Ennemi juré de James Dolan, Charles Oakley n’a évidemment pas été surpris d’apprendre que Patrick Ewing a rencontré des problèmes pour entrer au Madison Square Garden. L’actuel coach de Georgetown a demandé des explications au propriétaire de la franchise, et ça fait bien marrer son ancien coéquipier.
« Pat, ce gars t’a offert un poste en D-League. Ton nom n’est pas respecté » a réagi Oakley dans le Daily News. « Pourquoi tu te mets en colère aujourd’hui pour cette histoire d’accréditation ? C’est quand on a offert un poste en G-League que le respect a disparu. Ce gars t’a offert un poste en D-league ! Pourquoi tu lui parles encore ? »
« Il règne une ambiance négative et les gens ici se disent que ça recommence »
C’était en 2012, et à l’époque, Ewing avait reconnu qu’on lui avait « un peu manqué de respect ». Spike Lee aussi a réagi à cette nouvelle affaire. « Je ne mets pas ça sur le dos de Dolan, mais il y a quelque chose qui cloche au Madison Square Garden. Est-ce que quelqu’un peut imaginer Derek Jeter se faire arrêter au Yankee Stadium ? »
Pour Oakley, Dolan a dégoûté tout le monde, anciens joueurs et même les vedettes actuelles de la NBA. « Aucun joueur ne veut venir aux Knicks. Pensez aux quatre derniers joueurs venus à New York, ils sont tous à Brooklyn. Ils ont arrivés à New York, mais ils sont allés à Brooklyn : Kevin Durant, Kyrie Irving, James Harden, Blake Griffin. Il se passe toujours quelque chose ici. On est à plus de 50% au All-Star Break depuis des années, et regardez ce qu’il se passe… Dès le premier match après la coupure, l’un des deux meilleurs joueurs de l’histoire de la franchise est arrêté à cause d’une accréditation. Il règne une ambiance négative et les gens ici se disent que ça recommence. On pensait s’en être sortis, mais il y a toujours un problème. »
Quand Oakley avait été viré manu militari du Garden, Ewing s’était montré très discret et leurs relations en avaient pris un coup. « Désormais, il sait ce que j’avais ressenti… Au moins, on ne l’a pas dégagé, entouré de 8 à 10 personnes. C’était tranquille pour lui ».