Depuis son arrivée en 2014, Quin Snyder impose lentement mais sûrement sa vision des choses à Utah avec le soutien du GM Dennis Lindsey. L’objectif : une équipe où le collectif prime, prête à tous les sacrifices et dotée d’une défense de fer.
Les sources d’inspiration ne manquent pas pour la direction du club, mais un exemple semble avoir une résonance particulière à Salt Lake City : les Pistons de 2004.
« C’est impossible de comparer une équipe à une autre, mais on s’inspire de la construction de certaines franchises, on a des modèles. Oui, les Pistons de 2004 en font partie, surtout pour leur super défense » confie Dennis Lindsey au Deseret News. Un exemple validé par Quin Snyder : « C’est un bon baromètre et c’est une équipe qui a une identité défensive. Évidemment, c’est une comparaison que j’aime bien et que les gars aussi sûrement, parce qu’on respecte tellement ces joueurs. »
« Tout le monde connaissait son rôle »
La comparaison au niveau des joueurs ne tient réellement que pour Rudy Gobert, meilleur défenseur de la ligue comme le fut Ben Wallace – les deux hommes étant d’ailleurs fans l’un de l’autre.
Pour le reste, c’est surtout au niveau de la mentalité que l’on peut comparer les deux escouades.
« J’adore le fait qu’ils aient une identité », explique le Français. « Tout le monde connaissait son rôle, et ils jouaient chaque soir avec le même état d’esprit. Peu importe que les tirs rentraient ou non, ils jouaient dur contre les équipes physiques. »
Le rêve de beaucoup d’entraîneurs…
« Ils se voyaient comme une équipe et ils étaient capables de jouer sur les forces des uns et des autres : Chauncey pour Rip en sortie d’écran, Rasheed en pick-and-pop, Ben Wallace au rebond offensif », décrit Quin Snyder. « Parfois, les joueurs se croient « role players » mais peuvent être All-Star, tout en continuant d’avoir un rôle précis. Je trouve que ces gars avaient bien intégré cela. Chacun savait ce qu’il devait faire pour aider l’équipe à gagner. »