Expulsé et piégé par Mitchell Robinson, Markieff Morris l’a mauvaise…

La présaison NBA est une série de matchs amicaux destinés à mettre tranquillement en route une machine qui tournera à plein régime pendant huit mois.

Ça se ressent évidemment en terme d’intensité, sauf évidemment à Washington, où Markieff Morris est déjà dans les starting-blocks : l’ailier fort a passé 12 minutes sur le parquet la nuit dernière, pour son premier match de la saison, avant d’être expulsé. En cause, une altercation avec Mitchell Robinson, mais selon lui, c’est bien le rookie des Knicks qui l’a provoqué.

« C’est un rookie stupide qui parle trop », assène ainsi Markieff Morris dans les colonnes du New York Post. « Évidemment je n’ai pas aimé ce qu’il a dit, les arbitres ont exagéré le truc et m’ont mis dehors. Je ne le connais même pas. Je ne l’avais jamais vu auparavant. Il venait juste de rentrer. Je n’ai jamais défendu sur lui. Je ne savais même pas qu’il y avait un « Mitchell » dans leur équipe. »

David Fizdale ravi de la réaction de son rookie

Mitchell, Robinson de son nom, a lui une version des faits bien différente : tout est parti d’une prise de position au rebond, mais lui n’a pas dit un mot. Après le match par contre, le jeune homme ne s’est pas privé pour faire la morale à son aîné.

« Il parlait, je voulais jouer. Je n’écoutais pas trop. Il aurait pu aider son équipe s’il avait été un peu plus silencieux. Je ne lui ai rien dit. Il aurait dû se taire et continuer à jouer. Il ne voulait pas s’arrêter. Il s’est fait expulser. On a eu la victoire, j’ai continué de jouer, tout va bien. »

Une réaction dont David Fizdale se réjouit : « C’était incroyable, il n’est pas à l’origine du truc, mais il n’a pas reculé » apprécie son coach. « Il est dur, il ne recule pas. Le gamin a grandi au sein d’un environnement compliqué dans le bayou. On est comme ça nous. C’est l’ADN des Knicks. »

Un ADN cher à l’entraîneur, qui avait fait venir Patrick Ewing dans le vestiaire avant la rencontre et qui veut renouveler l’opération avec d’autres anciennes gloires locales comme Willis Reed, Larry Johnson, John Starks ou Walt Frazier. Pas sûr toutefois que ces hommes-là auraient gardé leur calme dans la même situation…

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