Les absents étaient nombreux des deux côtés pour cette rencontre. Detroit faisait sans Jerami Grant, Cory Joseph, Rodney McGruder, Mason Plumlee, Wayne Ellington et Dennis Smith Jr, quand San Antonio était privé de DeMar DeRozan, Dejounte Murray et Patty Mills…
Ce sont donc d’autres joueurs qui ont assuré le scoring. Josh Jackson (29 points) va bien lancer les Pistons, et c’est Rudy Gay qui répond dans la foulée. Le début de rencontre est équilibré et c’est en deuxième quart-temps que les Spurs accélèrent. Le duo Derrick White – Jakob Poeltl se régale sur pick-and-roll et l’écart se creuse.
Rudy Gay conclut même la première période au buzzer pour donner dix points d’avance aux siens (57-47). Toujours maladroit (5/15 au tir), Killian Hayes s’est pourtant montré dans ces 24 premières minutes. Il terminera la rencontre avec 12 points et 5 passes, mais 4 balles perdues.
Derrick White toujours dans les bons coups
Les Pistons perdent beaucoup de ballons (17 au total), ce qui permet aux Spurs de courir pour jouer les transitions. Limités pour marquer des points, les joueurs de Detroit sont aussi impuissants en défense face à Derrick White. Le meneur de jeu continue son show en deuxième mi-temps, d’abord à 3-points, puis à mi-distance ou près du cercle avec ses pénétrations. L’écart passe à 16 points.
Detroit commence à réagir. D’abord par Jahlil Okafor, avec ses qualités en un-contre-un, puis avec Hamidou Diallo en dernier quart-temps. Avec son banc, Dwane Casey a trouvé une solution pour revenir dans la partie. Il reste un peu plus de sept minutes à jouer et il n’y a plus que trois points entre les deux équipes (84-81).
Mais Derrick White (26 points), encore et toujours, va définitivement faire le break. Il place un step-back à 3-pts puis trouve Keldon Johnson seul derrière l’arc.
Quelques instants après, ce dernier va claquer un gros dunk et les Spurs ont passé un 13-1 qui a tué le match. Victoire des Texans 106-91, qui restent à portée de la huitième place des Grizzlies à l’Ouest.