Avant la rencontre, Derrick Rose expliquait qu’il n’était animé par aucun sentiment de revanche à l’égard de son ancienne franchise. À défaut de revanche, le MVP 2011 a puni les Bulls en compilant 24 points et 8 passes décisives, récoltant en prime des « MVP, MVP » de son ancien public ! À ses côtés, Karl Anthony Towns ajoute un « double double-double » (20 points et 20 rebonds) pour permettre aux Wolves de facilement s’imposer 119-94. Côté Chicago, Zach LaVine (28 points) effectue une belle rentrée…
Derrick Rose titulaire et acclamé par son ancien public
Dans sa ville, là où il est devenu MVP en 2011, Derrick Rose débute dans le cinq de départ. Acclamé comme s’il était encore un membre des Bulls, il gère à la perfection le jeu de son équipe. Trouvé poste bas, Taj Gibson s’amuse de Lauri Markkanen et pose lui aussi de gros problèmes à son ancienne équipe. Son partenaire à l’intérieur, Karl-Anthony Towns, se montre aussi à son avantage (13-5). Le dunk rageur de Wendell Carter Jr ne change rien au début de match de son équipe. Chicago a toutes les peines du monde à stopper son adversaire.
Les jambes de feu et les finitions d’Andrew Wiggins ou de Rose permettent aux Wolves de créer le premier écart du match (25-12). Trouvé par Robin Lopez sur une relation poste haut-poste bas, Markkanen s’envole claquer un alley-oop sur Dario Saric, mais le Finlandais, seul Chiacagoan à sortir du lot, ne peut rien faire face à la supériorité de Towns et sa bande (29-18).
Le show Rose
Les sept points de suite de Zach LaVine permettent aux Bulls de revenir sous la barre des 10 points (34-25), mais ils ont toujours autant de difficultés face au jeu intérieur adverse. Cette fois, c’est Gorgui Dieng qui domine dans la raquette. Navrant pour Chicago, car LaVine est en feu. Ses deux tirs à 3-points ramènent son équipe à deux possessions (38-32) et enflamment l’United Center. Le temps-mort de Tom Thibodeau et le retour du duo Rose/Towns changent la fin de la première période.
Les deux hommes se trouvent les yeux fermés sur pick-and-roll. Avec Rose sur le terrain, Minnesota dégage une vraie force collective. Le pivot dominicain aspire tous les rebonds et joue de façon impressionnante en attaque. Les hommes de Thibodeau infligent un terrible 22-6 à leurs adversaires. À la pause, Minnesota a déjà fait le break (60-37).
Zach LaVine est trop seul
Pour espérer renverser le cours du match, les hommes de Jim Boylen doivent simplement commencer à défendre. Le souci, c’est que Rose accélère le jeu des qu’il le peut et Taj Gibson continue son clinic poste bas (73-48).
Ce soir, Minnesota donne l’impression de toujours trouver le joueur démarqué, à l’image de cette action conclue par un tir à 3-points de Wiggins. LaVine, de retour sur le parquet, redonne un peu de vie à l’attaque des Bulls. Son talent offensif est indéniable et il est le seul avec Markkanen à montrer un peu d’envie. D’un tir à mi-distance puis d’un lay up, l’ancien joueur des Wolves permet à son équipe de revenir sous la barre des 20 points (83-65) à 12 minutes du terme.
Minnesota, sérieux jusqu’au bout !
Agressif dès qu’il a la balle en main, Zach LaVine continue de scorer mais la « second unit » des Wolves maintient l’écart (91-70). Peut-être déterminé à l’emporter avec le plus gros écart possible face à son ancienne équipe, Coach Thibs renvoie ses titulaires pour finir le travail. Meilleur joueur de son équipe ce soir, Rose termine le match comme il l’a commencé. Il s’illustre par un fadeway puis par une passe pour Saric seul à 3-points (96-74). Alors qu’il est sur la ligne des lancers-francs, le public de l’United Center scande carrément des « MVP, MVP » auxquels D-Rose répond par un sourire qui en dit long.
Avec un très bon Saric, Minnesota déroule sur cette fin de match et se permet même quelques fantaisies en attaque. D’une passe aveugle derrière la tête, Towns trouve Gibson qui conclut d’un petit dunk (107-87). Les deux coachs décident enfin de reposer les titulaires pour la fin du match. Une victoire importante pour les Timberwolves qui auront montré de très bonnes choses ce soir.