Espagne – Australie à suivre de près.

Mais, avant ça, prenez le temps de découvrir, ou redécouvrir, dix des nombreuses pépites de cette compétition, un véritable nid à prospects comme le confirme la présence, également en nombre, des scouts NBA et Euroleague à Riga et à Daugavpils.

Victor Wembanyama (France)

Après une première saison pro déjà bien aboutie avec la JSF Nanterre, à 7 points, 5 rebonds et 2 contres de moyenne en championnat de France, Victor Wembanyama sera LE joueur à suivre à cette Coupe du Monde des moins de 19 ans. A 17 ans seulement, il est un des prodiges du basket mondial à l’heure actuelle, et Tony Parker (qui l’a recruté à l’Asvel) l’a bien compris…

« Victor est un joueur unique dans le monde », a commenté Parker dans un communiqué. « C’est le plus gros potentiel du basket français de ces vingt dernières années. Il a tout pour faire une grande carrière et a l’opportunité d’être un futur numéro 1 de la draft NBA. Nous allons tout faire pour l’accompagner dans son développement, le faire progresser et l’amener à atteindre cet objectif. »

Déjà médaillé d’argent à l’Euro cadets en 2019 (et même élu dans le meilleur cinq de la compétition), Wembanyama a déjà frappé fort en ce début de Coupe du Monde avec 16 points, 9 rebonds, 5 passes dans la victoire initiale face à la Corée du Sud puis 22 points, 10 rebonds et 6 contres dans la défaite de peu contre l’Espagne et enfin un double-double (10 points, 12 rebonds, 3 contres) pour battre l’Argentine et assurer la première place.

Capable de retourner un « deux contre un » défensif en sa faveur grâce à sa dissuasion, Wembanyama a également été très impressionnant offensivement avec la multitude de ses armes. D’autant plus qu’il n’a pas encore vraiment réglé la mire à 3-points avec un 2/10 après ses trois premières sorties.

Chet Holmgren (Etats-Unis)

Prodige des lycées américains, Chet Holmgren était suivi par de nombreuses universités prestigieuses pour la saison prochaine. Mais, grand pote de Jalen Suggs avec qui il a joué au lycée dans leur Minnesota natal, Holmgren a finalement opté pour Gonzaga.

Du haut de ses 2m15, Holmgren est encore un joueur très léger physiquement (86 kg !). Mais ce grand escogriffe a du basket plein les mains. Comme Wembanyama à qui il ressemble dans la physionomie, mais avec deux ans de plus, Holmgren est un intérieur capable de dribbler, de faire des passes et de tirer de loin malgré sa taille.

« C’est un très bon coéquipier, quelqu’un d’altruiste. Il a certaines qualités qu’on ne peut pas enseigner. Il a fait une action aujourd’hui : une passe à terre que des joueurs de sa taille ne font pas », s’extasiait récemment son coach, Jamie Dixon, sur le site de la FIBA. « Il a une dureté physique et mentale. Il est doué techniquement, c’est un compétiteur et il aime qu’on le coache. »

Auteur de 11 points, 7 rebonds, 4 passes et 3 contres de moyenne sur les trois premiers matchs des Américains, trois victoires, Holmgren n’a pas vraiment eu besoin de forcer son talent encore. Adroit de loin (3/6 pour l’instant), Holmgren a surtout impressionné par sa vision du jeu et sa volonté de faire la passe surtout.

https://www.youtube.com/watch?v=5evwdC4-PmY

Azuolas Tubelis (Lituanie)

On vous parlait récemment d’Augustas Marciulionis, le fiston du Hall of Famer Sarunas qui s’est engagé à St Mary’s, et ce dernier est pour le moment l’un des meilleurs passeurs du tournoi avec 6 offrandes par match, mais la Lituanie possède un autre talent en Azuolas Tubelis (2m10, 111kg).

