Hier soir, le scénario n’était pas idéal pour les Hornets qui, trop justes à Atlanta dimanche soir, devaient rebondir en affrontant Milwaukee. Mais les Frelons pouvaient compter sur les retours au jeu de Michael Kidd-Gilchrist et Tony Parker, après respectivement cinq et deux sorties manquées. Des retours qui se sont avérés déterminants, dans deux styles différents, pour aller chercher une victoire de prestige.
Le premier a apporté sa touche lors du deuxième quart-temps autoritaire de son équipe, remporté 33-17.
« Je ne crois pas qu’il y ait de coïncidence entre l’énergie dont on a fait part ce soir et son retour », analysait ainsi James Borrego après la rencontre, cité par le Charlotte Observer . On a ressenti son absence lors des six derniers matchs. »
« Je me suis dit qu’il m’avait manqué » confie de son côté Nicolas Batum, impressionné par l’effort fourni par MKG avant la pause, dont sa ligne de stats témoigne bien : 7 points, 7 rebonds, 2 contres, une interception et 4 fautes en 18 minutes.
« C’est mon job au sein de l’équipe : sauter sur les ballons qui traînent, aller au rebond, ce genre de choses », décrit le principal intéressé. « Je suis une étincelle pour le reste de l’équipe. C’est quelque chose qui m’a sincèrement manqué quand je n’étais pas là. »
James Borrego : « Le retour de Tony nous calme »
Avec 25 points d’avance dans le troisième quart, les Hornets pouvaient presque fêter leur belle réaction après la défaite à Atlanta. C’était sans compter sur le nouveau comeback des Bucks de Giannis Antetokounmpo, revenus au contact dans le money time : c’est alors que la présence de Tony Parker s’est faite ressentir.
« Le retour de Tony nous calme », explique son entraîneur. « Il nous a aidés à conclure le match, chose qu’on n’a pas réussi à faire à Atlanta. C’est une présence qui nous calme en fin de partie. »
Les deux lancers francs cruciaux manqués par le Français sont donc effacés par cette capacité à décharger Kemba Walker du ballon quand celui devient de plus en plus lourd. Hier soir, il a ainsi marqué 6 de ses 15 points dans le dernier quart. Un exercice dans lequel il s’est montré précieux à plusieurs reprises depuis le début de la saison.
« On est parfois un peu impatient dans le quatrième quart temps, et Kemba a tellement à faire », note TP. « Quand on est tous les deux sur le terrain, j’apporte un peu de sérénité, je m’assure que chacun est à sa place, et qu’il se repose un peu également. On compte sur lui pour être très bon tous les soirs, mais parfois on doit lui venir un peu en aide. »