Selon les informations de The Athletic, la NBA vient d’informer les franchises NBA des futures prévisions de la masse salariale autorisée.
Le salary cap de la saison 2020-2021 sera bien fixé à 116 millions de dollars, comme nous l’annoncions en juin dernier. La luxury tax, elle, est placée à partir de 141 millions. Ensuite, la saison suivante, en 2021-2022, on augmente encore avec 125 millions de dollars de salary cap, et 151 millions pour la luxury tax !
Une free agency 2021 explosive
Comme actuellement, il n’est « que » de 109.1 millions, on sera donc sur une augmentation de 15% en deux ans, même si des variations d’un ou deux millions de dollars pourraient être annoncées d’ici là. Une nouvelle qui va faire plaisir aux équipes comme Portland, qui a conservé à prix d’or Damian Lillard et C.J. McCollum cet été, ou à Milwaukee qui va vouloir le 1er juillet prochain prolonger Giannis Antetokounmpo avec le plus gros contrat de l’histoire.
En 2021, outre le MVP 2019, LeBron James, Kawhi Leonard Paul George seront potentiellement sur le marché. De quoi faire chauffer les planches à billets.
The NBA has informed teams of currently projected salary cap and tax level in 2020-21 ($116M/$141M) and 2021-22 ($125M/$151M), sources tell @TheAthleticNBA @Stadium. It is $1M lower for ’20-21 and unchanged for ’21-22 based on previous projections.
— Shams Charania (@ShamsCharania) September 16, 2019
LEXIQUE |
– Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle sera de 109 millions de dollars, mais les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».
– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, cette année, les franchises pouvaient dépenser jusqu’à 123.7 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et le Thunder et les Warriors paient chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».