Wolves – Wizards : encore un coup de Derrick Rose

Andrew Wiggins blessé, c’est Keita Bates-Diop qui est titularisé pour la première fois de sa carrière, et il se met en évidence pendant le round d’observation aux côtés de Karl-Anthony Towns.

Les deux formations jouent à 200 à l’heure, et forcément, il y a du déchet. Pendant deux minutes, plus aucun point n’est inscrit, et les Wizards en profitent par l’intermédiaire de Tomas Satoransky et de Trevor Ariza (15-7). Le duo Portis-Green insiste, et les Wizards sont sur un 14-0 ! Towns a beau écrabouiller Green, avec la faute, les Wizards déroulent et terminent le premier quart-temps avec 11 points d’avance (39-28).

Un match de séries

Le début de deuxième quart-temps confirme qu’il y a du monde sur le banc de Washington, et c’est au tour de Jabari Parker de briller. À ses côtés, Troy Brown Jr apporte tout son enthousiasme et les Wizards conservent une avance raisonnable (50-41). Mais chez les Wolves aussi, il y a quelques trouvailles sur le banc, et notamment ce Cameron Reynolds qui plante de loin pour épauler Tyus Jones. Dans son sillage, Minnesota recolle au score (52-49).

Sous les panneaux ou de loin, Towns effectue un chantier monstre, et c’est Bradley Beal qui se met à son niveau dans un superbe duel d’All-Stars. Ils se rendent coup pour coup, et Beal redonne 10 points d’avance aux Wizards (61-51). C’est un match de séries, et le 3-points au buzzer d’Ariza permet à Washington de rentrer aux vestiaires avec onze points d’avance (71-60).

Après la pause, on retrouve Bates-Diop pour remettre les Wolves dans le droit chemin (71-65). Le rookie est partout, même au rebond, pour réaliser une claquette (76-75). Il est épaulé de Dario Saric en attaque, et sans surprise, Minnesota égalise sur un 3-points de Jeff Teague (84-84). Tout est à refaire pour les Wizards alors que l’ambiance monte d’un cran dans le Target Center. Les Wizards répondent par un 6-0 avec Green à la finition (90-84). Derrick Rose et Taj Gibson font plier la défense, mais Thomas Bryant permet aux Wizards de basculer en tête avant le dernier quart-temps (99-95).

Karl-Anthony Towns se blesse tout seul

Rose prend alors le match à son compte, et il égalise à nouveau (102-102). Puis c’est au tour de Towns, à 3-points, de faire avant passer les Wolves devant (110-107) ! Il reste six minutes à jouer, et on se dit que les Wolves ont fait le plus dur. Surtout que Towns fait très, très mal par sa polyvalence. On le retrouve au poste bas pour maintenir une courte avance (116-114) alors que Beal, sur un superbe move, venait d’égaliser.

C’est alors que survient l’action marquante de la soirée. Pris à deux dans le corner, Rose est victime d’une faute de Satoransky. Au milieu du terrain, Towns boite. On n’a rien vu mais il rejoint directement le banc, touché au genou. Au ralenti, on s’aperçoit que c’est sur un appui pour se dégager de son défenseur que son genou droit s’est plié, et c’est évidemment très inquiétant. Il reste huit secondes à jouer.

Au buzzer, Bradley Beal arrache la prolongation

Bates-Diop laisse filer un lancer et Beal lui répond immédiatement (119-118). Il reste trois secondes à jouer. Faute sur Rose qui met ses lancers (121-118). Il reste 1.8 seconde à jouer, et l’incroyable se produit puisque Beal, après un step back, plante un 3-points au buzzer pour envoyer tout le monde en prolongation (121-121).

Enorme coup de massue pour les Wolves qui attaquent la prolongation sans Towns. Mais ils peuvent compter sur un immense Rose qui prend le match à son compte. Comme Beal, il maîtrise le pull up jumper, et il en colle deux pour conserver un écart de quatre points (127-123 puis 131-127). Washington ne s’en remettra pas et c’est Teague, d’un dunk, qui met fin aux rêves des Wizards pour arracher une victoire pas forcément méritée (135-130).

Une victoire au goût amer puisque Minnesota a peut-être perdu Karl-Anthony Towns pour la fin de la saison.

https://www.youtube.com/watch?v=1aX9j-WJZoE

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.