C’était le match des trajectoires inverses entre des Pistons qui restaient sur six revers de rang, et des Celtics qui surfaient sur une série de huit victoires d’affilée. Finalement, la logique n’a pas été respectée puisque Detroit s’impose 113-104 à domicile avec 27 pts de Blake Griffin et 19 pts et 20 rbds d’Andre Drummond ! Côté Celtics, il a manqué les points du banc pour épauler Kyrie Irving (26 pts) et Marcus Smart (21 pts).
On s’attend à un match âpre et dicté par les défenses, mais les deux formations ont envie de courir. Côté Boston, Kyrie Irving confirme qu’il est en grande forme, et Detroit est déjà sur les talons. A ses côtés, c’est Aron Baynes qui se distingue face à ses anciens coéquipiers. L’Australien ne rate rien (8-7). A Detroit, l’attaque est mieux répartie, et ce sont les Reggie, Bullock et Jackson, qui permettent aux Pistons de prendre les commandes (19-14). Irving leur répond, et Boston reprend la direction du jeu avec Daniel Theis pour écarter le jeu (20-19). Moment choisi par Blake Griffin pour sortir de sa boite. Un 3-points d’abord après un pick-and-roll avec Jon Leuer puis un petit shoot près du cercle. Après 12 minutes, les équipes sont au coude à coude (33-33).
Les doublures de Detroit apportent beaucoup avec Langston Galloway, Jose Calderon et même Bruce Brwon. Les Celtics manquent d’allant, et c’est finalement Robert Williams qui tente de réveiller ses coéquipiers. Il bâche Brown, puis marque en trailer, mais Detroit reste devant (46-42). Toujours pas d’Irving sur le parquet, et Detroit n’en profite pas vraiment. Griffin et Galloway maintiennent l’écart aux alentours des six points. C’est une marge trop fine, et Irving, en fin de première mi-temps, se charge de ramener les Celtics au contact (57-56).
Un 13-0 qui fait mal
Au retour des vestiaires, les Celtics sont clairement plus agressifs, et plus précisément Jayson Tatum et Marcus Morris. Ils permettent à Boston de repasser devant (60-57). Baynes retrouve sa forme du 1er quart-temps et les Celtics semblent maîtriser leur sujet. Sauf qu’ils encaissent derrière un 13-0, et voilà Detroit à +10 (76-66). Le chantier de Drummond est de plus en plus impressionnant, et l’influence de Luke Kennard est grandissante. Par ses passes et ses tirs, le sophomore fait du bien. L’écart grimpe jusqu’à +14 (85-71) et c’est Marcus Smart, à 3-points, qui limite les dégâts avant d’attaquer le dernier quart-temps (85-78).
Cette fois, Stevens n’attend pas trop pour remettre Irving en jeu, et il le fait jouer en deuxième arrière à côté de Terry Rozier. Les Pistons ont repris 15 points d’avance (94-79), et il faut tenter un truc. C’est encore et toujours Smart qui ne lâche rien et ramène les Celtics sous la barre des 10 points (97-88). Il reste quatre minutes à jouer. Gordon Hayward se réveille, et le hold up prend forme (97-90). Sauf que Bullock plante derrière l’arc puis Griffin va chercher points sur la ligne (104-90). On pense que Detroit a fait un break définitif, mais Tatum se lâche, et il ramène à nouveau les siens sous les 10 points (107-98). Il reste deux minutes à jouer lorsqu’il s’envole pour posterizer Andre Drummond sur la ligne de fond. Le pivot de Detroit l’aplatit comme un crêpe. C’est l’action symbole du match, et Detroit s’impose 113-104 pour mettre fin à sa série de six revers de suite et retrouver un bilan positif. Côté Boston, les jambes étaient lourdes, et la belle série de huit victoires d’affilée est terminée.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.