Plus que quelques heures avant le coup d’envoi de la « free agency », un énorme marché comptabilisant cette année plus de 200 joueurs, soit 40% du contingent NBA.
Mais pour acheter des joueurs, il faut de l’argent, et les trente franchises NBA sont loin d’avoir le même budget à dépenser. Les deux franchises de New York sont tout en haut du classement avec presque 70 millions de dollars en caisse, alors que dix équipes dépassent déjà le « salary cap », finalement fixé à 109 millions de dollars. Même si en réalité, elles ne paient la « luxury tax » qu’à partir de 132 millions et qu’elles disposent de certaines « exceptions » : les détails sont dans notre guide de la « free agency ».
Quatre équipes sont déjà dans le rouge et devront être inventives, en montant par exemple des échanges, si elles veulent se renforcer dans les jours qui viennent. Pour les autres, il s’agit de distribuer au mieux son argent, soit d’un seul coup sur un ou deux gros joueurs, soit sur plusieurs pour remplir l’effectif. Le dilemme des Lakers notamment, qui a une trentaine de millions dans son enveloppe mais seulement trois joueurs dans son roster.
Les chiffres mentionnés ci-dessous ne prennent pas en compte les accords verbaux passés ces derniers jours. Ainsi, les Nets pointent à 67 millions mais si Kyrie Irving signe, il ne leur restera que 35 millions. Même chose avec son successeur à Boston, Kemba Walker, Klay Thompson à Golden State, ou Nikola Vucevic à Orlando. Les Bucks auraient quant à eux coupé George Hill, mais rien n’est officiel, et le million qu’ils vont lui verser n’apparaît pas.
Source : Spotrac