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Après une année compliquée, James Wiseman veut tourner la page

Même privé de saison NCAA avec Memphis, James Wiseman (2m16, 19 ans) reste parmi les prospects les plus intéressants de la Draft NBA qui approche à grands pas. Le jeune intérieur et ses proches expliquent comment ils ont vécu cette suspension.

Peut-on devenir n°1 de la Draft sans avoir joué le moindre match officiel pendant un an ? C’est la question qui se pose autour de la candidature de James Wiseman.

Le jeune intérieur, passé rapidement par l’université de Memphis, a effectivement disputé son dernier match le 12 novembre dernier, (sous nos yeux) sur le parquet du Moda Center à l’occasion du tournoi Phil Knight Invitational – il avait fini à 14 points et 12 rebonds dans une défaite face aux locaux d’Oregon. Depuis ? C’est un jour sans fin… et sans basket pour le jeune prodige de Nashville.

« Je voulais profiter à fond de l’expérience universitaire avec mes coéquipiers, gagner le titre de champion, vivre ce rêve… », expliquait récemment James Wiseman pour Sports Illustrated. « Mais vous savez comment est la vie. La vie s’est mise en travers. Cette année a été complètement folle. »

Une suspension dure à accepter

Et pour cause, James Wiseman s’est fait suspendre une première fois par la NCAA. Il a pu rejouer après avoir fait appel de cette décision, mais les instances ont finalement maintenu sa suspension. Ce long processus juridique a clairement marqué le jeune pivot de 19 ans. « Ça a enlevé son amour pour le basket, je pouvais le voir en lui. C’était un peu comme si son monde s’écroulait » explique Donzaleigh Artis, sa mère.

« Rien de tout ça n’était de la faute de James », reprend sa mère, qui justifie le déménagement de toute la famille à Memphis. « Ma fille était à l’université de Memphis. Elle déprimait là-bas et elle considérait revenir à la maison. Elle voulait changer d’université, mais il y avait un problème avec ses crédits. Je me suis dit que je pouvais aider mes deux enfants en déménageant à Memphis. Ma fille pourrait retourner à l’école et mon fils pourrait jouer pour Penny (Hardaway). Mais il s’agissait avant tout de ma fille. James n’en savait rien. Vous pensez que 11 500 dollars, c’est de l’argent pour le joueur n°1 ? Tout ça était bien avant que James ne pense à Memphis. Comment Penny pouvait savoir qu’il allait devenir le coach de Memphis ? J’ai quitté mon travail pour aider mes enfants. J’étais à ce poste depuis quinze ans. »

Ayant effectivement bénéficié d’une aide financière (de 11 500 dollars donc, en 2017) de la part de Penny Hardaway afin de pouvoir effectuer son déménagement de Nashville à Memphis, James Wiseman a également été pris au milieu d’un conflit d’intérêt car son coach est considéré comme un « booster » de l’université de Memphis après lui avoir fait don d’un million de dollars quelques années auparavant. L’ancien meneur du Magic rejette toutefois l’idée d’un plan à très long terme pour pouvoir entraîner le pivot au lycée puis en NCAA.

« Il n’y aucune règle qui empêche un gamin de déménager », ajoute Penny Hardaway. « Je n’ai jamais programmé que j’allais être le coach des Tigers. C’est arrivé comme ça. Si j’avais vraiment voulu garder James Wiseman, je serais resté à East High School et j’aurais demandé une année supplémentaire. Je serais ensuite allé à Memphis et j’aurais amené James. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé. »

N’empêche, la NCAA a appliqué son protocole très strict pour priver un joueur de son terrain d’expression. « James est un gamin super gentil, il ne méritait vraiment pas tout ça », poursuit Penny Hardaway. « J’ai donné un million de dollars de mon argent personnel à cette école par pure générosité et j’ai fini par être pénalisé pour ça. Et James a fini par être pénalisé pour ça. C’est vraiment bizarre pour moi. »

Hâte de tourner la page

En l’espace de ces quelques mois passés sous sa houlette, Penny Hardaway a tout de même eu le temps d’enseigner plusieurs leçons qui marquent encore l’esprit de James Wiseman. « Un intérieur moderne doit pouvoir créer du jeu et dribbler. Il m’a vraiment entraîné comme un arrière. »

Ayant fait de la Miami Hoop School son centre d’entraînement pendant ces derniers mois, le pivot a tout de même continué son éducation basket, avec force vidéos. Dont un paquet de David Robinson, comme lui, un pivot gaucher mais pas gauche : « À l’époque, il n’y avait pas beaucoup d’intérieurs qui savaient tirer. Il a changé le jeu. »

James Wiseman a également été orienté vers Shaquille O’Neal, notamment le jeune Shaq des années Orlando, plus mobile et disponible sur le jeu rapide : « [Penny] m’a dit que c’est comme ça que j’allais pouvoir marquer la plupart de mes paniers. » 

Mais il a aussi eu droit à du basket plus rétro, avec des duels rugueux des années 80 entre Moses Malone et Kareem Abdul-Jabbar, en particulier les Finales 1985 entre les Lakers et les Celtics, avec Kareem Abdul-Jabbar qui affronte Kevin McHale et Robert Parish dans la peinture : « J’ai regardé toute la série en fait. Les concepts, les systèmes mis en place, j’ai étudié tous les aspects du jeu. »

Après une année sans le moindre match officiel, James Wiseman n’a qu’une hâte : la Draft du 18 novembre.

« Le jeu me manque. Ça me manque énormément. Tout ce qui s’est passé cette année a été très dur à encaisser mais je suis prêt à mettre tout ça derrière moi. Je suis prêt à avancer », conclut-il. « Je veux être n°1 mais, honnêtement, j’espère surtout trouver la meilleure situation pour moi. »

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