Après Shanghaï et avant Berlin, LeBron James était à Paris vendredi. L’occasion d’effectuer quelques paniers sur le terrain Duperré à Pigalle et de prêcher la bonne parole auprès des élèves de sa Summer Academy à Bagnolet, mais aussi de répondre aux questions de Rémi Reverchon, notre confrère de BeIN Sports.
L’interview est à voir en intégralité mardi soir sur BeIN Sports 1 à 21h00.
Plus fier cet été d’avoir ouvert son école que d’avoir signé aux Lakers, le quadruple MVP dévoile ses objectifs pour la saison à venir.
« L’objectif est toujours de gagner un titre NBA. C’est l’objectif. Après… l’objectif est tout là-haut (il lève la main au-dessus de sa tête). Et nous, nous sommes là (il la descend). L’équipe est jeune et on ne se connait pas encore tous très bien. On doit continuer à progresser, jouer après jour, travailler pour prendre des habitudes de champion. Si on fait ça et qu’on progresse chaque jour, chaque semaine, chaque mois, cela nous donnera l’opportunité de connaître le succès. Le succès à quel point, ça reste l’inconnue. Mais ce qui est sûr, c’est que si on travaille dur, qu’on se donne à fond, qu’on se sacrifie les uns pour les autres et qu’on joue de la bonne façon, on peut être une bonne équipe. »
« J’ai toujours cherché à impliquer mes coéquipiers »
Mais la concurrence sera rude, et pour une fois, il fait partie des outsiders et non des favoris…
« Il y a beaucoup de candidats au titre mais un seul champion : les Golden State Warriors. C’est l’équipe que tout le monde veut battre. Mais les Houston Rockets sont eux aussi très bons. Il y a aussi le Thunder, les Celtics, les Sixers, les Raptors… Il y a beaucoup de prétendants au titre mais tout le monde sait que ce trophée appartient pour l’heure aux Warriors. »
Même s’il est encore trop tôt pour parler de retraite, LeBron fêtera ses 34 ans en fin de saison, et il pourrait entamer son dernier contrat en carrière.
« Ce n’est pas vraiment à moi de le dire. C’est aux autres de mettre tout ça en perspective. En ce qui me concerne, je n’ai jamais cherché qu’une seule chose : jouer de la bonne façon et le faire au plus haut niveau. Au bout du compte, quand j’aurai pris ma retraite, personne ne pourra dire : « Il n’a pas joué de la bonne façon. » Et ce quelle que soit la « bonne façon » en question. Je sais que j’ai toujours cherché à impliquer mes coéquipiers, je me suis toujours efforcé de jouer des deux côtés du terrain, en attaque comme en défense, et d’être un leader. Mais l’impact que j’ai eu sur le jeu, je ne sais pas. Ce n’est pas à moi de le dire. »
De manière générale, l’ancien ailier des Cavaliers préfère se focaliser sur le jeu plutôt que sur l’empreinte qu’il laissera.
« Je n’aime pas beaucoup parler de moi. Je ne suis pas vraiment fan de moi-même. Pour moi, tout ce qui compte, c’est le processus. J’aime ce que j’apporte au jeu mais ce n’est pas mon rôle de discuter de ce que j’ai accompli ou de ce que je pourrais accomplir. je pense que ces choses-là parlent d’elles-mêmes. Je n’ai pas le recul et je ne me fixe pas de limites. Il n’y a pas un point au-delà duquel je ne veux pas aller. »