Malgré l’élimination, New York garde beaucoup de positif de la saison

Avec un effectif très stable, on n’attendait pas grand chose des Knicks pour cette année particulière. Mais avec l’arrivée de Tom Thibodeau aux manettes, New York a changé de dimension.

Mais d’un bilan de 21 victoires pour 45 défaites la saison dernière, avant l’interruption par le Covid-19, les Knicks ont dépassé toutes les attentes en terminant au pied du podium à l’Est, avec 41 succès pour 31 revers et en se qualifiant pour la première série de playoffs de la franchise depuis 2013.

Un noyau dur qui se développe

Les Knicks se sont avant tout appuyer sur leur défense (4e au « Defensive Rating » avec 107.8 points encaissés sur 100 possessions) pour rebondir avec une identité claire. « L’année dernière n’était pas la meilleure. Même avec tous les changements opérés, personne ne croyait en nous. On a envoyé un message à la Ligue. Nous sommes une équipe de playoffs. On s’est battu, on a travaillé dur » explique RJ Barrett pour The Athletic.

Durant cette saison, Julius Randle s’est affirmé comme un véritable leader avec un exercice exceptionnel à 24 points, 10 rebonds et 6 passes. De quoi remporter largement le titre de MIP dans une saison qu’il a dominée en termes de minutes jouées (2 667 minutes sur 3 456 possibles si on ne compte pas les prolongations).

Un temps de jeu qui lui a sans doute joué des tours face à Atlanta. Pour ses premiers playoffs, Julius Randle a en effet déçu (18 points de moyenne à 30% au tir et 33% de loin) mais il garde l’admiration de ses camarades, à l’image d’un Derrick Rose désireux de revenir au Garden l’année prochaine. « Je lui ai dit de continuer à croire en lui. Je serai avec lui jusqu’à la fin. C’est lui qui nous a amenés jusqu’ici. Il doit apprendre de toutes ces expériences pour s’ajuster. Car quand il reviendra en playoffs, il aura une base sur laquelle s’appuyer. »

À ses côtés, RJ Barrett a également progressé en tant que bras droit. En délicatesse avec son tir, le Canadien s’est amélioré au shoot en passant de 40 à 44% de réussite au tir, 32 à 40% de loin et de 61 à 75% aux lancers. Mais à l’instar de Julius Randle, l’arrière semblait cuit en playoffs. Dauphin de son partenaire au nombre de minutes, il est retombé dans ses travers lors de sa première campagne de playoffs avec 39% au shoot et 29% à 3-points.

Confirmer pour retourner en playoffs

Mais malgré cet échec, le joueur de (quasiment) 21 ans ne se fait pas de mouron. « J’ai 20 ans, j’espère être ici un long moment pour gagner beaucoup de matchs, participer à plus de playoffs et gagner des titres. »

Interrogé par le New York Post, le numéro 9 des Knicks a pris goût à la postseason. « Je pense que c’est une bonne expérience pour nous. Il s’agissait de nos premiers playoffs pour beaucoup d’entre nous et maintenant on sait à quoi s’attendre. On peut revenir affamés après l’été. »

Bourreau de travail, le coach a trouvé un effectif qui lui correspond du côté du Madison Square Garden, mais qui doit s’améliorer, notamment en recrutant des armes offensives. « J’espère que nous prendrons et utiliserons cette série pour se motiver à travailler tout l’été en vu de l’année prochaine. Essayer et échouer est le plus important dans l’apprentissage. Les gars ont tout donné. C’était un plaisir de les coacher chaque jour. »

Reste le plus difficile : la saison de la confirmation que Julius Randle ne veut pas gâcher. « Nous devons construire notre futur maintenant » conclut l’ailier fort en guise d’au revoir.