Même si ça n’a pas suffi pour la victoire, l’intérieur balte a frappé fort d’entrée de jeu avec un double-double retentissant à 32 points, 12 rebonds, 3 contres (pour 42 d’évaluation). Il faut dire que Tubelis a déjà quelques références derrière lui, ayant notamment bouclé sa première saison NCAA avec Arizona à 12 points et 7 rebonds de moyenne, avec une nomination dans l’équipe des meilleurs freshmen de la Pac-12.

Séparé de son jumeau Tautvilas (lui aussi à la fac d’Arizona) sur cette Coupe du Monde, Tubelis est un intérieur gaucher qui est loin d’être gauche. Son tir à mi-distance est déjà une de ses armes favorites alors que son tir à 3-points continue de s’améliorer avec les années. Déjà très bon à l’Euro 2019 des moins de 18 ans, avec 15 points, 13 rebonds et 3 contres de moyenne, Tubelis est actuellement le troisième meilleur scoreur de la Coupe du Monde, à 18 points plus 7 rebonds et 2 passes.

Dyson Daniels (Australie)

Suivi par de nombreuses universités américaines comme Oklahoma, Colorado, Saint Mary’s ou encore North Carolina State, Dyson Daniels (1m98, 18 ans) a récemment fait savoir que son choix s’était finalement porté sur l’équipe du Ignite de la G-League pour se présenter à la Draft NBA en 2022.

Ayant fait irruption sur la scène internationale grâce à son match à 23 points, 6 interceptions et 4 passes dans une victoire facile de l’Australie face à la Nouvelle-Zélande, Daniels « redescend » avec plaisir chez les jeunes pour cette Coupe du Monde lettonne, où il tourne pour le moment à 15 points, 6 rebonds, 5 passes de moyenne, confirmant sa qualité d’arrière à tout faire chez les Boomers.

Formé à l’Académie NBA basée à Canberra, puis lancé chez les Bendigo Braves où son père Ricky a son maillot retiré, Daniels est un joueur ambitieux, qui n’a pas peur d’envoyer ses tirs (5/15 à 3-points après deux matchs) : « J’ai le sentiment qu’en ayant déjà joué face à des gars plus âgés que moi, j’étais déjà prêt à passer pro. L’université est donc la première option que j’ai éliminée. Pour essayer de rejoindre la NBA, le Ignite va me proposer le meilleur plan de progression et je vais pouvoir apprendre à jouer dans le style de jeu NBA. »

https://www.youtube.com/watch?v=r13zEkbUyRs

Oumar Ballo (Mali)

Coéquipier de Joël Ayayi et même de Killian Tillie chez les Zags ces deux dernières saisons, Oumar Ballo a depuis changé de crèmerie en passant chez les Wildcats de l’Arizona en fin de saison, où il a suivi le coach qui l’avait recruté à Spokane, Tommy Lloyd, et où il succèdera notamment à Deandre Ayton dans la peinture.

Héros de la dernière édition de la Coupe du monde des moins de 19 ans, durant laquelle il a porté son équipe malienne jusqu’en finale, soit le meilleur résultat de l’histoire pour une équipe africaine, Ballo n’a que très peu joué en NCAA (2 points, 1 rebond en 6 minutes de moyenne) mais sur la scène internationale, il a déjà causé quelques dégâts. Lors du Mondial 2019, Ballo tournait pour le coup à 18 points, 12 rebonds et 4 contres !

Auparavant, Ballo avait écrasé la concurrence en moins de 17 ans également, tournant à 21 points et 17 rebonds à la Coupe du monde qui se tenait en Argentine en 2018, dont un record « all time » à 32 rebonds dans une défaite en triple prolongation face à la République Dominicaine. Listé à 2m13 pour 118kg sur Wikipedia, mais plus probablement à 2m08 et proche de 110kg comme le dit la FIBA, Ballo est en tout les cas un intérieur puissant, qui fait son beurre dans les luttes près du cercle.

