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Les Wizards avancent à tâtons dans une conférence Est très ouverte

Nouvellement embauché par NBC et de passage en Oregon, le spécialiste des statistiques avancées Tom Haberstroh n’a pas pu masquer sa curiosité. Dans le vestiaire des Wizards, il demande ainsi à Bradley Beal : « J’ai vu que vous avez sorti la tablette sur le banc, que vouliez-vous regarder ? ». L’arrière All-Star des Wizards confirme qu’il a bien eu recours à la vidéo en plein match, pour revoir certains de ses shoots de la première mi-temps.

À la pointe de la technologie mais plus empiriquement à 10/25 aux tirs, Bradley Beal a de son propre aveu « manqué de jambes ». Mais à 25 points, 8 rebonds et 7 passes, il a tout de même été essentiel dans la victoire de son équipe à l’extérieur. Les Wizards se sont relevés les manches pour ce premier succès. Une voie à suivre pour la D.C. Family.

Une victoire en solidaire

Après deux succès à domicile pour ouvrir la saison, dont la première défaite de LeBron James avec les Lakers, les Blazers étaient plus que confiants pour la réception de Washington. De leur côté, avec deux défaites dans les valises, les Wizards arrivaient en claudiquant. Littéralement. Souffrant de douleurs au dos toute la journée, Ian Mahinmi a ainsi dû jeter l’éponge après quatre petites minutes de jeu face au puissant Jusuf Nurkic.

Mais c’est dans cette adversité que les Wizards se sont transcendés pour aller chercher leur première victoire à Portland. Markieff Morris (28 points, 9 rebonds et un record perso à 6 tirs à 3-points réussis) a été le héros pour D.C.

« C’est une victoire qui fait du bien », confirmait Bradley Beal après le match. « On a joué small ball et si ça nous facilite la tâche sur les switchs, on a par contre dû lutter aux rebonds. Mais j’ai trouvé qu’on s’est bien battus. Les arrières sont venus aider les intérieurs et les ailiers. On s’est serré les coudes et on a arraché cette victoire. »

Malheureux sur leurs deux premiers matchs selon leur coach, mais pas innocents non plus (toujours selon leur coach), les Wizards ont cette fois-ci réussi à surmonter leurs propres erreurs. Comme ce layup tout cuit manqué par Bradley Beal dans le crunch. Ou ces lancers francs laissés en route par John Wall, qui a failli les regretter amèrement…

« C’était important [de gagner] parce qu’on sort de deux matchs perdus à domicile. Durant lesquels on a commis des erreurs cruciales », nous précise le meneur All-Star des Wizards. « Et sur ce match, ça s’est reproduit quand j’ai raté mes lancers. Ça a laisse l’opportunité aux gars d’en face de rentrer des tirs. C’était frustrant mais au final, je suis content qu’on ait arraché cette première victoire. »

Kelly Oubre Jr. au défi défensif

Dans ce succès à l’extérieur, Scott Brooks a évidemment salué la solidarité de son groupe dans le combat et il en a aussi profité pour expérimenter quelques rotations « small ball » intéressantes pour la suite.

En l’occurrence, il a surtout apprécié la performance de Kelly Oubre Jr. (22 points à 9/13 aux tirs dont 3/3 à 3-points, 6 rebonds, 1 interception, 1 contre) qui a précisément su hausser son intensité défensive pour pallier les besoins de son équipe. Dans ce rôle d’ailier à tout faire, le remplaçant peut être un élément clé de la saison des Wizards.

« On a une rotation très courte à l’intérieur et nos gars se sont bien battus », a apprécié Scott Brooks. « J’ai trouvé que c’était le match le plus complet de la carrière de Kelly. Je lui ai dit après le match : c’est cette défense-là que tu dois reproduire à chaque match ! S’il arrive à faire ça, il peut devenir un des joueurs les plus complets de la ligue. »

Clairement extraverti dans son style vestimentaire et son personnage public, Kelly Oubre Jr. est aussi un joueur fantasque sur les planches. Dans ce que cette expression cliché signifie en termes de sautes de concentration ou de moments cultes, dans le bon comme dans le mauvais comme pouvaient l’être d’autres anciens Wizards, JaVale McGee ou Nick Young. Mais Scott Brooks voit enfin le véloce ailier natif de Louisiane évoluer mentalement et canaliser ses efforts dans sa 4e saison pro.

« Le coach nous dit constamment de jouer le jeu rapide à la moindre opportunité », nous souffle Kelly Oubre. « On a beaucoup de talent dans notre équipe et de joueurs capable d’accélérer sur la transition. C’est mon état d’esprit tout simplement. Quand je vois un espace, je m’y engouffre. J’ai 22 ans, je me sens prêt à endosser des responsabilités. »

Outre Kelly Oubre, les lignes extérieures sont clairement blindées chez les Wizards. Avec l’arrivée d’Austin Rivers à l’intersaison (en travers à 3-points pour le moment à 27%), plus Otto Porter qui doit confirmer son gros contrat (26 millions de dollars la saison – 1er salaire des Wizards), ou encore Tomas Satoransky (qui mérite mieux que des miettes) et le rookie Troy Brown Jr. (qui n’a même pas eu droit à une minute à Portland pour son retour en Oregon), ça se dispute pour les minutes !

Dwight Howard pour enfin aller loin en playoffs ?

Mais c’est à l’intérieur que le bât blesse pour les Wizards. Sans Dwight Howard qui doit encore soigner son dos, Washington jongle entre Ian Mahinmi et Jason Smith (tous deux constamment en « foul trouble »). Autrement dit, il faut jouer serré. John Wall attend donc de pied ferme le retour à l’action du pivot vétéran dont il a vu l’arrivée d’un bon oeil.

Il estime que Dwight Howard peut encore assurer de fiers services dans la peinture (il tournait à 17 points et 12 rebonds la saison passée à Charlotte). Et même être un totem défensif dont n’ont jamais disposé les Wizards selon lui. En tout état de cause, le meneur sera le premier à contrôler les éventuels problèmes de personnalités dans les vestiaires…

« Ça se passe bien pour l’instant. On n’a simplement pas eu beaucoup de temps en cinq contre cinq avec lui. Mais il va nous apporter sa productivité, sa force aux rebonds, sa capacité à récupérer les lobs, contrer des tirs et être une présence défensive pour nous. C’est quelque chose qu’on n’a jamais eu. »

Sorti au premier tour des playoffs l’an passé, les Wizards semblent plafonner avec leur super duo d’arrières. Malgré tout leur talent, Beal et Wall n’arrivent pas à passer le cap. D’expérimentations en tâtonnements, les Wizards entrent dans la 7e saison de l’ère Wall – Beal, sans réel faits d’armes mais avec d’amers regrets sur certaines séries (notamment en demi-finale en 2017 contre Boston, perdue 4-3)… Cette saison connaîtra-t-elle meilleur dénouement ?

« C’est sûr qu’on doit faire mieux », avoue John Wall. « On a connu plusieurs blessures ces dernières saisons et on n’a jamais vraiment pu montrer le visage qu’on voulait montrer. On rentre dans cette saison en prenant les matchs les uns après les autres avec l’idée de progresser. On sait qu’on peut faire partie des meilleures équipes de la conférence Est. Maintenant, c’est à nous de jouer. »

Propos recueillis à Portland

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