Au complet, les Hornets s’offrent le scalp des Bucks

Les Hornets ont perdu leurs deux derniers matchs sans Tony Parker, touché aux côtes. Pour son retour cette nuit dans la victoire sur Milwaukee (110-107), Charlotte a eu grandement besoin de son expérience et de son relais en sortie de banc (15 points, 6 passes décisives) pour épauler la paire Walker-Lamb (21 points chacun) et mettre en confiance ses coéquipiers.

Alors qu’ils comptaient 25 points d’avance dans le troisième quart-temps, les hommes de James Borrego se sont fait très peur en voyant les Bucks revenir à une possession puis à un petit point à 15 secondes de la fin sur un panier de Giannis Antetokounmpo (20 points, 13 rebonds, 9 passes décisives). Mais là où Tony Parker a échoué en ratant deux lancer-francs juste avant, Kemba Walker a tenu bon, offrant à Buzz City un précieux succès.

Pluie de 3-points sur Charlotte

Le premier match entre les deux équipes lors de l’Opening night s’était déjà joué dans les dernières secondes. Cette fois, Charlotte a pris sa revanche en prenant le meilleur sur Milwaukee au terme d’un match au scénario complètement fou. Les Bucks auraient presque pu tuer le match dès le premier quart-temps. A l’image d’Eric Bledsoe et Kris Middleton qui scorent trois paniers à 3-points chacun, Milwaukee est injouable derrière l’arc (8/10). Charlotte se retrouve à -14 (14-28) et il faut un miracle pour que les locaux ne lâchent pas prise. Marvin Williams aligne deux missiles à 3-points tandis que TP signe une entrée fracassante avec deux paniers et deux passes décisives qui alimentent un 11-3 et permettent aux Hornets de revenir dans le coup (32-35).

MKG sort la boîte à gifles

Sur sa lancée malgré un rapide retour au vestiaire de Tony Parker, Charlotte revient en boulet de canon. Les protégés de Michael Jordan passent un 15-2 pour inverser la tendance et prendre 8 points d’avance. Frank Kaminsky, Kemba Walker, Malik Monk et Jeremy Lamb sont les auteurs de ce come-back tonitruant, sans oublier Michael Kidd-Gilchrist, crédité d’un block monstrueux sur Kris Middleton (57-49).

Symbole de l’euphorie ambiante alors que les Bucks ne mettent plus un pied devant l’autre (2/11 à 3 points), Tony Parker score un dernier 3-points avant la pause qui propulse les Hornets à 65-52.

Giannis fait durer le suspense

Giannis Antetokounmpo est globalement bien pris en défense lorsqu’il se rapproche du cercle et Milwaukee continue de subir la foudre des Hornets au retour des vestiaires. Jeremy Lamb enchaîne un 7-0 à lui tout seul, et lorsque même MKG score à 3 points pour passer à +25, on se dit que rien ne peut arriver à Charlotte (77-52).

Mais tant que le « Greek Freak » est sur le parquet, tout peut arriver. L’ailier des Bucks sert en effet Donte DiVincenzo puis claque un gros dunk qui vient contribuer au 14-4 passé par son équipe (91-76). Avec deux lancers qui ramènent les Bucks à 93-80 à la fin du troisième quart-temps, Giannis Antetokounmpo fait ainsi durer le suspense.

Parker et Walker assurent

La pression change de camp alors que Charlotte ne trouve plus de solutions en attaque pendant que Pat Connaughton aligne un 3-points et une claquette dunk venue d’ailleurs (97-91). Les Hornets ont désespérément besoin d’un panier, et c’est Tony Parker qui va les sauver. Le meneur français inscrit un premier tir à mi-distance avant de faire la chanson à Connaughton près du cercle (101-93). TP est à deux doigts de donner la victoire aux siens en trouvant Nicolas Batum puis avec un lay-up plein de sang-froid. Mais Malcolm Brogdon à l’intérieur et Pat Connaughton à 3 points trouvent un moyen de revenir à 108-105.

Tony Parker a l’occasion de tuer le match mais rate deux lancers qui profitent à Giannis Antetokounmpo pour porter la marque à 108-107. La tâche revient alors à Kemba Walker qui ne tremble pas derrière la ligne et délivre les Hornets d’une fin de match folle, Eric Bledsoe ratant la dernière tentative d’un tir impossible.

Avec un bilan de nouveau à l’équilibre (10v-10d), les Hornets retrouvent les Hawks demain soir à la maison tandis que les Bucks recevront les Bulls.