Péché d’orgueil ? Fatigue ? Infériorité ? Une peu des trois ? Difficile d’expliquer la défaite des Wizards hier soir en prolongation à Chicago. « On ne voulait pas gagner tout simplement », estime Bradley Beal. « Vous avez vu le match, vous voyez ce que je veux dire. On ne voulait pas gagner. »
L’arrière All-Star était dépité devant les journalistes à l’issue de la rencontre, et il avait de quoi : avec ce revers, les Wizards sont désormais à 5.5 matchs du Heat, huitième, alors qu’il ne reste que dix matchs à jouer. Les espoirs de playoffs des Wizards se sont envolés avec cette prolongation ratée, face à des joueurs qui en voulaient visiblement plus.
« Ils avaient faim », constate Bradley Beal, en faisant référence aux situations incertaines de certains de ses adversaires. « Ils ont faim. Il veulent jouer. Ils ont saisi leur chance et nous ont botté le cul. »
Trop tard pour se faire de la Beal
« C’est frustrant qu’on perde parce qu’on se bat pour quelque chose et qu’on était proche de la victoire », souffle de son côté Bobby Portis. « On a fait de bonnes choses, mais aussi de mauvais choix. »
Comme celui de mettre sa main dans le visage de son ancien coéquipier Lauri Markkanen à 50 secondes de la fin du temps réglementaire, lui permettant de donner trois points d’avance aux siens. Il assure ne pas avoir fait exprès et de toute façon, le match ne s’est pas joué sur cette action : Washington a eu cinq minutes supplémentaires pour faire la différence mais le dernier joueur de la semaine à l’Est n’a pas su la faire.
« C’est en bonne partie de ma faute », assure Bradley Beal, lui qui a raté un lancer et perdu deux balles en prolongation. « Je dois élever mon niveau de jeu et faire mieux. Je dois arrêter de perdre des ballons et mettre mes lancers, m’assurer qu’on est prêt quand on entre sur le terrain. On ne l’était pas ce soir. On doit faire mieux, c’est tout ce que je peux dire. On doit faire mieux. »
Mais à quoi bon maintenant…