Meilleure équipe du moment avec sa série de huit victoires de rang, Utah est cueilli à froid par des Knicks sans complexes. Ce sont les gauchers new-yorkais qui se mettent de suite en évidence, c’est-à-dire Julius Randle et R.J. Barrett. Le ballon circule bien, et à la moindre ouverture, les Knicks s’en vont défier Rudy Gobert. En face, la défense est obligée de faire l’impasse sur un joueur : Royce O’Neal. Par deux fois, il se retrouve seul à 3-points, et il met dedans.
Aucun round d’observation, et RJ Barrett distribue les caviars pour ses intérieurs. New York signe un 10-0 pour s’échapper (17-8). Tom Thibodeau remplace Alec Burks par Austin Rivers, et attention les yeux, on ne va plus voir que lui ! L’arrière new-yorkais va tout simplement prendre feu, et aucun joueur du Jazz n’est en mesure de l’arrêter.
Dès son entrée en jeu, il plante un 3-points, et les Knicks attaquent le deuxième quart-temps avec neuf points d’avance (27-18). Moment choisi par Rivers pour se transformer en torche humaine.
Austin Rivers en fusion !
Dans toutes les positions, le fils de Doc plante ! À 3-points avec son défenseur collé à lui, en step-back sur la ligne des lancers-francs, ou encore sur ce tir arc-en-ciel pour éviter le contre de Rudy Gobert. La balle tape le cercle, puis la planche, avant de rentrer. Austin Rivers ne peut rien rater ! Au tableau d’affichage, les Knicks sont toujours devant (36-30), mais on n’a encore rien vu ! Car Rivers ne s’arrête pas là. Son festival à 3-points continue, et il vient carrément d’inscrire 18 des 21 derniers points de son équipe. Sur le banc, les remplaçants se lèvent et se tiennent la tête à deux mains. Rivers est en feu, et le Jazz est K.O. debout, mené de 14 points à domicile (48-34).
Tom Thibodeau le ramène sur le banc pour le faire souffler, et Utah en profite pour se rapprocher par Gobert puis Donovan Mitchell, très effacé ce soir. À la pause, les Knicks ont bien le match en main (59-46) et Austin Rivers en est déjà à 25 points ! Au retour des vestiaires, c’est Mike Conley qui a la main chaude.
Cette saison, le Jazz s’est découvert une passion pour le tir à 3-points, et ça dégaine de partout. Sous les panneaux, Rudy Gobert et Mitchell Robinson contrent à tout-va, et après un 3-points de Mitchell, le Jazz revient à -5 (67-62).
Rudy Gobert règne sous les panneaux
Tom Thibodeau a besoin d’une étincelle, et Austin Rivers piaffe d’impatience sur le banc. Le coach des Knicks laisse ses titulaires, mais le momentum a changé de camp. Le Jazz grignote son retard, et égalise sur un 3-points de Bojan Bogdanovic (69-69). Moment choisi par Thibodeau pour enfin faire entrer Rivers. L’arrière des Knicks a perdu sa main chaude, et il faut désormais contenir Gobert. Le Français est déchaîné sous le cercle. Les Knicks ne parviennent pas à le contenir, mais ils continuent de jouer juste en attaque. Randle est parfait et Barrett, bien décalé par Rivers, met le 3-points qui fait du bien. À l’entame du dernier quart-temps, les Knicks gardent un petit point d’avance (81-80).
Hélas pour eux, la suite va se corser… Le Jazz va tout simplement tuer le match ! Les remplaçants new-yorkais perdent un ballon idiot et Jordan Clarkson fonce marquer pour prendre l’avantage.
Ensuite, ce même Clarkson envoie Gobert pour le alley oop avec dunk arrière ! Utah déroule son basket, fait le show, et Georges Niang ponctue un premier 10-0 (91-81). Barrett stoppe l’hémorragie à 3-points, mais Utah enchaîne avec un nouveau 10-0. Cette fois, c’est O’Neale qui fait des dégâts, d’abord par sa technique au milieu de la raquette, puis par son interception qu’il termine sur un lay-up. Le Jazz vient de signer un 20-3 pour s’envoler au score (100-84).
New York a pris un gros coup derrière la tête, et les efforts de Julius Randle seront vains. Une nouvelle fois, Donovan Mitchell trouve Rudy Gobert sous le cercle. Une, puis deux feintes, et enfin le gros dunk. Le Français a été royal, et Utah s’impose 108-94 grâce à un début de dernier quart-temps exceptionnel. C’est la 9e victoire de rang, et le Jazz passe à la deuxième place à l’Ouest.