Face à des Blazers à la dérive, les Knicks n’ont pas raté l’occasion de leur infliger une cinquième défaite de suite et de gagner leur troisième match d’affilée hier soir, à la faveur d’un dernier quart-temps remporté 34-16. « C’était une superbe prestation » s’enthousiasme Mike Miller, entraîneur intérimaire dont le bilan s’équilibre à 6-6.
« Je n’ai même pas les mots pour dire à quel point ce match était plaisant à voir, ou pour décrire notre cohésion. Il y a tellement de gars qui ont contribué. C’était cool à voir. » La meilleure évaluation du soir est pour Mitchell Robinson, auteur d’un parfait 11/11 aux tirs – record de franchise – pour accompagner ses 8 rebonds – Hassan Whiteside l’ayant bien aidé avec sa défense médiocre.
« C’est son jeu : protéger le cercle et courir » note Carmelo Anthony, un des autres protagonistes de cette soirée à Gotham. « Je pense vraiment qu’il progresse. Je ne crois pas qu’il réalise à quel point il est bon ou le niveau qu’il peut atteindre. Sa manière de jouer est parfaite dans le système des Knicks. » Surtout quand il est mis en valeur par Frank Ntilikina, comme c’était le cas hier soir.
Frank Ntilikina solide dans tous les domaines
L’adjectif « parfait » pourrait également s’appliquer au Français, pour l’ensemble de sa prestation. En défense d’abord, il a ainsi réussi à gêner son adversaire et contribué à la mauvaise soirée de Damian Lillard, 11 points à 5/20 aux tirs. « Je pense que tout commence avec nos meneurs de jeu, et je trouve qu’Elfrid Payton et Frank Ntilikina ont fait un super boulot dès le début – on sait que c’est dur contre lui » souligne Mike Miller.
Et en attaque, le « French Prince » a su trouver son rythme, ce qui est bien plus rare et fait forcément une grosse différence. Il a compilé 9 points à 3/5 aux tirs et 10 passes décisives, dont 4 pour le seul Mitchell Robinson. « Il joue avec tellement d’énergie. Et si Mitchell a fait ce super match, c’est parce que Frank lui a donné un paquet de paniers. Il voit les choses, ils trouvent les gars, il les met dans de bonnes positions. »
« C’est facile de jouer avec lui avec tous ces écrans qu’il pose. On travail ça à l’entraînement et ça devient automatique » dit le meneur. « Je ne pourrais rien faire sans Frank » lui répond l’intérieur. Chabadabada…