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Trente franchises, trente questions : quelles ambitions pour le nouveau cycle des Spurs ?

On se penche cette fois sur le cas des Spurs, qui ont vécu une année bizarre avec le feuilleton Kawhi Leonard, finalement parti à Toronto. En échange, San Antonio a récupéré DeMar DeRozan et Jakob Poeltl, mais les changements ne s'arrêtent pas là puisque Tony Parker a pris la direction de Charlotte et que Manu Ginobili penche sérieusement vers la retraite...Jusqu’à la reprise des entraînements, Basket USA vous propose d’étudier la free agency des 30 franchises NBA à travers une interrogation majeure. Quel sera le rôle de LeBron James aux Lakers ? Comment les Wizards utiliseront Dwight Howard ? Dennis Schröder peut-il jouer aux côtés de Russell Westbrook ? Etc.

On se penche cette fois sur le cas des Spurs, qui ont vécu une année bizarre avec le feuilleton Kawhi Leonard, finalement parti à Toronto. En échange, San Antonio a récupéré DeMar DeRozan et Jakob Poeltl, mais les changements ne s’arrêtent pas là puisque Tony Parker a pris la direction de Charlotte et que Manu Ginobili penche sérieusement vers la retraite…

Etat des lieux

Est-ce la fin définitive du « Big Three » des Spurs ? Après la retraite de Tim Duncan, le départ de Tony Parker chez les Hornets (et la retraite possible de Manu Ginobili) marque en tout cas le début d’un nouveau cycle dans le Texas. Accentué par le fait que le joueur censé assurer la suite, Kawhi Leonard, a lui fait le forcing pour partir.

Dans l’opération, San Antonio a aussi perdu son arrière titulaire, Danny Green. L’équipe a également décidé de ne pas retenir Kyle Anderson, parti chez les Grizzlies.

Ce sont donc quatre joueurs importants du dernier titre de la franchise (2014) qui pourraient faire leurs valises, preuve qu’une page se tourne. Mais Gregg Popovich a fait une promesse à LaMarcus Aldridge lors du recrutement de ce dernier et les Spurs n’ont pas l’intention de lâcher des saisons. Ils ont donc mis la main sur un All-Star confirmé, DeMar DeRozan, et un pivot intéressant, Jakob Poeltl, tout en faisant revenir Marco Belinelli et en recrutant l’utile Dante Cunningham.

Quant à Rudy Gay, il a rempilé après s’être refait une santé, pour prendre la place de titulaire sur l’aile, alors que les shooteurs Davis Bertans et Bryn Forbes ont également été conservés. À la Draft, c’est l’arrière Lonnie Walker IV qui est arrivé.

La défense sera-t-elle toujours au rendez-vous ?

Sur le papier, San Antonio a donc limité la casse, avec deux All-Stars dans le cinq majeur, l’éternel Pau Gasol sous le cercle et la pieuvre Dejounte Murray à la mène. Mais quelle sera l’identité de cette équipe ?

En 21 saisons pleines à la tête du club, Gregg Popovich a placé 20 fois son groupe dans le Top 10 des meilleures défenses NBA, et 17 fois dans le Top 3 ! Bien sûr, cela reposait beaucoup sur Tim Duncan mais même après la retraite de l’intérieur, les Spurs étaient restés dans les trois meilleures défenses de la ligue, alors même que Kawhi Leonard a pourtant raté la quasi-intégralité de la dernière saison. C’est d’abord de ce côté du terrain que San Antonio construit ses succès.

Or les Spurs ont lâché la paire Danny Green – Kawhi Leonard, soit leurs deux meilleurs défenseurs extérieurs, et ont laissé filer Kyla Anderson, sous-estimé dans le domaine. À côté de Dejounte Murray, San Antonio devrait désormais aligner DeMar DeRozan et Rudy Gay, deux joueurs qui ne sont au contraire pas connus pour leurs prouesses défensives.

Avant qu’il soit échangé, le nouveau coach des Raptors admettait d’ailleurs que Toronto devait arrêter de cacher DeMar DeRozan en défense, car cela posait ensuite des problèmes lors des playoffs, où l’arrière est depuis longtemps en difficulté.

Depuis son arrivée dans le Texas, LaMarcus Aldridge a montré de surprenantes aptitudes défensives et Pau Gasol est aussi efficace dans le système de Gregg Popovich. Mais les deux intérieurs travaillaient jusqu’à présent derrière de gros défenseurs extérieurs, dont un double DPOY, et il faudra voir ce qu’il se passe derrière des joueurs beaucoup moins forts dans le domaine. Le système de San Antonio fera-t-il encore de miracles ? Ou la défense texane va-t-elle sérieusement en prendre un coup ?

Quelles ambitions ?

Derrière cette question défensive, qui nous semble primordiale, d’autres interrogations se posent évidemment face à ce changement de cycle, notamment sur la complémentarité en attaque du duo LaMarcus Aldridge – DeMar DeRozan, ou sur le fait que les Spurs surestiment peut-être le potentiel de Dejounte Murray.

Mais ce qu’on se demande surtout, c’est de savoir quelles peuvent être les ambitions de ce groupe, dans une conférence Ouest de plus en plus dense ? L’effectif est assez complet pour atteindre les playoffs de manière régulière mais est-il assez talentueux pour viser autre chose que le premier tour ou les demi-finales de conférence ? Pas sûr…

De toute façon, il était compliqué de voir les Spurs dire adieu à leur « Big Three » puis à l’un des meilleurs joueurs de la ligue (en bonne santé) pour rebondir aussitôt. Tout Gregg Popovich qu’il est, Gregg Popovich ne peut pas non plus accomplir des miracles et San Antonio risque donc de rester quelque temps à distance de l’armada des Warriors, ou même de leurs poursuivants directs comme les Rockets. L’avantage, c’est que dans le Texas, la patience est une vertu qu’on cultive.

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