Avec un grand Giannis Antetokounmpo, les Bucks enfoncent les Knicks

Dixième défaite en onze matchs, et la cinquième d’affilée pour les Knicks battus à domicile par les Bucks (109-95). Sans même sortir le grand jeu, Milwaukee a maîtrisé son sujet en deuxième mi-temps grâce aux 30 pts et 14 rbds de Giannis Antetokounmpo, épaulé de Brook Lopez (20 pts). Côté New York, Frank Ntilikina n’est même pas entré en jeu…

New York s’accroche

Sans solution, ni imagination en attaque, les coéquipiers d’Enes Kanter débutent le match en enchaînant les situations de un-contre-un sans réussite. Sans être flamboyants, les Bucks peuvent compter sur l’adresse de Malcolm Brogdon et Brook Lopez pour prendre les commandes de la partie et forcer David Fizdale à prendre un temps-mort très rapidement (10-2). Les mots du coach new-yorkais trouvent écho auprès de ses joueurs. Plus intenses en défense et surtout plus collectifs en attaque, les Knicks entrent enfin dans leur rencontre. Avec Kevin Knox en chef de file, New York recolle au score. Le rookie prend ses responsabilités en attaque et c’est tout New York qui prend confiance. Après 12 minutes, les Knicks sont devant (24-22).

L’heure inhabituelle du match explique que le spectacle n’est pas encore au rendez-vous du côté du MSG. Mais petit à petit, Giannis Antetokounmpo monte en puissance. Présent au rebond, il commence à se montrer de plus en plus influent en attaque. Grâce à sa star, les Bucks reprennent les devants (30-26). Mais New York s’accroche.

Malgré leur adresse catastrophique, les Knicks sont dans le match. La combativité d’Enes Kanter, l’agilité de Tim Hardaway Jr, le talent de Knox mais surtout la défense de zone mise en place par Dave Fizdale compensent ce manque d’adresse. Quand les Bucks ne peuvent pas jouer vite, ils montrent toutes leurs lacunes sur jeu placé. À la pause, les deux équipes sont au coude à coude (44-41), et on espère qu’une chose en deuxième mi-temps : du spectacle !

La partition parfaite de Giannis Antetokounmpo

Logiquement, les Bucks accélèrent au retour des vestiaires. Dans un Garden de moins en moins bruyant, Milwaukee déroule. Leur efficacité sur transition est redoutable : Giannis est tout simplement trop fort et trop puissant pour ses adversaires.

Milwaukee domine et mène de 11 points. Les hommes de Mike Budenholzer ont fait le plus dur. New York est dans les cordes sans solution face au talent du « Greek Freak » et de sa bande. David Fizdale a beau tout tenter pour remobiliser ses hommes, le mal est fait (71-58). On distingue mieux le monde d’écart entre les deux équipes. Côté Bucks, la balle bouge bien, les tirs sont pris en rythme et Thon Maker à l’intérieur impose sa taille. Côté Knicks, c’est plus statique, sans alternance… et Milwaukee se dirige tout droit vers la victoire (84-68).

Le dernier quart-temps ne change pas grand-chose. Toujours aussi sérieux, les Bucks déroulent dans ce dernier quart-temps et pour son premier « Christmas Game », Giannis Antetokounmpo a livré un très grand match, et il s’en va écraser un dunk à deux mains sur un simple pick-and-roll à quatre minutes de la fin. À l’image de son équipe, il est monté en régime dans cette seconde période et sa facilité est impressionnante. Ou alors c’est la faiblesse des Knicks qui est à souligner…