L’optimisme prend le pas sur la déception à Miami

Cette année, Miami a du mal à trouver son rythme de croisière et toutes les peines du monde à enchaîner les victoires : le Heat a gagné une seule fois trois rencontres de suite depuis le début de la saison.

Exemple récent : fin janvier, après avoir gagné à Cleveland et New York, la franchise perdait à domicile contre Chicago de 16 points. Et c’est ce goût amer d’inachevé qui ressort du « roadtrip » qui a mené le club jusqu’au All-Star Break. Sur le papier, jouer à Portland, Sacramento, Golden State, Denver et Dallas en huit jours, et ramener deux victoires, constitue pourtant un bilan honnête. Mais la formation a l’impression qu’elle aurait pu faire beaucoup mieux. 

« C’est dur de se dire qu’on a ramené que deux victoires de ce roadtrip parce qu’on a l’impression d’avoir produit du bon basket » confie ainsi Erik Spoelstra au Sun Sentinel.

Un sentiment partagé par Dion Waiters.

« On aurait dû gagner quatre matchs sur cinq, c’est une évidence. Denver c’était compliqué, tu ne peux pas y respirer. Sur ces cinq sorties, on a progressé à chaque match. On s’est donné une chance de gagner à chaque fois. On ne peut qu’avancer. »

Repartir du bon pied après les vacances

S’il n’y a pas eu match dans les Rocheuses (103-87), Miami s’est fait braquer par les Kings (102-96) avant de perdre d’un rien chez les double champions en titre (120-108). Il y a donc de quoi être frustré dans les rangs floridiens, avec une série en cours de six défaites en huit matchs… mais aussi optimiste.

« On passe à autre chose, c’est ce qu’il faut faire », estime l’entraîneur. « On a connu des moments difficiles en janvier, mais on a su se ressaisir au cours de ce roadtrip. Ce n’est pas une histoire de « victoire morale », c’est juste qu’on a progressé, et c’est le plus important. »

Les vacances vont faire du bien à ses hommes, après ces cinq matchs riches en émotions en l’espace de huit jours, d’autant qu’ils s’en vont avec l’espoir de poursuivre leurs progrès après la pause, afin d’accrocher les playoffs. Actuellement, le club est à égalité avec Detroit à la huitième place avec 26 victoires pour 30 défaites.

« Ce qui compte dans cette ligue, c’est l’énergie », tient à rappeler Justise Winslow. « Donc si on part en vacances en ayant confiance en nous, avec un état d’esprit positif, en se sentant soutenus, motivés à progresser, ça nous aidera à aller dans la bonne direction. »