A 7 points, 6 rebonds, 3 passes et 2 contres de moyenne sur ses deux premiers matchs, deux défaites face à deux grosse nations (les Etats-Unis et l’Australie), Ballo a mis du temps à se chauffer… avant de claquer un très bon double-double à 16 points, 13 rebonds plus 4 interceptions et 3 contres dans la courte défaite face à la Turquie (58-54).

https://www.youtube.com/watch?v=IrsTx2wErzE

Bennedict Mathurin (Canada)

Avec Azuolas Tubelis et Oumar Ballo, Bennedict Mathurin est le troisième Wildcat d’Arizona dans cette liste… Mais l’arrière canadien de 2m01 est bel et bien un prospect NBA en puissance. A 16 points et 5 rebonds de moyenne après trois matchs, Mathurin fait partie des meilleurs scoreurs du tournoi, explosant surtout avec 30 points à 11/15 aux tirs dont 6/9 à 3-points face au Japon. Une performance offensive de très bonne augure, surtout avec ce pourcentage à 3-points !

Freshman en Arizona cette saison, Mathurin avait déjà montré de belles promesses avec 11 points et 5 rebonds de moyenne, dont un très solide 42% à 3-points qui lui ont valu une place (avec Tubelis) dans la meilleure équipe de freshman de la Pac-12. Arrière de grande taille pas forcément super explosif, le natif de Montréal a en revanche développé un jeu offensif très propre, sans fioriture.

Bien entouré en sélection nationale avec le géant de Purdue, Zach Edey (2m20), l’intérieur de Michigan, Caleb Houstan ou encore Ryan Nembhard, le meneur de Creighton, Mathurin fait bel et bien partie de la nouvelle vague canadienne qui atterrira bientôt en NBA.

https://www.youtube.com/watch?v=lFGlmMpP2kU

Nikola Jovic (Serbie)

La NBA a découvert Aleksej Pokusevski cette saison avec le Thunder, mais la Serbie pourrait bien produire une autre licorne de grande taille, capable de shooter comme de distiller les caviars. Véritable couteau suisse sur un terrain, Nikola Jovic (2m08, 95kg) est le dernier des prodiges issus de la riche école serbe.

Pro en Ligue Adriatique au tendre âge de 17 ans, avec le Mega, Jovic a également écrabouillé la concurrence chez les juniors avec une véritable razzia : titre de champion évidemment, titre de MVP également, et place dans le meilleur cinq, forcément. Toujours cette année, Jovic a dominé le tournoi junior de l’Euroleague, avec 29 points, 10 rebonds, 4 passes et 2 contres de moyenne !

L’Etoile Rouge et le Partizan en Serbie, mais aussi le Real et le Barça en Europe en général, seraient déjà sur les rangs pour essayer d’attirer le jeune intérieur serbe de 18 ans. Pourtant, le natif de Leicester (où son père jouait en pro) s’est mis assez tard au basket, à 13 ans, après avoir surtout fait du water polo, une des autres grandes spécialités serbes.

Ibou Badji (Sénégal)

Produit de l’Académie NBA fondée à Thiès, dans son Sénégal natal, Ibou Badji est un phénomène physique avec ses 2m16, 109kg… et 2m34 d’envergure ! Couvé par le centre de formation du Barça depuis 2018, Ibou Badji est un pivot de grande taille qui a la qualité principale de très bien se déplacer. Contreur phénoménal, il manque par contre de qualités basket à proprement parler.

Surtout utilisé dans l’équipe B du Barça où il a tourné à 6 points, 5 rebonds et quasiment 2 contres par match, Badji a eu droit à 3 apparitions chez les A, sur des temps de jeu très courts. A l’heure actuelle, il n’est qu’un pivot défensif avec la mission de chercher les rebonds offensifs ou d’aller décrocher les alley oops en sortie d’écran. Mais il y a encore du boulot pour rejoindre Pau Gasol et ses mouvements dos au cercle…

Cela dit, encore très jeune et brut de décoffrage après avoir longtemps joué au foot, Badji commence à prendre le pli des pros en Catalogne. En décembre 2019, il avait notamment brillé pour le tournoi junior de l’Euroleague avec 8 points, 9 rebonds et 5 contres de moyenne et sur la Coupe du Monde actuelle en Lettonie, Badji tourne tout de même à 14 points, 10 rebonds et plus de 4 contres par match !

