Encore en triple double, Nikola Jokic contrôle facilement des Sixers diminués

Privés de deux titulaires majeurs, Brett Brown a trouvé un peu de salut avec le pigiste Corey Brewer (20 points, 6 rebonds), J.J. Redick (22 points) ou encore Ben Simmons, toujours complet mais maladroit (19 points à 6/17 au tir, 12 rebonds et 4 passes) mais la marche était trop haute face à la densité de l’équipe du Colorado.

Nikola Jokic en aiguilleur des Nuggets

Philadelphie n’était cependant pas la seule équipe diminuée puisque Denver a dû faire sans Jamal Murray, ce qui explique la prise d’initiative très précoce de Nikola Jokic dans la rencontre. Le pivot serbe est omniprésent, notamment dans la raquette, au rebond offensif, et lance parfaitement Denver dans le match. Les Sixers ne sont cependant pas en manque de réponse : malgré 10 points de retard concédés après seulement six minutes de jeu, Corey Brewer s’active pour réduire la distance, suivi de Mike Muscala, dont l’adresse permet à Philadelphie de revenir à niveau de ses hôtes. Sous pression, le banc de Denver parvient cependant à conserver la tête pour conclure le quart-temps, 41-37.

Après l’interlude, les deux équipes font jeu égal, avec une belle entrée d’Amir Johnson et Furkan Korkmaz face à Trey Lyles, l’un des remplaçants les plus actifs cette nuit.

Après une perte de balle de Juancho Hernangomez à l’origine d’un dunk de Ben Simmons, Mike Malone se voit contraint d’arrêter le jeu (53-51). Le temps-mort fait du bien aux Nuggets, plus concentrés défensivement, alors que Torrey Craig continue de prendre ses responsabilités côté offensif. Will Barton et Gary Harris retrouvent eux aussi un peu de rythme et Denver reprend une dizaine de points d’avance face à des Sixers bien moins armés (78-68).

Corey Brewer et J.J. Redick trop justes face à l’armada de Mike Malone

Philadelphie est cependant décidé à jouer sa chance et le confirme après la pause, toujours porté par Corey Brewer et J.J Redick, lesquels équilibrent de nouveau le match grâce à leur adresse longue distance. Denver parvient cependant à repousser leurs efforts en répondant derrière l’arc et les Sixers commencent à caler, Ben Simmons étant en grosse difficulté dans ses attaques du cercle. Chez les Nuggets, Nikola Jokic fait encore un gros chantier, soit au scoring, soit dans l’animation du jeu une fois serré de près. Malgré l’insistance de Landry Shamet et J.J. Redick, les Sixers souffrent face à Mason Plumlee et le pivot serbe, et à l’aube de l’ultime période, Denver mène de 11 longueurs, 107-96.

Malik Beasley attaque de suite les Sixers à la gorge pour débuter le dernier quart-temps et en dehors de Brewer, les hommes de Brett Brown sont dans le dur. Les points sont rares de part et d’autre mais Nikola Jokic continue toujours sous le panier. De toute façon, Denver dispose d’un écart confortable et le conserve jusqu’au coup de sifflet final. Face à un tel collectif, et un Nikola Jokic impressionnant de facilité, une équipe aussi diminuée pouvait difficilement rêver d’un autre résultat.