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Le 6 juin 2000, les Pistons nomment Joe Dumars au poste de président

NBA- L’ancienne star de Detroit a également marqué les Pistons avec son travail de dirigeant. Dans les années 2000, avec son flair, il a construit un des plus beaux collectifs de l’histoire.

Quelques semaines après la fin de sa carrière de joueur, Joe Dumars revient à Detroit le 14 juin 1999 en étant nommé vice-président. Puis, un an plus tard, le 6 juin 2000, l’ancien arrière des « Bad Boys » prend carrément les commandes du club et devient le président des Pistons.

Le MVP des Finals 1989 va alors réussir un travail remarquable, fait de coups de génie, d’intuition et de paris.

Premier coup d’éclat : le 3 août 2000, soit deux mois après avoir enfilé le costume, il envoie Grant Hill à Orlando contre Chucky Atkins et Ben Wallace. Les Pistons envoient donc leur meilleur joueur, qui sort d’une saison à 25.8 points de moyenne et n’a pas encore connu de soucis physiques en Floride, contre un meneur qui n’a qu’une saison dans les jambes et un pivot de petite taille, non drafté et bon défenseur.

La suite est connue : au Magic, Grant Hill est plombé par les blessures et ne sera plus jamais le superbe talent des années 1990 qu’il fut, quand Ben Wallace va devenir un des plus grands défenseurs de tous les temps.

Le tournant de l’été 2002

En 2001, Rick Carlisle arrive sur le banc de Detroit et dès la première saison, il parvient à remettre les Pistons sur la carte après une saison 2000/01 sans playoffs. En 2002, les joueurs de « Motor City » sont éliminés au second tour par les Celtics.

C’est alors qu’en quelques mois, Joe Dumars va réussir trois coups de génie : deux signatures et un échange. Premier temps, à la Draft fin juin, avec la sélection de Tayshaun Prince. Second temps, en juillet, avec la signature de Chauncey Billups. Enfin, en septembre, avec un échange de six joueurs où Jerry Stackhouse (29.8 points de moyenne en 2000/01) est notamment envoyé à Washington contre Richard Hamilton.

L’effet est immédiat. Les Pistons affichent le même bilan en 2003 qu’en 2002 (50 victoires), mais en playoffs, il franchissent le second tour et parviennent en finale de conférence. Les Nets sont trop forts et les balayent. La machine n’est pas encore prête.

Le pari Rasheed Wallace

Joe Dumars va alors apporter les deux dernières touches à son effectif. Larry Brown, finaliste 2001 avec les Sixers, est installé sur le banc. Puis, dans le courant de la saison 2003/04, en février, il tente un coup avec Rasheed Wallace. La greffe prend parfaitement et les Pistons remportent le titre face aux Lakers de Shaquille O’Neal, Kobe Bryant, Karl Malone et Gary Payton.

Le style collectif de Detroit est sans faille, orienté vers la défense et très équilibré. C’est le titre des cols bleus, des travailleurs, sans superstar. La saison suivante, ils retournent en Finals, mais s’inclinent après sept matches contre les Spurs, autre grand collectif.

C’est le sommet du travail de Joe Dumars, puisqu’en 2005/06, les Pistons remportent 64 matches en saison, nouveau record de franchise. En 2006, 2007 et 2008, ils iront encore à chaque fois en finale de conférence.

Allen Iverson, symbole du début de la fin

Sur cette période 2001-2009, les Pistons restent une référence avec 423 victoires, 73 succès en playoffs, deux Finals, un titre et six finales de conférence d’affilée (2003-2008). Joe Dumars est sacré dirigeant de l’année en 2003 et le titre de 2004 le fait entrer dans l’histoire en devenant le premier dirigeant noir avec une bague.

Mais, à partir de cette saison 2008/09, un virage est pris et c’est le début de la fin pour Joe Dumars. L’arrivée d’Allen Iverson marque un changement de stratégie pour la franchise. C’est manqué car « The Answer » ne joue que 54 matches dans le Michigan, dont aucun en playoffs…

Jusqu’en 2014 et son départ de la franchise, Joe Dumars accumulera ensuite les choix douteux et les contrats suspects (Ben Gordon, Charlie Villanueva, Brandon Jennings). Detroit tourne au ralenti, ce qui va ternir son bilan, autant statistiquement que sportivement.

Mais son premier septennat aura été superbe et demeure un exemple dans la construction d’un champion.

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