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Le jour où Bernard King a promis de « mettre le bazar » aux Bullets

Le retour à l’entraînement de Jimmy Butler a marqué les esprits, l’arrière/ailier des Wolves ayant pris soin de bien documenter son message à la franchise. Mais ce n’est pas la première fois (ni la dernière) qu’une session de travail NBA sent le souffre. Entre Latrell Sprewell qui étrangle son coach, Michael Jordan qui se bat avec Steve Kerr ou Andrew Bynum qui trouve le système de Mike Brown trop compliqué et déclenche des tirs du milieu du terrain, il y en a pour tous les goûts.

Ce qu’il s’est passé aux Bullets, entre Bernard King et son coach Wes Unseld, en janvier 1993, est toutefois plus méconnu.

« Ne t’en prends jamais à Bernard King. Je reviendrai avec une arme… »

Gros scoreur des années 1980, Bernard King se blesse au genou en 1991 et doit rester loin des terrains pendant 16 mois. Début janvier 1993, il arrive finalement dans le bureau de son coach, Wes Unseld, et refuse de passer la visite médicale. Mais il explique à son entraîneur que s’il n’est pas activé quand il annoncera être prêt, il « mettra le bazar » au sein de l’équipe…

Véritable montagne, et légende du club avec lequel il a remporté le titre 1978, Wes Unseld refuse de l’activer tant qu’il n’a pas été déclaré apte par le staff médical. À l’entraînement suivant, on retrouve ainsi un Bernard King déterminé à faire dérailler les choses. Il décide de s’entraîner seul et ne veut pas rejoindre le groupe pour participer aux exercices défensifs. Wes Unseld lui demande alors de quitter le gymnase… et les deux hommes en viennent aux mains.

« Tu es un voyou. Tu essayes toujours de régler les choses par la violence » aurait alors déclaré le joueur à son coach. « Ne t’en prends jamais à Bernard King. Je reviendrai avec une arme… »

Le jour suivant cette altercation, Bernard King demande dans la presse à être activé par les Bullets, ou échangé. La réponse de l’équipe ? Une suspension de quatre jours, sans salaire. Soit plus de 30 000 dollars de perdus.

« Bernard King a été suspendu pour ses actions préjudiciables aux Washington Bullets, y compris, mais pas seulement, d’avoir menacé notre entraîneur et d’avoir menacé d’être perturbateur si ses demandes ne sont pas satisfaites immédiatement », explique John Nash, le GM de l’équipe. « Bernard a dit qu’il perturberait l’équipe si ses demandes n’étaient pas satisfaites. Lorsqu’il a par la suite proféré des menaces pendant l’entraînement de lundi, nous avons décidé que la suspension de Bernard était la mesure appropriée à prendre. Les Washington Bullets ne seront pas pris en otage par les menaces de Bernard King. »

Un entraînement qui devient vite un sujet de blague

Bernard King n’a donc jamais menacé Wes Unseld directement avec une arme, mais l’histoire s’est rapidement répandue dans le petit monde de la NBA, au point d’être rapidement devenue un sujet de blague.

À la radio, quelques jours plus tard, l’ancien coéquipier de Wes Unseld aux Bullets, Mitch Kupchak, est interrogé sur l’épisode.

« – Mitch, il nous reste 20 secondes. Dites nous : qui gagnerait un combat entre Wes Unseld et Bernard King ?
– Ça ne prendra pas vingt secondes, ça en prendra deux. Wes Unseld.
– Et si Bernard avait une arme ?
– Je mettrais quand même mon argent sur Unseld », répond l’actuel GM des Hornets.

Même si les Bullets laissent dans un premier temps la porte ouverte à un retour de Bernard King dans leur effectif, la situation est tellement tendue entre les deux camps que le joueur est finalement libéré fin janvier. Puis récupéré par les Nets de Chuck Daly dans la foulée, l’entraîneur n’hésitant d’ailleurs pas non plus à plaisanter sur cet épisode de l’arme à feu.

Après la signature, le coach décrit ainsi Bernard King comme un « gunslinger » (un « bandit armé ») tandis que Brendan Suhr, un assistant de New Jersey, explique qu’il est un « hired gun » (un « mercenaire »). Finalement, il ne jouera qu’une trentain de matchs dans le New Jersey, avant que les problèmes physiques ne l’obligent à prendre sa retraite.

Même si les discussions semblent au point mort entre les Wolves et le Heat, on imagine bien Pat Riley faire de telles références s’il met la main sur Jimmy Butler, en expliquant que les joueurs de Miami ne sont pas « soft », par exemple…

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