Il avait promis d’en mettre plein la vue cette saison et il a tenu promesse. Deuxième du vote pour le meilleur rookie de l’année après une fin de saison exceptionnelle, Trae Young a puni les Pistons par son adresse lointaine, mais aussi son rythme et sa vista. Reggie Jackson n’a pas vu le jour, et on retiendra évidemment ses deux 3-points, les pieds sur le logo, dans les deuxième et troisième quart-temps.
« Je suis bien plus à l’aise qu’il y a un an à la même époque. Evidemment, je ne suis plus un rookie, et je me sentais super bien ce soir. Après avoir mis deux tirs, je savais que j’allais dérouler ». À l’arrivée, une perf superbe : 38 points à 11 sur 21 aux tirs, 9 passes, 7 rebonds mais tout de même 6 balles perdues.
Sur le plan du jeu, c’est dans le 3e quart-temps que les Hawks vont faire la différence à la faveur d’un 9-0 dans les deux dernières minutes du quart-temps. C’est John Collins, puis surtout Jabari Parker qui envoient les Pistons dans les cordes. Très bon cette nuit, Derrick Rose tente de répondre, mais la fatigue est présente après la belle victoire à Indianapolis. Le MVP 2011 manque de soutien et Atlanta fait le break par De’Andre Hunter, très bon lui aussi pour ses grands débuts (97-83).
Derrick Rose surnage
Côté Detroit, Andre Drummond n’a plus l’impact de la première mi-temps, et c’est encore Derrick Rose qui entretient un semblant de suspense (98-92). Les Pistons restent sur un 9-1 mais De’Andre Hunter, encore lui, les calme et c’est Trae Young qui va finir le travail. Il envoie d’abord De’Andre Bembry au dunk, puis il se charge d’aller chercher des lancers. Pendant ce temps-là, les chronos ont rendu l’âme, et c’est verbalement que la table de marque annonce le temps restant. Nous sommes en 2019, en NBA…
Cet incident ne perturbe pas les Hawks qui décrochent une belle victoire à l’extérieur (117-100) pour leur première sortie de la saison. L’occasion pour Vince Carter d’entamer sa 22e saison en carrière. Un record.