En janvier 2015, Danny Green s’affichait tout sourire, avec ses coéquipiers des Spurs, aux côtés de Barack Obama à la Maison Blanche, quelques mois après le titre de San Antonio. Bis repetita d’ici quelques mois avec Donald Trump pour les Raptors et lui ? A priori, non. Dans « Inside The Green Room », l’arrière double champion NBA s’est positionné sur la perspective d’une visite présidentielle.
« Je ne pense simplement pas qu’on acceptera, lâche-t-il. Et j’essaie de respecter tout le monde dans son champ d’action et indépendamment de la folie actuelle. Mais il rend les choses vraiment, vraiment difficiles, au point que c’est compliqué de respecter telle ou telle position. Pour le dire poliment, c’est un non catégorique. »
Un non à une invitation plus ou moins formulée dans la semaine. Au détour d’une conversation avec Justin Trudeau, le premier ministre canadien, en visite à Washington, Donald Trump avait félicité les Raptors et ouvert la porte à une éventuelle visite : « Ils ont été phénoménaux, j’ai regardé un petit peu. (En regardant Trudeau) Félicitations au fait. C’est une super équipe qui a fait quelque chose de grand donc on va y réfléchir. »
Si les Raptors étaient amenés à s’y rendre, ce serait dans tous les cas une première pour une franchise NBA canadienne, alors qu’il y a déjà eu des précédents dans les autres ligues majeures.
Plus tôt dans la semaine, Nick Nurse assurait qu’une rencontre avec Justin Trudeau, à Ottawa, était en préparation. « Je n’ai rien entendu à propos de la Maison Blanche, notait-il. Nous sommes une équipe canadienne de toute façon, n’est-ce pas ? Allons rendre visite à Trudeau. »
« Je suis sûr qu’il (Trump) va retirer son invitation maintenant », termine Green se doutant bien que sa sortie, en écho avec ce qui s’était passé avec les Warriors les années précédentes, ne va pas tomber dans l’oreille d’un sourd.