Deron Williams : « les meilleurs Mavs depuis 2005 »

Chez Deron Williams, The Colony est capital. Natif de la cité banlieusarde de Dallas, le meneur All Star n’a jamais caché son attachement à ses racines, même s’il passe beaucoup de temps à Chicago hors saison. Dans l’univers pas si impitoyable de la mégalopole texane, la venue éventuelle de la star du Jazz à l’été 2012 est un fantasme. Williams pourrait alors devenir free-agent. Si Chris Bosh n’a pas voulu revenir dans sa région, D-Will sera-t-il plus enclin à un retour aux sources ? Bien trop tôt pour apporter des éléments de réponse, même si notre petit doigt nous dit que Sloan encore sur le banc, Williams ne quittera pas Utah. Ce qu’on peut écrire sans problème en revanche, c’est que l’étoile du Jazz aime beaucoup ces Mavs 2010-2011.

« C’est la meilleure équipe de Dallas depuis que je suis dans la ligue« , assure-t-il, avec déjà deux défaites dans les sneakers face à Dirk et sa bande.

« Ils ont beaucoup de talents et une grosse densité, surtout sous les panneaux. Défensivement, ils n’ont jamais été aussi fort, et de loin. Coach Carlisle a réussi à mettre en place un gros collectif sur le plan offensif. Ils font les stops quand il le faut et sur les possessions importantes, ils exécutent à merveille les plans de jeu.« 

Bloqué en dessous des 100 points dans ses deux revers, le Jazz parle en connaissance de cause, Dallas lui a fait mal. Avec 12 victoires de rang et un bilan de 19-4, Dallas s’incruste donc définitivement dans le cercle des favoris à la bague, même si la saison est encore très longue. « Le chemin est encore très long« , confirme Carlisle, successeur sur le banc d’un Avery Johnson pour qui Dallas va devoir assumer ses responsabilités de caïd de la conférence Ouest.

« Personne dans ce vestiaire ne se croit déjà arrivée, nous ne sommes que deuxièmes de la division malgré la série », poursuit Carlisle.

« Nous sommes prêts à assumer la pression. Elle rend les joueurs et les entraîneurs meilleurs. Dans le vestiaire, on a affiché cette phrase : « Aime la pression« . Car soit elle façonne des diamants, soit elle fait éclater des tuyaux », conclut l’ancien gourou des Pistons.

Justement, en matière de plomberie fragile, les Mavs s’y connaissent. Spécialistes des fuites en Playoffs, ils ont une réputation de « loser » à combattre.

« L’affiche, les gars la voient tous les jours. Ils ne sont pas stupides. Pas cette année en tout cas« , précise Cuban, qui rejette l’étiquette de meilleure équipe de la ligue attribuée par le malin Popovich.

« Il n’y a pas plus de pression là-bas qu’ailleurs« , confie Avery Johnson.

Voilà donc une excuse en moins. Si tant est que ce groupe là en ait besoin. « On croit en nous, on sait qu’on est une très bonne équipe. » On attend les playoffs avec impatience.