« Delete Eight ». En référence au « Elite Eight » de la March Madness, c’est le surnom donné aux huit franchises écartées de la reprise de la saison.
Huit franchises, déjà en vacances, qui aimeraient aussi s’entraîner, et même éventuellement jouer des matches amicaux pour que leurs joueurs gardent le rythme après quatre mois sans jouer. Elles réclament ainsi un cadre, voire même un lieu comme une « bulle », pour que des entraînements puissent se tenir sous l’égide de la NBA et du syndicat des joueurs avec des mesures sanitaires identiques à celles annoncées pour Disney World.
Sauf que ça n’en prend pas le chemin puisque le New York Post rapporte que la NBA et le syndicat des joueurs sont opposés à toute idée de séances collectives, et surtout à toute idée d’obligation pour les joueurs sous contrat. Le quotidien rapporte que les protocoles sanitaires sont trop complexes à mettre en place, et surtout il est impossible d’encadrer une reprise des entraînements collectifs si les joueurs ne sont pas dans une bulle.
« Il ne faut jamais dire jamais »
Les Knicks souhaitaient ainsi organiser un mini-camp avec leurs jeunes fin juillet, sans match contre d’autres équipes. Une manière de permettre au nouveau coach de découvrir son effectif si Mike Miller n’est pas conservé.
Sauf que la NBA n’autorise pas la reprise des entraînements collectifs, et que pour l’instant, les Knicks, comme les Warriors ou les Hawks, devront se contenter de séances individuelles avec des assistants et leur coach. Mais la NBA ne ferme pas la porte si la situation s’améliore aux Etats-Unis.
« On souhaite que les mêmes normes soient respectées, et il y a des discussions en cours avec l’union des joueurs sur la façon de l’envisager et si nous pouvons ou non le faire« , a déclaré Mark Tatum, bras droit d’Adam Silver. « Nous savons que c’est quelque chose que nos équipes aimeraient faire, que certains joueurs aimeraient faire. Cela doit être fait comme il faut, et nous continuerons d’en discuter. »
Comme l’a dit Michele Roberts sur le sujet, « il ne faut jamais dire jamais »… mais les tests positifs de DeAndre Jordan et de Spencer Dinwiddie dès leur retour à New York n’encouragent pas au regroupement de joueurs.