Même si le Heat avait donné les clés aux jeunes talents cette saison, le départ de Dwyane Wade va se faire ressentir la saison prochaine et peut-être même les suivantes. Le meilleur joueur de l’histoire de la franchise a laissé une trace indélébile à Miami.
« Cette année est inoubliable pour moi », annonce James Johnson. « Bien sûr qu’on aurait aimé mieux finir, mais même sans playoffs, cette soirée de la « One Last Dance », ça permet de mieux accepter cette fin. Ça m’a fait l’année, elle n’aurait pas été la même sans lui. On a connu des hauts et des bas et ça en valait le coup, dix fois même. Je ne me souviens pas d’un moment en particulier mais je garde tous ces instants où j’ai appris avec lui. »
Même logique pour Justise Winslow.
« Je garde tout : les gros shoots, les huddles, sa voix dans le vestiaire, son leadership, son intelligence sur le parquet. Il va nous manquer, il est irremplaçable. On ne doit même pas essayer. On doit être nous-mêmes, que ce soit moi, Josh Richardson ou Bam Adebayo. Je ne veux pas rentrer dans le débat sur le fait de savoir comment on va le remplacer, comment on va faire sans lui… On va trouver. »
Mais avant, il va falloir digérer son départ… et du côté du Heat, on admet que ça ne sera pas facile.
« Il faut me donner du temps », avoue Erik Spoelstra. « Quand il est parti à Chicago, c’est ma femme qui m’a ramené à la réalité. Ça m’a pris un mois ou six semaines pour arrêter d’y penser, d’être désolé. J’étais dépressif car c’était un sacré changement. Là, ça va me demander encore plus de temps, mais je vais y arriver. »