Une transition en douceur pour Dario Saric et Robert Covington

Pour oublier le départ Jimmy Butler mais aussi et surtout fêter les arrivées de Dario Saric, Robert Covington et Jerryd Bayless, Minnesota s’est offert une belle victoire face aux Pelicans devant son public. Karl-Anthony Towns a brillé, Andrew Wiggins a fait le spectacle, Josh Okogie a joué les facteurs X. Et les recrues dans tout ça ?

Jerryd Bayless n’a pas joué, toujours blessé au genou, Dario Saric a compilé 9 points à 3/7 aux tirs en 20 minutes, tandis que Robert Covington a terminé avec 13 points à 4/11, 7 rebonds, et le plus gros temps de jeu de l’équipe. Une première réussie qui permet de faire passer un peux mieux ce transfert inattendu.

« C’est la première fois que ça leur arrive, tu dois rassembler toute ta vie en une heure : c’est difficile », décrit Jerryd Bayless au Star Tribune. « Moi je suis déjà passé par là, je sais ce que ça implique. Pour les plus jeunes, c’est compliqué de se débrouiller avec ses vêtements, sa voiture, et simplement de remettre sa vie en ordre. »

« Ce qui s’est passé ces derniers jours m’a surpris », avoue Dario Saric. « Mais en fin de compte, c’est du basket. Je suis là, j’ai adoré jouer avec ces gars, ils sont super, ce sont des bons coéquipiers et c’était un plaisir d’être avec eux sur le terrain » complète-t-il, content de son baptême même s’il s’attendait à jouer un peu plus, lui qui tournait à 30 minutes à Philly.

Tom Thibodeau : « Ils jouent dur »

Mais le Croate se sent vraiment bien à Minny, où tout le monde essaie de le mettre à l’aise.

« Il faut un peu de temps pour s’habituer. Dans cinq, six, sept jours, je maîtriserai mieux l’attaque, mais je reçois un bon coup de main de mes coéquipiers sur le terrain, et les entraîneurs essaient de me montrer ce que je dois faire. »

Spécialiste de la défense, Robert Covington se repose lui sur la communication afin de trouver une place au sein de sa nouvelle équipe. « On a pu le voir un petit peu déjà par le passé, j’avais des gars autour de moi qui parlaient, et quand on était sur le terrain tout était très fluide », rappelle-t-il. « C’est ce que j’apporte, c’est ce que je veux montrer chaque soir quand j’entre sur le parquet. » Vu la confiance accordée par Tom Thibodeau, celui-ci est convaincu.

Surtout, c’est l’envie et la hargne affichées par les deux hommes sur le terrain qui a rassuré l’entraîneur.

« Ils jouent dur donc même s’ils ne sont pas sûrs de quelque chose, ils compensent avec leur hargne », analyse le coach. « Tu peux effacer des erreurs simplement en jouant aussi dur que possible. Ils détournent des ballons, ils se jettent par terre, ils apportent de l’énergie au groupe. Le truc, c’est de faire tout ce que tu peux pour gagner. »