Adem Bona (Turquie)

Déjà projeté en bonne place dans les mock drafts pour 2023, Adem Bona (2m07, 97kg) n’a pas vraiment fait sensation pour le moment en Lettonie, à 6 points, 2 rebonds et 2 contres de moyenne. Mais le jeune intérieur nigérian naturalisé turc est bel et bien un prospect à suivre de près avec ses qualités athlétiques extraordinaires.

Super tonique et très rapide sur ses courses, Bona est en revanche très frustre offensivement. Brut de décoffrage s’il en est, l’intérieur de 18 ans vient à peine de traverser l’Atlantique pour s’installer aux Etats-Unis, en Californie chez Prolific Prep, une académie de basket par où est passé Jalen Green notamment. Sa rapidité d’exécution et son explosivité lui ont déjà attiré des comparaisons (hâtives) avec Giannis Antetokounmpo.

Médaillé de bronze à l’Euro des moins de 16 ans en 2018, puis médaillé d’argent à l’Euro des moins de 18 ans en 2019, Bona espère bien faire la passe de trois avec la Turquie cette année à la Coupe du Monde. Battus d’entrée par les Etats-Unis de Holmgren, la Turquie a ensuite enchaîné deux victoires contre l’Australie et le Mali… en attendant le réveil de Bona en huitièmes de finale ?

https://www.youtube.com/watch?v=xI6hGaQXI0I&t=111s

Yeo Jun Seok (Corée du Sud)

Après trois matchs, c’est le meilleur scoreur de la compétition à plus de 21 points. Et le deuxième meilleur rebondeur avec 11 prises par match. Mais si Yeo Jun Seok (2m03, 96kg) brille individuellement (il score 38% des points de son équipe, de loin, le plus gros pourcentage du tournoi), c’est plus difficile collectivement avec son équipe de Corée du Sud qui a perdu trois fois en trois matchs, et dans les grandes largeurs : battue de 69 points par la France (117-48), de 38 points par l’Argentine (112-74), et de 51 points par l’Espagne (99-48) !

Pour Yeo, c’est en tout cas une nouvelle opportunité d’engranger de l’expérience, lui qui en a gagné beaucoup en étant surclassé avec les seniors, avec qui il a tourné à 12 points et 4 rebonds pour les fenêtres de qualification à la prochaine Coupe d’Asie. Ailier explosif et très vivace, Yeo a déjà un arsenal offensif intéressant à mi-distance mais il lui manque encore un tir à 3-points fiable pour compléter sa palette (3/19 dans l’exercice sur la compétition), surtout pour évoluer sur les postes d’ailier dans le jeu moderne…

Mentions

Patrick Baldwin (Etats-Unis), Kennedy Chandler (Etats-Unis), Khalifa Diop (Sénégal), Nikola Djurisic (Serbie), Zach Edey (Canada), Elijah Fisher (Canada), Caleb Houstan (Canada), Augustas Marciulionis (Lituanie), Juan Nunez (Espagne), Rafael Pinzon (Porto Rico)‎, Filip Skobalj (Serbie)‎, Matthew Strazel (France)‎, Jayson Tchicamboud (France).

Le programme des huitièmes de finale

France – Mali (10h30)
Japon – Serbie (11h)
Espagne – Australie (13h30)
Lituanie – Iran (14h)
Argentine – Turquie (16h30)
Sénégal – Lettonie (17h)
Corée du Sud – Etats-Unis (19h30)
Canada – Porto Rico (20h)

Crédits photos : FIBA

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