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Evan Mobley, la tour de contrôle des Trojans

Premier joueur de l’histoire de la Pac-12 à rafler les trophées de meilleur joueur, meilleur défenseur et meilleur rookie la même saison, Evan Mobley est un phénomène à part chez les Trojans.

Plus que jamais cette saison, les Trojans sont une affaire de famille pour les Mobley. Avec le père, Eric, dans le staff, et ses deux grands garçons, Isaiah et Evan, USC s’est qualifiée pour le Sweet 16 qui va débuter ce soir, à Indianapolis.

Second de la fratrie, Evan Mobley n’est certes pas le plus volubile ou le plus expansif, mais il est clairement le plus gros prospect. Elu dans le deuxième meilleur cinq universitaire de l’année, attendu très haut lors de la prochaine Draft NBA, au même titre que Cade Cunningham ou Jalen Suggs, Mobley fait tourner des têtes par son potentiel, peut-être même encore plus étourdissant que ces deux futurs camarades de promotion…

« J’ai progressé pour être aux bons endroits aux bons moments »

La première différence majeure entre ces trois pépites, c’est que Mobley est un joueur de grande taille. Du haut de ses 2m13, le freshman des Trojans est devenu un défenseur incontournable au niveau universitaire. A vrai dire, de nombreux spécialistes en ont même fait LE défenseur le plus influent de NCAA grâce à sa capacité à tenir face à la vitesse des arrières adverses, tout en étant tentaculaire près du cercle.

« Au début, c’était difficile parce qu’il y a plus beaucoup plus de nuances dans le basket universitaire qu’au lycée », rappelle Mobley dans The Athletic. « J’essayais de me concentrer sur tous ces détails dont nos coachs parlaient. J’ai continué à travailler dessus. Et petit à petit, j’ai progressé pour être aux bons endroits aux bons moments. »

Pas nécessairement très explosif, Mobley fait plutôt dans la fluidité. Ses contres ne sont pas tant impressionnants qu’ils sont propres et efficaces. De la même manière, son jeu offensif n’est pas fait de gros dunks rageurs mais plutôt de layups en douceur, main droite et main gauche. Une blessure survenue lors de sa première année de lycée lui a pour le coup donné un avantage certain sur la concurrence…

« Bien souvent, je jouais avec plusieurs ballons, et je shootais main gauche et je faisais beaucoup de choses avec ma main gauche [après ma blessure au poignet droit]. A partir de là, j’ai senti que ma main gauche devenait plus forte. C’est pour ça qu’il m’arrive souvent de dunker avec la main gauche parce que j’arrivais bien à attraper le ballon. Après la blessure, ça m’était devenu naturel de jouer côté gauche. Avec mon père, on a travaillé les mouvements au poste bas à la fois main droite et main gauche, c’est comme ça que ça s’est mis en place. »

A l’aise balle en main, Mobley aime récupérer le ballon au niveau de la ligne des lancers pour initier son mouvement vers le cercle, tel un arrière. De même, il est coutumier des prises d’initiative pour remonter le ballon ou à la conclusion des systèmes sur des tirs à reculons ou des tirs extérieurs après la pose d’écrans. C’est là encore le fruit de son travail de l’ombre, sous l’oeil bienveillant du paternel.

« Le jeu intérieur est venu à moi assez naturellement »

« J’ai toujours été plutôt mobile, donc quand j’étais jeune, mon père et moi on travaillait beaucoup sur des exercices avec le ballon. On estimait que les mouvements d’intérieur étaient plutôt faciles à apprendre une fois que tu arrives à maîtriser les exercices plus techniques des arrières. C’est plus difficile d’apprendre à maitriser le dribble, le tir extérieur et tout ce que font les arrières, donc on s’est concentré là-dessus dès le début. Ensuite, à mesure que j’ai grandi, le jeu intérieur est venu à moi assez naturellement. »

Frustrant pour certains observateurs qui aimeraient le voir adopter une attitude plus entreprenante, voire dominatrice par séquences, Evan Mobley préfère encore la jouer collectif. C’est dans son ADN. Il ne cherche pas à tirer la couverture sur lui ou à faire gonfler ses stats…

Sur ces deux premières apparitions à la March Madness, Mobley a tout de même réussi deux double-doubles coup sur coup dont 17 points, 11 rebonds, 3 contres face à Drake au premier tour. Mais, à l’image de son deuxième match, à 10 points, 13 rebonds, 5 passes et 3 contres face à Kansas, à 4/6 aux tirs, Mobley ne force rien. Tout comme il ne se laisse pas endormir par les louanges qui lui tombent logiquement dessus en cette fin de saison, il laisse le jeu venir à lui, en toute humilité.

« Au début, je trouvais ça un peu fou de faire partie de ces conversations [pour le Top 5 de la prochaine Draft]. Mais je m’y suis habitué. J’entends ça tout le temps maintenant. Mais ma première réaction n’était pas la surprise non plus, parce que c’est pour ça que je travaille depuis que je suis tout jeune. Je voulais que ça arrive et je savais que ça allait arriver. Mais c’est simplement fou que ça puisse arriver dans un futur aussi proche. »

Encore plus proche, demain soir, ses Trojans auront un sacré défi à relever face à Oregon. Des Ducks au complet, et remontés comme des coucous pour ce duel de la Pac-12 qui promet énormément…

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