Une semaine après avoir perdu de 27 points à Indiana, Utah a laissé les Pacers gagner de 33 points chez eux la nuit dernière, la plus grosse défaite du Jazz à domicile depuis janvier 2013, histoire de continuer, sur la lancée de cette défaite de 50 points contre Dallas il y a deux semaines, la plus lourde depuis la création du club en 1974…
« Quand on perd cette année, on perd vraiment, on n’est pas dans le coup en fin de match », réagit Rudy Gobert dans les colonnes du Deseret News. « Ce sont à chaque fois de grosses marges et c’est le plus décevant j’imagine : être dans le match, être à 10 points, et ne pas être capable de revenir avec deux ou trois stops. Ça fait mal parce qu’en ce moment, on cherche un moyen de pouvoir revenir de -10, de faire des runs, de faire des stops. Ça va nous plomber jusqu’à ce qu’on trouve une solution. »
S’il y avait aussi eu une autre grosse défaite de 25 points face aux Nuggets au début du mois, le Jazz a en réalité perdu sept fois sur une marge de dix points ou moins. Mais ces quelques « blowouts » soulèvent tout de même des questions.
« On attend plus de nous », affirme Quin Snyder. « Nos gars sont du genre à se battre, à s’investir. On doit continuer à bosser. Il n’y a pas de formule magique dans ces cas-là : tu regardes de la vidéo, tu apprends, tu essaies de faire mieux la fois suivante. Il n’y a pas qu’une seule chose qui cloche. On doit mieux jouer et continuer à bosser. »
« Certains soirs, tu n’y es pas, en espérant qu’on ne dise pas ça tous les soirs, mais c’est vraiment le cas » complète le Français, exhortant ses troupes à « garder le moral. » Et à ne pas oublier le but premier du basket.
« Il y a beaucoup de fatigue, mais on ne veut pas analyser les choses de cette manière. On doit continuer à croire en nous et à prendre du plaisir. C’est le but du basket, et j’ai l’impression qu’on oublie ça parfois. »