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Précurseur du pivot fuyant, Chris Bosh reste impressionné par l’évolution du jeu

Contraint de prendre une retraite anticipée pour des raisons de santé en 2016 (caillots de sang au niveau des mollets), Chris Bosh s’est désormais tourné vers l’e-sport. Au même titre que l’ancien Laker Rick Fox, propriétaire d’une équipe, ou de Shaquille O’Neal, l’ancien intérieur des Raptors et du Heat a intégré l’équipe multi-gaming coréenne « Gen G » (pour Generation Gaming) dans laquelle il manage les joueurs, apporte son expérience du plus haut-niveau en terme de leadership, de communication, d’esprit d’équipe ou encore dans la gestion de la pression.

Le parfait profil de l’intérieur moderne

Pour autant, l’ancien basketteur n’a pas tourné le dos à son sport favori et garde un avis aiguisé sur l’évolution du basket. Membre sous-estimé des « Three Amigos » qui a sonné le début des « Super Teams », Chris Bosh se reconnaît également comme élément précurseur dans l’évolution du jeu, plus que jamais tourné vers le tir à 3-points, une arme qui faisait de l’ancien joueur de Georgia Tech un intérieur redoutable.

« Oui, je suis surpris mais pas tant que ça », admet-il. « Je suis surpris par la vitesse du jeu et le tir à 3-points, bien sûr. Comme vous le savez, je suis pour le tir à 3-points, même si tous les 3-points ne sont pas tous le fruit de bons choix. Plus que toute autre chose, je suis émerveillé par le rythme des matchs. C’est la chose principale que je regarde à présent. Je me dis « Waouh, ces mecs volent ». Le jeu est devenu beaucoup plus rapide ».

La vitesse, le « small ball », l’avènement du tir à 3-points, autant d’aspects qui collent effectivement au profil de Chris Bosh quand on y pense, lui qui ferait encore un malheur aujourd’hui, dans un rôle de poste 5 mobile.

« J’ai anticipé ces évolutions depuis mon premier match dans la ligue, alors que le spacing changeait et que les intérieurs devaient jouer à des endroits différents », ajoute-t-il. « Mais lorsque ce changement est arrivé, tout s’est passé tellement vite, c’est juste incroyable. Tout le monde se doit d’avoir ces armes à présent, tout le monde switche sur tout le monde. Tout le monde joue à la façon des Warriors maintenant (rires). C’est juste différent ».

Les « Three Amigos » à l’origine des « Super Teams »

Au sujet des « Super Teams » et de la façon dont les stars abordent désormais leur « free agency » Chris Bosh n’y va pas par quatre chemins. « Tout le monde est plus malin maintenant », lâche-t-il, estimant là aussi que la constitution de son « Big Thee » en compagnie de Dwyane Wade et LeBron James a essuyé les plâtres et contribué à changer les mentalités qui faisait du « franchise player » (comme son nom l’indique) le joueur d’une seule franchise.

« Nous avons certainement été des précurseurs en la matière et c’est aussi ce qui a principalement changé le paysage de la NBA dans son ensemble. Avant, c’était plutôt : « Je vais m’enfermer ici et ça le restera parce que c’est comme ça que ça marche ». Mais ça ne doit pas nécessairement être le cas. Tu peux prendre tes propres décisions. C’est cet événement (le « Big Three » de Miami) qui a été à l’origine de toute cette histoire. Un jour, on regardera en arrière et on dira : « Souviens-toi de ci, souviens toi de ça », pour en arriver aujourd’hui à cette vision du sportif moderne ».

La retraite forcée, un vide impossible à combler

Chris Bosh s’est également exprimé sur le vide brutal causé par la fin de sa carrière anticipée. Comme on pouvait s’y attendre, le joueur a dû apprendre à gérer d’être privé de tant d’adrénaline du jour au lendemain.

« Vous savez quoi, je l’ai laissé en l’état en quelque sorte. À part quand je joue à quelque chose en mode compétition, je ne me préoccupe pas de ça, à essayer de combler le vide ou retrouver ce sentiment. Mais c’est dur, c’est très difficile. C’est pourquoi j’essaie de ne pas y prêter attention. Parce que tu ne peux pas. C’est impossible et cela ne se produira pas. La NBA est la meilleure ligue du monde. Vous ne pourrez en aucun cas combler le vide que vous offre l’énergie de jouer devant 20 000 personnes chaque nuit. C’est tout simplement impossible. Alors j’essaie simplement de passer à autre chose. Maintenant… si je joue à nouveau, je ne vais pas dire : « Je suis ce joueur que j’étais. » Je serai un joueur totalement différent, dans une situation totalement différente et j’apporterai toutes ces expériences avec moi. Mais chercher à combler les vides, c’est un de ces puits sans fond. Ce n’est pas un fantôme que je suis intéressé à chasser ».

À 34 ans, Chris Bosh confirme du même coup qu’il n’a pas totalement fermé la porte à un retour sur les parquets. Cet été, il s’était donné jusqu’à février 2019 pour trouver une équipe, mais ça n’en prend clairement pas le chemin.

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