Portés par le retour de LeBron James, les Lakers l’emportent en prolongation face aux Clippers

La première information de la soirée est qu’après 17 matches ratés, LeBron James est de retour mais, fort logiquement, rouillé : une première brique pour démarrer, plusieurs passes dans le dos qui n’arrivent pas à destination… Son entame poussive, comparable à celle de Kyle Kuzma, particulièrement discret pour son retour ce soir, est sans conséquence pour les Lakers. Avec Rajon Rondo à la manœuvre, les « visiteurs » peuvent s’appuyer sur leur homme en forme, Brandon Ingram, encore efficace avec ses « jumpers » dans le périmètre.

Encore du « air guitar » pour Lance Stephenson

Les Clippers n’ont pas de peine à suivre le rythme. Si Tobias Harris, qui vient d’apprendre sa non-sélection pour le « All-Star Game », ne prend pas le chemin d’une grosse soirée de « scoring », ses coéquipiers à l’arrière assurent. Avery Bradley et surtout Patrick Beverley sont à l’aise pour sanctionner derrière l’arc, devant un LeBron James qui manque parfois de volonté pour lever un bras… Pas heureux à la finition, le rookie Shai Gilgeous-Alexander affiche lui aussi son envie d’alimenter la marque. À la pause, aucune des deux équipes n’a fait la différence (53-54).

Dans un troisième quart-temps qui ne restera pas dans les annales, les Lakers s’échappent. Comment ? En défendant plus fort, en rendant les Clippers amorphes même, en grattant des points sur la ligne des lancers et en s’appuyant sur un homme de banc complètement « on fire » derrière la ligne à 3-points : Lance Stephenson. L’arrière est diabolique d’adresse en « catch and shoot », y compris à 8 mètres, et score la très grande majorité de ses points ainsi. Le « air guitar » est dans la place.

Lou et Bobby ramènent les Clippers

Menés de 14 points (73-87), les Clippers parviennent malgré tout à revenir dans la partie avec leurs remplaçants. Le rookie Jerome Robinson, qui bloque Rondo en défense puis connait quelques finitions heureuses, est de ceux-là.

Avec lui, l’inévitable soldat Montrezl Harrell, auteur encore d’un beau chantier dessous. Mais sa relation avec le corps arbitral n’étant au beau fixe (cinq fautes, une technique), il est renvoyé sur le banc. L’occasion pour le géant Boban Marjanovic de revenir en jeu et d’avoir un vrai impact sur la fin de rencontre, en particulier au rebond offensif après les lancers-francs manqués par ses partenaires. Et ils sont nombreux…

Mais avec ses pénétrations et ses « jumpers » toujours sur sa main gauche, Lou Williams est la principale explication à la grosse fin de match des Clippers. Ces derniers ont encore besoin d’un bon tir pour égaliser. Ils l’obtiennent avec Tobias Harris, qui a par ailleurs toutes les peines du monde à s’exprimer dans ce « money time », et son tir rentre (112-112). LeBron James veut arracher la décision en pénétration mais Tobias Harris le gêne. Prolongation.

Les Clippers cafouillent

Dans une drôle d’ambiance où les « Defense, defense ! » des fans des Clippers répondent aux « Let’s go Lakers ! » des autres, LeBron James et Rajon Rondo sont les premiers à frapper. Alors que tous les ballons « devraient » passer par les mains de Lou Williams , les Clippers cafouillent certaines possessions et ne parvient pas à répondre. Ils payent aussi leur maladresse aux lancers (14/26…). Malgré une frayeur sur la remise en jeu finale de Rakon Rondo, les Lakers s’imposent.

Ces derniers (27 victoires – 25 défaites) restent à l’extérieur un déplacement chez les Warriors samedi. Les Clippers (28 victoires – 24 défaites), toujours devant au classement, démarrent leur plus long « road trip » de la saison à Detroit, samedi.